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ITALIE.
Momea2 novembre.
On vient de publier des lettres apostoliques de S. S.
•n forme de bref du il' septembre, qui approu
vent ei confirment les règles et constitutions d# la con
grégation dite des piètres séculiers ablats de la bien
heureuse Vierge-Marie, Les fondateurs de celte nou
velle congrégation sont deux prêtres piémontais Pie-
Bruno Lanteri et Jean Reyuaudy qui en prêchant et
catéchisant se sont fait une si grande réputation que
Iilusieurs évêques ont sollicité pour leurs troupeaux
a faveur des travaux apostoliques ces deux hommes.
Les règles de celte société établissent quatre voeux
simples et perpétuels ceux de chasteté de pauvreté
d'obeissance, et de persévérance daos l'institut, voeux
dont peuvent dispenser seulement le chef de la congré
gation qu'ils appelleqt recteur majeuret le souve
rain pontife.
Le but de l'association tend h ce que tous ses mem
bres ne forment qu'un seul corps, fournissent surtout
des secours au ctergé soit pour la réception des ordres
soit pour le soin des a mes, qu'ils fasseut des missions,
avivant la méthode proposée par Si-Ignaceet qu'ils
travaillent disséminer et répandre des livres d une
saine doctrine.
Le St. pere déclare qu'en accordant cette approba
tion et confirmation que les deux fondateurs étaient
venus solliciter Rome, il a égard la demande du
vénérable évéque de Pignerol et aux bons offices du
toi de Ssrdaigne Charles- Félix dans les étala duquel
eel institut a pris son origine.
Trieste 37 novembre
On avait reçuh Syra, la nouvelle qu'Ibrabim-pa-
eba avait laissé àTripolitxa, une garnison de 2000 hom
mes, et s'etant avancé jusqu'à deux lieues de Napoli
deRomanie; on ignorait la direction ultérieure qu'il
avait prise. De nouvelles mésintelligences avaient éclaté
Napoliparmi les Grecs, et quelques personnes y
.avaient perdu la vie. On ne savait rien de positif sur
l'escadre égyptienne d'Alexandrie qu'on attend tou-
jouis en Moiée. La citadelle d'Athènes continuait
être bloquée par les Turcs.
La flotte du capilan pacbapar son inactivité, a
perdu toute une compagnie; les points qu elle avait
menacés ont été laisses intacts, et Samot n'a rien souf
fert des Turcs. On est dans le Levant fort curieux
de savoir quelle tournure prendra le sort de la Giéce
par l'intervention de l'Angleterre et d'autres puissances,
attendu que les propos du commodore Hainilion font
supposer que des négociations cet effet sont réelle
ment ouvertes.
ALLEMAGNE
Francfort5 Décembre.
Le Spectateur oriental du a y octobre raconte
qu'un complot tramé par des chefs de janissaires
Cognia dans l'Asie-mineure a été découvertet que
80 des principaux coupaL'es ont été saisis et décapités
dans la ville même d'autres qui s'étaient enfuis ont
été arrêtés et ont subi le même sort. La polies est aussi
active qu'ombrageuseLe nouveau système s'organise
aussi dans l'Asie-mineure; une espèce de conscription
atteint tous les jeunes gens les hommes mariés ne sont
point admis s'enrôler.
ANGLETERRE.
Lanciers5 décembre.
Le brait a couru hierla fia de L bourse, qu'un
exprès était arrivé de Paris, avec la oouvelle que le
roi Charles X allait publier une déclaration portant
que bien qu'il soit nécessaire pour la Francede
maintenir la tranquillité en Espspie elle n'avait pas
la moindre intention quelconque d'intervenir dans le
système adopté en Portugal.
Du 6 On écrit de Liverpoo!le décembre que
le navire The Canada Vient d'arriver de New-Yorck
après un traversée de 18 jours. Un fils de Lucien Buo-
naparle est au nombre des passagers.
Le Mbrrung- f/érauld a reçu de son correspon
dant Madrid les détails suivans.
La guerre des guérillas qui a /ait tant de mal aux
troupes de Napoléon est employée par les anli-cons-
titutioneis dans le Portugal. Leurs guérillas oot attaqué
dans la province de Tra-los-Montes quelques détache
ment de la régence. Les prisonniers faits par les Ail-
guelites ont été amenés à.Carvajaleset de là envoyés
Zamora. Le Correspondant assure qu'il existe par
mi les réfugiés portugais beaucoup d'union et d'en
thousiasme.»
Les nouvelles reçues do Portugal hierpar la
voie de France annoncent qu'on avait de grandet
appréhensions relativement la fidélité de l'armée
poriugaise au nouveau système. Ou se fie principale
ment sur les milices mais on les croit trop faibles pour
résister leurs adversaires si ta lutte a lieu. Eu consé
quence chaque jour rend plus nécessaire d'après
l'avis des Portugais le secours d'un corps de troupes
anglaises et on a des raisons pour croire qu'on a fait
récemment des demandes urgentes d'un pareil se
cours. Tunes
Le célèbre sculpteur Flaxman est mon hier Lon
dres, l'âge de 72 ans.
On rapporte dit le Morning-Chronicle que
S. M. fit dernièrement sir Walter-Scott la proposi
tion d'écrire l'histoire du règne de Georges III en
l'assurant qu'il aurait cet effet un libre accès aux ar
chives royales pour y puiser les renseignemens néces
saires. Sir Walier Scottdit-ou, refusa cet honneur,
ajoutant que cette tâche était au-dessus de ses forces.
Mormng Hétald se plaint du grand nombre do
vols qui se commettent presqu'aux portes de Londres,
Maigre les ordres positifs du roi d'Espagne aux au
torités des frontières de ne pas aider ni protéger les
révoltés portugais, mais de les désarmer, de lea éloi
gner de la frontière et de les disperser et de ne pas
prendre part aux mouvemsns hostiles contre le Por
tugal.* les faits démentent les déclarations qu'on a faites.
Loin de désarmer les révoltés portugais, de les éloi
gner des frontières et de les dispersertout le monde
sait maintenant qu'on leur a permis de conserver leura
armes qu'on les a fait rester auprès de la frontière, et
enfin qu'on les a organisés et fait marcher contre lo
Portugal de plusieurs pointsavec le concours des au
torités neutres de l'Espagne.
Cet acte de la part rie l'Espagne est un acte d'inva
sion ouverte une attaque manifeste contre on allié de
l'Angleterre dout nous sommes tenus par la foi dea
traites d'après l'aveu du minisire lui-même de dé
fendre les intérêts devoir dont ce gouvernement no
peut éluder l'accomplissement en écoutant des protes
tations impudentes de neutralité. Il en est de même
par rapporta la France.
Elle a rappelé ton ambassadeur.
Qu'est ce que cela nous fait, a-t-elle rappelé ses
troupes, ou même un seul homme Non, elle occu
pe militairement l'Espagne sa capitale ses ports et
ses forteresses, Elle fait que tontes troupes espagnoles
sont disponibles pour une attaque sur la frontière du
Portugal auprès de laquelle ce» troupes sont assem
blées en plosieurs corps d'observaiiou pour appuyer
et renforcer les révoltés.
Toute l'affaire entra les court do St-Jemes et lea
Tuileries, peut se réduire un seul point.
M. Canning n'a qu'à dire M, de Vîllèle; vous po«