On assure qu'Ibrahim-pacha se dispose te rem barquer avec tout ce qu'il lui reste de troupeset retourner en Egypte cause de la pénurie de vivres et de munitions qu'ils éprouvait sur le théâtre de la guerre maison prétend savoir que le véritable motif de sa retraite est l'otdre qu'il en a reçu de son père cause des troubles serieux qui agitent l'Egypte. Ce bruit paraît peu fondé s'il faut s'en rapporter des nouvelles d'Alexandrie reçues récemment Lon dres. Il y a Corfou un chef grecnommé Panourgia qui paraît être venu pour s'occuper it-s moyens de mettre en sûreté une fertuee de 4<x> mille talaris (deux millions de fraucs qu'il a acquise dans ses opérations militaires. RUSSIE. Pétersbourgf a8 octobre. Depuis le ia de ce mois on n'a pas de nouvelles officielles du théâtre de la guerre en Géorgie. Notre gouvernement est résolu de pousser cette campagne avec la plus grande énergie et les commandans des corps qui s'y trouvent ont reçu l'ordre de se porter en avant aans relâche. Le général Paskewitsch qui a emporté le a5 sep tembre, Elizabethpol, la graode victoire sur 1er Per sans a reçu une épéc magnifique montée en or avec celte inscription Au vaillant vainqueur des Persans Une députation de la noblesse a eu le 19 l'honneur d'offrir S. M., l'occasion de son retour dans cette résidence du pain et du seldans un plat d'or con fectionné exprès, et qui a coûté 30,000 roubles, S. M. l'a reçu avec la plus grande affabilité. ANGLETERRE. Londcrs 7 novembre. The Macclesfield Herald, de samedi dernier, dit s e Noua apprenons d'un correspondant sur les infor mations duquel nous pouvons compter qu'on a reçu jeudi; des lettres de lord Cochrane dateea de Mar seille. S. S. exprime le plus profond regret et la plu* vive indignation du délai qu'éprouve l'armement de l'expédition qu'il devait commander et fait connaître aon intention de venir en Angleterre moins qu'on ne rende sa visite inutile. FRANCE. Paris 9 novembre. Le Constitutionnel donne une lettre d'Alexandrie du octobre, qui montre jusqu'à quel point l'écha faudage de civilisation qu'on avait voulu introduire en Egypte tombe en ruines on n'a rien obtenu de ce qu'on projetait, pareeque la plupart de ces innovations heurtaient les préjugés religieux. Les étrangers, accou rus plein d'espoir d'une bonne curée s'en' vont fort content de remporter leur tète. Les marchandises étrangères y sont meilleur marché que celles qu'on prétendait fabriquer sur place. Le paeba sent qu'il a entrepris au-dessus de ses for ces; car ses caiases sont vides et ses ressources considé rablement diminuées et comme les moyens d'exaction sont épuisés il faut faire banqueroute. C'est la chose du moude la plus facile pour un visir aussi sou altesse oe paie plus personne. Fabriques, tactique, écoles, tout sera bientôt bas défaut de matières premières pour lés moulins h papier ou se propose d'employer les chiffons qui eervent envelopper les momies d'hommes d'ibis et de ebats qu'on trouve par miilous dans les catacom- bés d'Egypte. Si l'expédition destinée pour la Moréea lieu il pourra bien se faire qu'elle n'ait d'autre objet que de ramener Ibrahim-pacha. On écrit de Lyonnovembre Dix heures du soir. Un violent incendie vient d'é; claier dans la rue Sala derrière les casernes rie la Charité. Toutes les barriques où le feu a pris d'abord, ont été incendiées en un instant Onze heures un quart. Le feu vient de se commit- niquer aux écuries do casernesla terreur est son comble dans tout le quartier. Un vent du nord-ouest assez vif emporte des flammes jusque sur la rive gau che du Rhône toute 'a population rivalise de zèle aveu les militaires de la gsrnisori les ecclésiastiquesles sœnrs mêmes de la Cbariié se sont rendus sur le théâ tre de l'incendie pour aider au service des pompes. Minuit. Le lett continue. Tout l'espace com pris entre la rue Sala, la place Grolier et le quai du Rhône n'est plus qu'un monceau de cendres. Les dra gons évacuent le caserne, et se disposent bivouaquer snr la place Louis-le-Grand. Le journal de Rome du ao octobre annonce l'arrivée de Mgr. Louis Lambruschiniarchevêque de Gèneset que S. Etn. doit se rendre Paris pour y déployer le caractère de nonce de S. S. après de S. M. le roi Charles X. Des lettres de Batavia, en date du i3 juillet annoncent que l'insurrection qui a éclaté dans les Moluques a pris un caractère sérieux et que toutes les autorités hollandaises s'empressent de quitter ces î!es. Celle nouvelle Jonné par l'Etoile sans indiquer la source paraît extrait d'une feuille anglaise et méri ter peu de confiance.) P. S. Nous apprenons dans l'instant qn'on s'est rendu maître du feu Lyon deux heures et demie. PAYS-BAS. Bruxelles 11 novembre. Le roi ayant témoigné le désir de voir le jeune sonrd- - nsnetsur lequel une opération fut faite il y a quelque temps avee tant de succès, le docteur André a eu l'honneur de présenter dans l'audience de mercredi S* M. cet enfant qui en a reçu de touebana témoigna ges de bonté. Le même docteur a opéré le 8 de ce moisavec la même réussite uo enfant <le 5 ans et demi sourde cl muette depuis l'âge de 18 mois, fille de M. Savaile distillateurquai au bois de construction. Nous avonc sous les yeux une note dans laquelle MSavaile expri» me teute la reconnaissance dont il est pénétré envers le docteur André pour l'exercice si précieux d un art, au moyeu duquel son enfant a recouvré uae nouvelle existence. On lit dans un journal qu'une femme demeu rant en celle ville a été arrêtée le 10 Coitemberg et écrouée le même jour dans la maison d'arrêtcom me prévenue d'avoir vendu un enfant en Hollande. Un concert militaire donné La Haye, en fa veur des malades iodigens dans la province de Gro- ningue et de Frise, a produit a3oo florins. r La gazette de Leuwarde du 7dit Non# pouvons annoncer avec satisfaction que le nombre de malades dimiouo en cette ville ainsi qu'à Dokkum et dans les environs. Mais les rapports de Sneckdo Joure Woudsend et autres endroits continuent d'être affligeans. Dans la commune de Rhynsbourg Hollando méridionale la mortalité frappe principalement de* chefs de famille qui laissent de nombreux enfaua sans soutien. Du îx On écrit de Matines que MM. Ilosselet avocat domicilié eD ladite ville et Claes avocat Anvers qui aux assises dernières de cette province ont détendu pendant 8 to jours Aerkmans fils de meurant Lierre, accusé d'assassinat de la domestiqua de son père lequel fui acquitté ont cité Berkmaua père devant le tribunal de Malices, l'effet de s'y voie

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Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 2