ANGLETERRE. Londers x décembre Par voie extraordinaire Depuis hier nous avons reçu des nouvelles d'une grande knportauce de Lisboone. Les rebelles la constitution portugaise sont entrés dans leur pays les prmes la main par la province de Tra-los-Montes. Comme cette invasion ne peut être qu'une suite des machinations de l'Espagnemalgré les arrangemens politiques qui existent entre lea deux gouvementens on peut juger des sentimens du gouvernement du Por- tugal. Cette affaire parait avoir excité ailleurs one sen sation convenablecar la nouvelle étant parvenue Paris par la Télégraphe on assure que des ordres ont été donnés pour le rappel Immédiat de l'ambassadeur français de Madrid afin de faire connaître de la ma nière la plus formelle jusqu'à quel point la cour de France desapprouve la conduite perfide de l'Espagne. Nous devons ajouter que nous désirons que la France rappelle son armée au lieu de son ambassadeur, et alors que Ferdinand attaque aet voisins a'il le veut. Le seul moyen d'assurer la paix de l'Europe c'est de retirer de la Péninsule tes forces anglaises et fran çaises eiviles et militaires.- autrement nos clients) respectifs pourraient bien forcer leurs patrons prin cipal.s prendre part des disputes qui pourraient se terminer par de plus grands malheurs. A l'occasion des événemens qui ont lieu main tenant cp Portugal Le Times se prononce vec force contre !a marche des troupes françaises en Espagne et contre le séjour qu'elles y font. Du 3. S. M* s'est rendue mercredi au thé&tre royal de Covent Garden. La réception qu'on fil au roi son arrivée dans la loge ne peut être comparée, pour l'enthousiasme qui l'accompagnait, qu'au con cours immense de personnes que l'espoir de jouir de sa présence avait attire cette occasion. S. M. reçut avec la plus grande satisfaction ces marques de l'atuour de ton peuple et la joie qu'il en ressentait l'engagea même se joindre au chorus de l'air nule brltannia que presque toute l'assemblée chaula de concert. L'or- cbestre exécuta aussi plusieurs fois l'air God savelhe ftng. L'ambassadeur de Franco a eu une conférence avec M* Canning. Le Ti/nét s'occupe beaucoup depuis quelques jours de la position de l'Angleterre l'égard de la France de l'Espagne et du Portugal. Il se plaint do la complaisance avec laquelle son gouvernement a Souffert que les plus beaux ports et les plus fortes pla ces de l'Espagne fussent occupés par des garnisons françaises ce qui fait que i4 millions d'Espagnols sont fournis de production de l'industrie française au dé- triment de celle des Anglais. Cette occupation établit en outre dit-ilune ligne de circonvaîlalinn autour du Portugal sur tous tes points duquel des complots èt des insurrections tramés par les jésuites de France et d'Espagne peuvent être mis en jeu contre un fidèle àllié de l'Angleterre. Indépendamment de tout cela il y a un germe d'hostilité qui couve contre l'Angleterre jusqu'à ce que le temps soit venu et il nous semble approcher rapi dement, quand nous voyons s'elever entre l'Angleterre Cl les Etats-Unis des questions quipour être résolues demandent plus d'adresse et de fermeté que n'eo a montré jusqu'à présent notre département des afifaiies étrangères, (Le Times veut parler du différend qui existe entre les deux états relativement la fixation des limites et pour lequel l'Angleterre vient d'envoyer en Amérique un négociateur spécial Si donc il reste une étincelle de dignité daus i'àme de net miniumqu'ils. insistent pour l'évacuation immédiate de l'Espagne par les forces françiises. Nous convenons qu'on en a luisié échapper ta meilleure occasion ,- mais celle qui se pré sente est meilleure qu'aucune qui pourra se présenter plus Uni. La nation anglaise toute entière-est d'ac cord avec les ministres. Nous avons loui I eu de croire que le peuple de la péninsule est fatigue de sa condi tion dégradante.» FRANCE. Paris 3 décembre. Le total de liquidations en vertu delà loi d'indem nité, dont l'msciiplion n été autorisée jusqu'au i.er décembre, présente en capital 38^,ix5,x45 fr.81 c. en renies t i,6t3,8xx. Les départs des quarante-cinq mille jeunes sol dats de la classe de i8^5 doivent s'effectuer du 18 au 3i décembre ils sont destinés remplacer, dans lea divers corps de l'armée, ceux qui vont recevoir leur congé. Ce nombre forme précisément les trois quarts du cootiogent fixé par la loi du 9 juin 18x4. Il résulte d'un relevé-exact du Journal de la librairie sur la librairie gravure et musique la fin du mois d'octobre 18x6 dixième mois de l'année, comparé la fin du même mois i8s5 que pendant les dix mois écoutés de 18x6 il a paru 6,8o5 ouvrages imprimés, biochures, etc., non-compris les journaux 870 gravures et 310 pièces de musique. Leur nom bre pendant les dix mêmes mois corrrspondans de i8a$ avait été de 6,1x1 livres impiimés 711 gra vures et X7S pièces de tnosiqua. C'est donc en 18x6, 634 articles de librairie, i5g gravures et 35 pièces de musique, de plus qu'en i8x5, Noos empruntons au Mercure du dix-neuviè me siècle les détails d'une alfaire malheureuse qui vient d'arriver dans uoe ville de l'ancien Artois. M. de S...Icapitaine dans un regiment de cava lerie en garnison Cy fit la connaissance de Mlle Debjeune et belle personne appartenant uoe famille recommandabie, M. de S....Ivivement épris de cette demoiselles'en fit aimerpromit de l'épouser et la séduisit, lorsqu'il quitta C-...,.,. pour se rendre IIMlle Debétait enceinte. L'épo que du mariage fut Gxé six mois. Le terme arrive, Mlle Deb. et sa mère se rendent II....recismeot l'exécution de la parole donnée. Mais M. de S....t parle des obstacles qui s'elèvent du côté de sa famille elle est uohle et peu riche; Mlle Deb. n'est ni riche, ni noble comment, avec elle pourront-ils tenir dans le monde un rang convenable Mm* Debet sa fille se retirent Abbeville, espérant encore ramener M. de St des sentimens honorables. Le frère de Mlle Debinstruit des obstacles qui s'opposeut au ma riage de sa sueur envoie de C une renonciation formelle tous les biens qu'il peut prétendre de la maison paternelle il en fait don sa soeur; de son cô» t Mlle Deb,.... olfre de se retirer C..,aussitôt qu'elle aura le litre d'epouse aucune de ces proposi tions n'est acceptée. Alors M. Deb.... annonce qu'il" part pour venir demander raison de tant d'outrages. Mlle Debque cette menace eifraie pour son amant part l'insu de sa mère artive la nuit Saint-A.-..., y laisse la voilure qui l'y a conduite entre II...... obtient de M. de S.. t qu'il s'absenlé pendant quel ques jours et repart aussitôt. Mais en sortant de la ville elle se trompe de route prend le chemin de Saint-P.. revient sur ses pas et le lendemain malin elle est trouvée mourante dans le ciméliere d'il. eeae Des passant charitables la transportent chez Mlle Pr...« dont les soins empressés la rappellent la vie. Cependant M Deb.... arrive IItrouve le ca pitaine partil'attend intéresse en sa faveur tous les olûcteis du régiment. Le colonel donne l'ordre M*

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Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 2