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nant Coaiin la tête de «on détachementLes cent
hommes n'avaient pu se mettre en route qu'à dix heures
Lorsqu'ils arrivèrent la plage était couverte des cada
vres de leurs camarads expirans. Le baron Roger, ar
rivé de l'iutérienr le jour même, se rendit immédiate
ment sur les lieuxLes cent hommes, renforcés de soi
xante-dix soldats dont on pouvait disposer restèrent
la barre pendant trois jours. On s'observa de part et
d'autre, le sauvetage se termine. On tient alors un con
seil de guerre, et il fut décidé qu'on n'était pas en force
pour attaquer les noirs, et la vengeance a été remise
un autre temps.
Une maison française établie New-Tork vient
de manquer de x5o,ooo dollars.
Du s3, Le nommé Lapotèrequi avait dépoté
devant un commissaire de policeavoir été assailli de
nuit par de malfaiteurs a subi un interrogatoire dans
lequel il a démenti sa dépositionen avouant que ce
n'était de sa part qu'une fanfaronnade-
Il avait déclaré avoir été attaqué snr le boulevard
Bburdon par deux voleurs dont il avait tué l'un et blessé
l'autre dangereusement les détails 'circonstanciés de
ce combat nocturne avaient remplis toutes les feuilles
aujourd'hui ce héros d'un jour a dû convenir qu'il n'a
vait reçu d'autres coups que ceux qu'il s'était donnés
A lui-même.
M. le secrétaire-caissier de l'association des trois
ponts sur'la Seine déclare faux le bruit répandu par des
journaux qu'un particulier a été attaqué par des vo
leurs sur le ppnt des Arts. Aucun accident de ce genre
n'est arrivé sur ledit pont.
L'éditeur dn Constitutionnel et celui de la Nou
veauté sont cités devant 1*1. Leblond juge d'instruc
tion pour donner des renseignemeus sur divers vols
«t attaques nocturnes rapportées dans ces journaux»
Le Constitutionnel dit qu'on continue d'arrêter
chaque instant des voleurs qui se cachent pendant la
nuit dans les rues les plus étroites et les moins fréquen
tées.
On rit de tout Paris. Les vols ont inspiré quel-
quesgailé nos pénis journaux parmi les plaisanteries
plus au moins mauvaises qu'ils débitent chaque jour
nous avons remarqué celle-ci
Sur les billets d'invitation pour les soiréesoo ne
dit plus il y aura un violon mais il y aura une pa
trouille.
Uu a5. On écrit de Constantinople, x'5 octobre
Jamais aucune époque, les Grecs et les Armé*
niens ne furent exposés autant d'avanies et de cruels
traitemens Constantinople. Le sultan a créé un préfet
de police choisi parmi les capidgt-baschi qui est ebar-
R® dit l'ordonoance de faire rentrer chaque choses
dans les bornes respectives. Aucun chrétien ne doit
plus se montrer en public que coiffé d'un bonnet de
peau de bufflevêtu d'une étoffe grossière de couleur
brune et la police a ordre de dénoncer tout individu
portant un béniebe ou mtr.ieau de drap Ho bientôt
l'usage des chaussures sera défendu ers raias. Cet ordre
concerne les femmes aussi bien que les hommes a
désormaisdit en terminaot l'ordonnance tous doivent
•'habiller comme anciennementtoute leur conduite
toutes leurs actions doivent être réglées sur leur dise-
râble condition de rajas aucun ne doit s'en écarter
et tout contrevenant sera puai sans miséricorde.»
On assure qu'il a été question d'axeujélir tout chré
tien être renfermé chaque soir dans un quartier pour
V être parqué durant la cuit.
TRIBUNAUX.
Le sieur Delaunsy a compara devant le tribunal
correctionnel comme préveon de contravention l'art.
du décret du 16 février 1810, qui ordonne que les
hvres étrangers introduits eu France soient revêtus
d une estampille. M. Delsnnay avstt mis en circulation
les OEuvres de Paul-Louis Courierimprimées h
Bruxelles. M° Renouard a défendu le prévenu. Le tri
bunal a condamné Delannay un fr. d'amende et aux
fraiset a prononcé eu outre la 'confiscation de l'ou
vrage.
PAYS-BAS.
Bruxelles x5 novembre
Noos avons sous les"yeux un nouveau journal anj
glais, the Atlas contenant seize pages gr.kJ in folio-
imprimées sur magnifique papier vélin, d un format gi
gantesque, et au moyen d'une machine vapeur. Outra
la politique et la littératurece journal traite du com
merce, des sciences et arts et des modes dont il con
tient les gravuresainsi que des iostrumens de méca
nique etc.
On mande de Weimar que les deux princes de
Prusse Guillaume et Charles y sont arrivés le 7, et qu'il
n'est plus un mystère que le dernier épousera la prin
cesse Marie, fille aioée du grand duc. Le duc Bernard
de Weimar général au service des Pays-Bas, est pa
reillement Weimaroù il compte passer l'hiver et
où il emploiera ses loisirs mettre en ordre le journal
de son voyage dans les Etats-Unis de l'Amérique.
On mande des frontières de Pologne, du 10, que
le prince de liesse-Homburg, ambassadeur ex traordi-
daire d'Autriche la cour de Russie, y prolongera son
séjonr jusqu'à l'arrivée du comte de Lutzow, nommé
ambassadeur ladite cour, et de lord Penharsr, am
bassadeur anglais. Ce dernier passera dit>oo, Vienne,
pour se concerter avec le cabinet d'Autriche au sujet
des affaires de la Grèce.
Un kiaja bey est arrivé le 4 Jassy venant de
Constantinople et allant Ackerman avec la ratification
du traité conclu dans cette ville entre les négociateurs
russes et turcs.
On écrit de Constantinoplea6 août t Malgré
le nouveau triomphe du grand seigneurdont on doit
admirer l'énergie la crainte de l'aveoir se peint sur toutes
les figures, et le séraskier lui-même est fort inquiet
un autre fait marque encore l'embarsas où se trouva
la Porte. Le reis-elfendiqui peu auparavant était
plein d'indignation contre M. de Minciaky, est entré
avec lui eu des communications fréquenteset lui a
notifié qae le sultan désirant rétablir des relations
amicales avec la Russie ne voulait plus en entretenir
avec l'ageat persan Daud-Aga contre lequel S. H. est
fort courroucée pareequ'il est chrétien et peice qua
le schah l'appelle padi-schah dans les instructions remi
ses cet ageot. Eu effetDaud-Aga n'a pas été reçu
depuis par le reis-eiiendi.
Des nouvelles reçues de l'Orient disent que le ba
teau vapeur acheté par le gouvernement grec se serait
emparé us dsux navires égyptiens chargés de vivres.
Vpres, 3o Novembre.
ttS* Le soussigné ne saurai se dispenser pour satis
faire s nombre de curieux qui désirent savoir de qui
sent les vers inséré dans le PropagateurN* 89 du
11 novembre dernierfait l'honneur do M. Carton-
Bynderich notre très respectable Bourguemaître, ont
été lait mon invitation par un de mes ci-devants ré
dacteurs le Ch. L. L. D. W.
R. G. M.
Hier sg on a trouvé a l'entrée de l'Hôtel d»
villeun enfant mortqui paraissait avoir ciuq
six mois
Le projet de la loi portant des changemeus au tarif
des droits d'entréede sortie et de transit, se composa
de 2 articles. Voici un extrait du premier.
Machines et mécaniques l usage des fabriques et
manufacturespour autant qu'elles ne tout pas impo-