t faut mourir, et pouvait-tu succomber pour une plut belle cause. 1 Le nombre des anciens janissaires exécutés bicr et aujourd'hui dans les rues de Constantinople a été de i4* Du 14. Un tartare est arrivé hier de Candie avec de sacs d'oreilles. Un autre arrivé d'Ezxeroum le 7 a apporté la nouvelle d'une grande défaite essuyé par les Persans, et de la iuite du prince Abbas-Mirza jusqu'à Tauris. Le caprtan-pacha est rentré aux Oardannelles t il est entendu dans cette capitale au premier vent du sud. On sait qu'il ne ramène avec lui qu'ooe partie de la flotte et que le reste, avec le capitan-bey ou vice» amiralest dans les ports méridionaux de la Morée sous les ordres d'Ibrahim pacha. M. Siraiford-Canning avait fait remettre su reis» etfendi le protocole des conférences qui avaient eu lieu Saint-Pétersbourg entre M. de Nessehode ei le rluc de Wellingtonau sojet des affaires des Grec*. Ce protocole était accompagné d'une instruction con fidentielle M. de Chaberldrogman de l'ambassade anglaise probablement dans la vue d'instruire préala- blement la Porte que toutes les puissances européen nes feraient eu commun des démarches eu faveur des ■Grecs. Cependant les autres ministres des grandes puis sances n'ont pas encore reçu leurs instructions cet -égard et le ministre anglais agit isolément jusqu'à pré sent. Il parait cependant que la cummunicaiiou offi cielle généralement connue portant que M. Canning, pendant son séjour Paris a fait au sujet des Grecs des ouvertures qui ne sont susceptibles d'aucune in terprétation équivoque a fait une grande impression sur le reis-tfièndi. Plusieurs circonstances doouent iieU H* ovnisw <j*oo l« ditnn Juîl CCiiof 812151 fUf CC poioL Du 16 Par voie extraordinaire L'ambassadeur anglais, dont le drogman M. d« Chaberta eu avec le reis-effendiplusieurs confé rences où la question grecque a été traitée d'une ma nière confidentielle, expédie l'instant nn courrier extraordinaire pour Londres. Un conclut de diverses circonstances que la Porte se montre plus disposée un arrangement relativement la Grèce. Du 17. Le sultan donne une signification ter rible au mot discipline ses nouvelles troupes ne sont que les bourreaux de tes sujets. Plus de 10,000 tna- hometans zélés ont été mis mort, depuis le ai oc tobre jusqu'à ce jour. Tandis que beaucoup de monde pense que le sultan atteindra son but par l'effusion de sang, les Francs de Péra commencent croire qu'il éprouvera tôt ou lard le sort du sultan Sélim. GRECE. Correspondance particulière. Le 16 octobre, Ibrahim-pacha se trouvait trois lieues d'Argos, sur le chemin de Coiinthe il conti nuait battre le pays en tous sens. Dans une de ses excursions vers le Magne, il avait pris et fait fusiller le capitaine latrako, l'un de ceux qui avaient été échangés contre le pacha Ali, retenu long temps Kapoli.II faisait transporter des vivres Tripolitzs SI était sans argentet set troupes n'étaient pas payés. On disait qu'il ne reviendra Modon que lorsque des fonds qu'il attendait d'Egypte loi seraient arrivées. So- limao.-bey f le colonel Sèves était dans cette dernière ville depuis cinq mois; >1 y avait le aième temps qu'il n'avait vu Ibrahim-pacha. Coletti est parti pour Schiato il va proposer Caratasso de se porter sur Talente il dispose cet st- fat 20,000 piastres que lui a donné M. d'flarcoorl. Le colonel Voutier, récemment arrivé de Paris, doit appuyer cette diversion avec son régiment quileao octobre était composé de M Raflenet auteur d'ua Voyage en Grèce, d'un autre officier français et de 27 homhies. La flotte grecque a quitté les eaux de Satnos. Les habitans viennent la côte d'Asie chcribcr leur sub sistance. ffapolï de Bornante 13 octobre. nouveau style.) Le comité de l'assemblée nationale.f'U commission des treise J a reçu par un bâtiment anglais entré hier au soir dans ce port, nue lettre de l'ambassadeur bri tannique Constantinople sir Stratford Caoning qui lui annonce qu'il a reçu les instructions qu'il at tendait relativement un accommodement entre la Porte et la Grèce ainsi que l'ordre positif de faire au ministère turc de propos lions fondées sur les réclamati ons des Grecs que les négociations devaient être ter minées le 7 octobre et que lui M Caoning informe rait aussitôt le comité du résultat que dens le ces d'une issue pacifique de ces négociations l'ambassa deur russe se rendrait duectement d'Akkermano Constantinople pour terminer les affaires grecques aussi promptement que possible Cette lettre aurait été signee Votre ami et serviteur Stlitc.-Canna PORTUGAL. Lettre particulière. Lisbonne 28 novembre i8i5. Des nouvelles arrivées avant-hier d'Eivas annon çaient que les déserteurs portugais, infanterie et cava lerie, aimés et montés étaient sur les (routières. Celles d'hier annonçaient leur entrée Villa- Viciosa accom pagnés de deux pièces d'artillerie. Ils avaieot snrpris quelques hommes du 7* et avaient pris quelques baga ges. Aujourd'hui et demain notre garnison repaît pour l'Alem-Tejo. On a donné ordre au commandant de la'Beira qui peut avoir a ou 3000 hommesde mar cher sur les réfugies* Hier ces nouvelles sont arrivées sept heures do malin et neuf heures l'ambassadeur d'Angleterre a eu avec la régente une loDgue conférence laquelle a été appelé tout le ministère. On m'assure que Don- Fraucisro d'Almeida a fait dire l'ambassadeur d'Es pagne que ces fonctions avaient cessé. Le ministère ne parait pas tiès-effrayéce qui lais se supposer qu'il compte sur l'Angleterre. Si les trou pes qui en ce moment marchent sur les révoltés se battent contre eux l'alfaire sera terminée tout de suite, mais si au contraire ils joignent les autres, ils pourront dans très peu de jours être aux portes de Lisboane que nos milices ne détendront pas. Autre lettre. Les réfugiés portugais sont entrés par Villa-Vicioss et par liragance. On les dit battus dans le nord mais dans le midi ils n'ont pas trouvé d'opposition. On fait marcher le» garnisons de la Beira et celle de Lisbonne. On assure que le ministre des affaires étrangères a fait dire l'ambassadeur d Espagne que ses fonctions étaient terminées. LEtoile ITALIE. Trieste 3o novembre Un navire venant de Tschesméentré ici aujour d'hui après un trajet de huit (ours, s'est trouvé le 23 octobre pendant la nuitla hauteur dn cap Sapien- za au milieu de la flotte égyptienne forte de too vais seaux de guerre et de transports. Elfe attendait le jour, pour entrer Navarin; On avait reçu Livcurne par un navire arrivé en neuf joura d'Alger la nouvelle qu'une frégate et une goélette françaises de Toulon s'y étaient rendues pour demander su dey la restitution des prises de tâlimons et d'équipages romains faites pendant ces derniers mots mais le dey avait refusé de rendre les hâtimeos et les cargaisons eu faisant observer que s'il devait

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Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 2