gai ea lieu le 11 septembre, entre ia vaisseaux turcs U 54 grecs Carabousa. On assure que lajloito grec» que a éprouvé plus de pertes ea cordages et en hom- aes que l'encadre turque dont une corvette montée par des marins européens, s'est surtout distinguée. L'af- iii re a duré 3q heures et les bâti mens grecs se sont retirés Iptara pour réparer leurs avaries; t os bricks et une poïacre de la flotte grecque sont enués Syra le i5 septembre. Il paraît que ee n'est pas le capilan- pacha qui s'est battu avec les Grec*, mais le second amiral Patrons Brg. Une lettre de Syra du 19 septembre dit Neuf mille hommes se trouvent au camp de Sajagik en face de Satnos ils sont destinés une descente sur cette lie. Si la flotte grecque n'est pas en état de reparaître ce débarquement se fera Sans difficulté. L'armée turque près d'Athènes est peine de tiooo homoies, dont 1000 Roméliotes sur lesquels le pacha paraît compter le plus. Les autres sont des Albanais et en secret fa vorablement disposés pour les Grecs. Orner-pacha ayant apris que Karaïskaki s'est montré Négrepont, et pille les villages qui se sont soumis aux Tutcs s'est rendu en personne dans cette île. En attendant T deux capitaines de l'armée de Karaïskaki et de Fabvier ont déserté aux Turcs. ALLEMAGNE Leipzig, 1 y octobre. Le manifeste rosse publié l'occasion de la guerre persane et quien forme de note diplomatique a été remis toutes les cours de l'Europe est regardé par nos publicistes comme un document de la plus haute importance. La Perse ne faisant point partie do systè me européenon ne démêle pas aisément par qcxel motif obligé la Russie s'empresse tellement de donner aux puissances étrangères des éclairsisseinens sur une 'guerre qui vient d'éclater sur ses confins d'Asie. C'est comme si l'Angleterre se fût avisée da justifier devant l'Europe la guerre qu'elle a faite aux Birmans. Ce parallèle est bien assez apparent, et il faut cher cher les motifs-de la conduite différente que vient de tenir la Russie dans sa position politique individuelle qui lui prescrit certains égards dont l'Angleterre peut bien se passer vis à-vis-des autres puissances. Or, la Russie étant membre de la sainte-alliance ses alliés ont le droit de lui demander, raison d'une infraction quelconque aux principes consacrés par ce pacte qui quoi qu'eu disent certains politiques, continue toujours d'être en vigueur ce dont ce manifesté même rend té moignage. ANGLETERRE. Londers 30 octobre On assure que l'ambassadeur de S. M. B.Cco- stantiuople a présenté la Porte une note très-forte dans laquelle il lui signifie qu'elle doit absolument re connaître l'indépendance des Grecs qu'avec cette dé claration qu'il exige impérieusement d'elle il se charge d'obtenir des Hellènes les conditions les plus avantageuses que puisse exiger le' grand seigneur et terminer en un instant ses différends avec la Russie. La Porte, dans une réponse assez énergique, aurait prié l'ambassadeur anglais de se dispenser l'avenir de se mêler des alfaires des Grecs l'assurant qu'elie seule savait ce qu'elle avait faire leur égard et comment elie devait terminer avec eux. Cette réponse aurait mécontenté M. Straiford-Canning, qui se serait retiré la campagne en rompant toute espèce de rela tion avec le gouvernement de S. 11. FRANCE. Parts23 octobre On assure que la commission chargée de rédiger un projet général pour l'armement des places, loris et batteries de cô du royaume et pour la composition 3 des équipages de siègede campagne et de pont qui doivent exister sur chaque frontière a terminé son travail., qoi a été approuvé par S. Exe. le ministre de la guerre en conséquence les mouvemens du maté riel d'artillerie qui doivent être la suite de ce travail commenceront immédiatement sur la frontière des Py rénées. Un-courrier, partie de Vienne le r5 an soir, a appo té h er la nouvelle de i'acceptaiion do l'ultima tum le 6 Ackerman les plénipotenraires russes eu étaient déjà repartis le 7 pour se tendre Odessa, Etoile M. le procureur du roi vient d'ordonner la saisie d'une brochure en vers par M. Adrien LeDoir, in titulée Préfet il assurance mutuelle entre las auteurs On dit cette satire sanglante. Du 23. On lit dans la Gazette de Lyon que lord Cochrane a passé le 19 Lyon venant de Marseille, et se rendant Paris. Le capitaine A. V. Beaassier commandant le brick la divine Providence parti de Tatssons le 3 aoûtest arrivé Marseille le 16 du courant, a dé claré. que le 10 septembre six lieue» Sud de Can die il a été abordé neuf heures du matin par deux misticks grec3 ayant chacun 5o hommes d'équi pages, qui après l avoir visité et exigé qu'il leur li vrât tout son argent le conduisirent au mouillage de Chrisuana Candie où ils lui prirent 120 balles da coton une forte partie de cuivre, les provisions et les bardes do l'équipage deux canons des voiles de rechange etc.qu enfin ce ne fut que quatre jours après le 1 4 septembre qu'il lui fut permis de remet tre la voile et de continuer, son voyage. Un journal donne des détails intéressans de la réussite bien précieuse pour i'bumanité de ijopérolion du broiement de la pierre dans la vessie, nu moyeu du procédé invente par le docteur Civiale et qu'il vient de pratiquer sur deux malades venus exprès ici do Bordeaux se confier sa dextérité. L'un d'eux, M. Bousquet négocianta subi l'o pération ie 5 de ce mois- Dans dix minutes le calcul a été saisie et brisé. Dans la journée et le lendemain le malade l'a rendu par les urines. Une heure après 1 opération qui n'a pas été douloureuse, le malade s'est levé et a reçu dans son salon ses atnis comme de coutume. Le soir il a diné table svec sa lamille et ne s'est couché qu'à dix heures et demie, après avoir fait sa partie de boston L'auire malade M. Michelavait été opéré quel ques jours avant. Il parfait deux calculs desquels il a été délivré dans quatre séances d'environ quinze mi nutes chacune. Pendant l'intervalle des séances M-, Michel mangeait et «e promenait comme rfhabitude. Du 24- La fête de Sainte-Tbèrèse a été célé brée dimanche dernier, kTin/irmerte établie pac la cbari.é de Mmo de Chateaubriand et protégée pat S. A. R. Mm° la dauphitie. M. l'archevêque de Paris a administré le baptême au petit noir Morgan, orphelin que la Providence a jeté dans les bras de M, de Chateaubriand. Le pèro et la mère de cet enfant furent massacrés dans la Haute- Egypte par les troupes do ce pacha,, bourreau de la Grèce qui nous vendons des vaisseaux. Morgan tomba par les chances de l'esclavage entre les maint d'un de nos vice-consuls qui l'amena M. Chateau briand lorsque celui-ci était ministre des affaires étran gères. Le parrain de ce pauvre enfant été M. de Châ- teaubriind lui mêmeet la maraine Ml:'° la duchesso Rauzan pour sa mère, malade, Mmo la duchesse da Duras. Mgr l'archevêque a prononce dans cette occasion un discours rempli de cet esprit de charité qui anim j

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Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 3