condamner payer leurs honoraires', montant savoir.* pour le premier la somme de il. 12,000 et le second h celle de fl. 6000. On assure qu'il y a déjà constitu tion d'avoué. Journal de communie d'Anvers. Le Courrier-de la Meuse fait le récit d'une ave- nie dont aurait été l'objet un jeuno séminariste de Namur y retournant de Bruxelles où il était venu passer quelques jours en vacantes qui fut arrêté par des maréchaussées sur la rouie près de Sombreffe et conduit, de compagnie avec des malfaiteurs dans, la prison de Genappe, il paraît que ce jeune homme avait négligé de se munir d'un passeport ou d'autres papiers de sûreté telle est du moins la raison alléguée de la conduite tenue envers lui. Les journaux américains parlent avec intérêt d'une expérience hardie que vient d'exécuter a New- Yorck M. E. Robertson, fils du physicien célébré de Liège. Le 2'd septembre il s'est élevé du jardin dit Càstle G.irdrn neuf heures et demie du soir. Tous les bastions et les bords de la mer étaient éclairés par de fortes flammes de Bengale. La curiosité pour -un spectacle si nouveau le reflet imposant de la lumière de la lune sur l'aérostatet l'effet que produisit dans l'air le feu d'artifice qu'enlevait le ballon tout parait avoir excité une vive sensation que justifiait aussi le danger que bravait cet intrépide aéronaute. Le pu blic attendit jusqu'à minuit des nouvelles de M. Ro bertson qui furent accueillies avec des transports d'allé gresse lorsqu'on apprit qu'il était desceudu dans une lie trois lieues de la capitale. Lu canon fnt tiré pour rassurer tous les amis des arts qu'avaient favorisé ce dernier voyage aérostatique fait par M. Robertson avant de partir pour Mexico. Le jeune eeronaute français plus prudent que IMm° Blanchard avait placé ia5 pieds au dessous de sa nacelle, le feu d'artifice considérable qui produisit l'effet de plus curieux et fut aperçu vingt-einq lieus en mer par te bateau vapeur qui se rendait New-Yotk. Gand 12 novembre. Les journaux ont publié diverses mesures prises par la direction da la Société de commerce des I'ays-Bas, dans rjaiérél réuni de l'industrie nationale et de acti onnaires de cette société. En applaudissent la sagesse de ces mesures en re connaissent qu'elles doivent avoir un eifet avantageux, particulièrement pour les actionnaireson péut crain dre qu'elles ne soient pas assex efficaces pour favoriser autant qu'elle peut l'être et autant qu'eilo mérite une des principales branches de notre industrie. L'étranger encombre nos marchés de ses toiles de colon imprimées nous avons des manufactures très- importantes da cet article qoi souifrent de cet encom brement, et pour lesquelles la société ne fait presque rien depuis près de deux années ainsi vivement riva- lisées sur nos propres marchés n'ayant aucune pos sibilité d'exporter chez pos voisins dont les frontières sont rigoureusement ferméestandis que les nôtres sont ouvertes si la société ne fait rien pour ces manu factures ai elle n'exporte pas leurs produits dans des débouchés lointainssurtout dans nos colonies non- seulement il est aisé de comprendre qu'elles doivent beaucoup souffrir mais il est encore craindre que sous ne les perdions comme la province de Hollande perdu celles qu'elle avait jadis comme Leide per du ses manufactures de draps, Harlem ses manufactu res de toile de linet Ulrecht celles des velours qui ont conservé son noih dans l'étranger où on les fabri que aujourd'hui. Peut-être que la direction manque encore de ren- reignemens spr le sort de ses premières exportations eu toiles do coton impriméespeul-êtte même que quelques-uns» de rès exportation! n'ont pas eu tï'ëti de succès il faut bien admettre qu'elle a des raisons de ne pas céder ses désirs bien connus de favoriser également toutes les branches de l'industrie; mais peut, être aussi que la direction oe prend pas assez on con sidération que la Société de Commerce n'est pas simplement une compagnie marchande et qu'elle est de plus et surtout un agent destiné a améliorer les branches de notre économie politique considérée sous ce rapport la'société peut rendre de grands services, et devenir 'rès-produ.ctivomême eu perdant la vente des produits nationaux qu'elle exporte. Un exemple en donnera la preuve r que la société exporte 100 pièces toile» de coton imprimées qu'elle a payés nos manufactures a5 florins la pièce, et qu'elle ies revende ao florins seulementelle perdra 5 flo rins par pièce et en total 5oo fl. mais la matière pre mière de ces 100 pièces, c'est dire le colon en laine n'a pas coûté plus de 3oo florins raison de 3 florins par pièce ainsi l'industrie nationale par son activité ayant augmenté la valeur de cette matière au point do la porter a5oo florins a réellement gagné aaoo flo rins, déduisant de cette somme celle de 5oo florins quO la société a perduil reste un profit net pour la nation de 1700 florins. On peut juger par cet exemple quel haut degré d'utilité la Société peut atteindre par les ex portations quand elles sont en même tems profitables pour elle. Ne perdons pas de vue que la fabrication de loilea de coton imprimées, outre I avantage que nous venons de présenter a celui de donner de l'activité d'antres branches de notre industrie par l'empldi qu'elle né cessite du fer du plomb de l'»llun de l'amidon da la garance et degande substances produites par notre ao!. Nous ne prétendons pas au reste conclure qu'il ne faut pas avoir égard aux intérêts particuliers noua n'avons d'autre intentiou que celle de rappeler qu'il ne faut pas non plus ceder des influences purement mercanùtles et oublier les intérêts généraux. Peut-être ferait-il utile a tous les intérêts qua l'industrie manu facturière eût plus de voix pour appuyer ses droits daaa 1er délibérations qui dirigent les opérations de la So ciété de Commerce, et ses droits ne peuvent être bien appuyés que uar un homme initié dans la connaissance des besoins de cette industrie par sa vocation ou pas-- d'antiennes relations immédiates avec elle. Ypres, 15 Novembre. Son excellence le directeur général de l'instruction publique, des sciences et des arts, dans un rspportfsit au bureau d'administration du collège d'Ypres, a té moigne sa satisfaction particulière M. Altmeyer, professeur de Rhétorique et M- Maertansprincipal pour les améliorations sensibles de l'enseignement - dans ce collège. Nous portons ce témoignage honorable avec d'autant plus de plaisir la connaissance de noa lecteurs, que cet établissement loin de succomber sous les s ecousses violentes qui l'avaient ébranlé d'abord a prospéré et se trouve actuellement dans l'état le plus florissant. Le nombre des élèves est considérablement augmenté depuis la rentrée des classes et l'on s'ap plaudit de plus en plas du mode d'instruction qui y est établi. AFFICHES ANNONCES ET AVI& DIVERS. PATRIMONIEELE LANDSGOEDEREN, Huis en 7lente te loopen binnen Yperen. ï.b Eenen betimmerden grood met twee hulzen en ovenbuur beneveoi 16 roeden 31 «lien gras en hovekens in Voormezeele. a.* Een stnk eaailand met syngel van noorden groot 88 roeden 6a ellen gelegen in gesegd Voor mezeele.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 3