t affaires de la grece. Les IVotizie del Giorno confirment, sur la foi d'une lettre de Cor fou du so octobrela nouvelle que les garnisons égyptiennes de Modon et de Navarin man quaient totalement de vivres, et qu'en outre il leur est dù dix mois de solde. Elles n'ont plus d'espoir que dans la prochaine arrivée de l'expédition égyptienne partie d'Alexandrie, et qui est retardee par de* Vents contraires, De manière qu'on ne sait encore rieb do certain sur l'arrivée de cette expédition. Ibrahim-Pacha était cerné si étroitement Tripolit- sa qu il ne pouvait tenter uae sortie. Les députes grec qui avaient été envoyé Lon dres sont arrivés Nepoli de Romanie pour rendre compte au gouvernement greedet emprunts contractés Londres. Pa\S- bas. Bruxelles i1 novembre. On lit dans le Courrier de In Flandre que MM l'abbé de Smelancien professeur de rhétorique au col ege d'Alost Eugène de Smel.' juge de-paix du canton de Marie lloorebekeet Joseph Poeltnan éditeur de la même ieutlle ont comparu le 19 devant M- le juge d instruction Gatid cause darticles concernant feu l'ex-conventionoel Meaullè Vu le grand nombre de malades Gtoningue, la regence de ladite vtile a interdit de lancer des fusées •te., l'occasion de l'anniversaire de la naissaoce de S. M. la reine. La gasette de Ls Haye donne une notice sur Groaingue, d'après laquelle ou voit que -cette ville et •es environs ont été, diverses époques ravagées par le même fléau qui y règne en ce moment notamment en i45t> i6»3 et«727. Nous nous plaisons faire connaître an publics qu'il vient d être établi Louvain, sous les auspices, de MM. Baud et Jacmartprofesseurs de médecine une maison de santé pour redresier la colonne verté brale dans sod incurvention anormale qui produit des gibbosûés vulgairement appelées bosses. Cette mai son de saoté est spécialement destinée Sus jeunes de- meiselies atteintes dé cette diffotmilé. Le traitement au quel on soumet les personnes qui y entrent n'a pas uniquement pour but de faire disparaître tes gibbositea •t de redresser les malades, il agit encore delà manière la plut heuteuse sur l'état général de leur santé. De faibles pâles débiles et laeguisantes qu'elles étaieot eVant lo régime elles devieonem grasses colorées leur respiration reprend son rbytoie normalet leur digestion se fait avec facilité. Le prix de là pension est fia* x5o fr. par mois, au lieu de 5oo fr-, prit de la pension de Paris et cependant sous aucuu rapport la maison de santé de Louvain ne le cédera a celle dont nous venons de parler. Du ni. Par arrêté.royal du 9 de ce mois, S M. a déclaré non soumis aux droits fixés pour le nou veau canal de la Haine l'Escaut., les bateaux parlant de l'ancien canal de Mon» Coudé et transportant en suite par Condé et le territoire des Pays-Basen des cendant l'Escaut par Gtnd et Bruges, des charbons do terre en France; a révoque, sous çe rapport, l'ordon nance de la Dépoution des états du Hainaut, en date du *4 juin' i8*t>qui avait été approuvée provisoire ment par arrêté royal du 28 juillet suivant et a déci dé que les sommes payées et'consignées en vertu de cette ordonnance seront rendues aux intéressés. Une disposition régulatrice cet égard sera incessant ment publiée. M. le comte Léen d'Unsl vient d'èiranommé chambellan du Rei. Les détenus la maison de force de Gand ont donné 48 fl. 4l cents pour les vict-mes de I épidémie et celle» de l'explosion Oslende. On va élever Hanovre un monument en mé moire de la bataille de Waterloo ce sera une colon ne de 100 pieds de hautpur et de 12 i|2 pieds de dia mètre, surmontée d'une 'Victoire elle aura t56 pieds de hauteur avec le piédestal, sur lequel uhe simple ins cription fera connaître les noms de» Hanovrieos qui ont péri dans cette bataille. Tout semble annoncer que la Grèce est sur le point de voir changer son 6or"t, du moins le bruit court en ce moment a Londres que par l'intervention de la Grande-Bretagiio les affaires des Grecs seront réglées favorablement pour ce b.ave peuple, —.Dans le rapport reçu de la côté d Afrique Lon dres spr le dernier combat soutenu contre les Ashan- tées il est fait mention de forces combinées anglaises, belges et danoises reunis aux alliés indigènes, sous les ordres du lieutenant-colonel Pardon. M, Bailly médecin français, l'an des com missaires envoyés Barcelone pendant les ravages qu'y occasionna la fièvre jaune, eu 1821; est arrivé Bruxelles, ou croit qu'il est chargé par son gouver nement de se reodre Groaingue, pour observer la maladie qui y regne. Un mot sur Groningue. La ville de Groaingue. une des plus belles du royau me a été, d'après le» anciennes chroniques souvent en "proie A des grandes calamité? de la nature de ce lo qui.l'afflige aujourd'hui. En automme r456 elle es suya une peste ou du moins une épidémie laquelle on donna ce nom l'evêque JK ylf y succomba. Eit ili'iJ il y eut une grande mortalité accompagnée pour comble de malheur d une sédition a l'occasion des inhumations dont le nambre était très considérable Il parsitque le transport descadavresetaita'orsinterdU aux Hommes et cette pénible ti< he quelqu'extraor dinaire que la chose puisse paraître maioienanl était exclusivement effectuée par l'autre sexe savoir l'en terrement des corps des personnes d'âge l'avsnt-m di, par des femmes celui des jeunes gens l'après-midi par des jeunés filles Peut re bien est-ce la l'origine de la coutume qui existe encore en ce moment de diviser par jeunes et vieux les liste* des décès. Vert la tin de l'été de 1727 la provi ce de Groningue, ainsi que le districts environnans, fur-nu frappés d'une cruelle maladie qui entraîna plusieu s milliers de per sonnes de tout âge au tombeau au point qu'il mourait Groaingue probablement moins peuplée cet e époque 72 personnes par semaioe; cette épidémie dura jusquea bien avaoi dans l'année suivante Toutes ces maladies, diverses périodes des siècles passés ont vraisemblablement eu les mêmes causes. La situation de Groningue au millieu de ses marais ne saurait naturellement être changée mais on pour rait sans doute améliorer l'atmosphère de la ville et des environs au moyeu du dessèchement de ces ma-a s source continuelles d'exhalaisons nuisibles il s»r it aussi désirer quul mis promptement uu terme aux inhumations dans la ville et surtout dans les églises. Car chaque creusement de fosse dans un pateil temps d'épidémie ne peut produire que des émanations de plus en plus mortelles. On écrit de Lobensteio, 17 novembre que les ttoii» bles qui ont éclaté dans le district sont entièrement apaises i l'affaire s'instruit devant le tribunal, It nom bre des paysans tués par les militaires est porte a 20 et celui des blesses 6o» Le bourgm-stre de Ronne- burg a ouvert une souscritp:on pour les familles deo campagnards quisoit pat méprisé, toit par uu xèle

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Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 3