a doit ensuit» avoir pris le commandement delà forte resse, quiaprès la mort de Gouraavait été provi- «oiremeot confié un certain .Maurojanni. ANGLETERRE Londers 3o décembre. Les dernières nouvelles de Portugal reçues par la voie de Paris sont loin d re satisfaisantes. Il est craindre que les germes d une longue guerre civde n'aient été jete's dans ce pavs et qu'au milieu des vicia - situdes d'une lutte prolongée, la cause de la liberté n'y coure des dangers sérieux. Courrier.) Par voie extraordinaire. L'état du duc d'York continue d'être alarmant: S. A. K. a passé une mauvaise nuit; mais on pense que S. A. est-un peu mieux ce maiin. Ou envoie souvent des exprès au roi pour lui communiquer l'eial du duc d York Il a été ouvert ici des souscriptions en faveur des artisans qui par suite des circonstances du temps se trouvent dans le besoin. Le roi afin de favoriser ce but philantroptique a écrit aux aicbevêques deCan- loibery et de Ymk de faire de semblables collectes. Tout démontré jusqu'ici que les ministres de Trance et d'An^leierce ont eie d'accord et qu'ils avaient la môme opinion quant aux différends élevés entre l'Espagne et le Portugal, el quant la nécessité de réprimer les ac'os d'agression i.ommis «ontre cette dernière puissance. Quand on pense aussi que la cons titution po'tugaise emane de l'autorité légitimé, du souverain lui môme on ne peut avoir aucun doute de l'approbation de la Russie, de l'Autriche el de la Piusse. En effet, il ronvtendrait autant que Ferdinand attaquât la constitut ou fi ai.ça'.se «ont la charte a été donnée par le feu roi que d'attaquer la constitution portugaise imposée to sujets par don Pedro. Les nouvelles particulières reçues Londres hier vendredi assurent positivement qUe I ultimatum anglais a été accepte et que F<rdtuand signe l'ai- ceptation de sa propt main. Des exprès sont arrives de Berlin el de Vienne par lesquels on apprend les seniimens ^dc ces cours par rapport au message du roi et a l'intervention de l'Angleterre dans les aftaiies du Portugal. Ces cours aunt paifaitemenl d arcord du on avec ce pavs. l'oute la conduite du cabinet autricb'en, par rapport au prinre Miguel l'a iden: fie avec l'etal actuel des af faires du Portugal et la Prusse occupe une position trop peu importante dans la poliiique européenne pour oser résister la volonté de l'Angleterre. On n'a pas pu rerevoir encoie des assurances sem blables de S. Pelersbnurg mai- le langage et la con duite de l'ambassadeur tusse Paris laisse peu de rai son de douter sur ce point. On dit que les sentimens de l'empereur Nu olas oui pris une tendance aux insti tutions libérales depuis les découvertes extraordinai res qu'oïl a faites dans l'enquête établie sur les événe- uiens de la dernière conspiration. On dit que l'empe reur n est pas seulement bien dispose sanctionner re qui a eu lieu dans le Portugal mais qu'il ne refusera pas recas de besoin de se pièter a l'établissement en Espagne d'un meilleur ordre de choses, et qu'il est co vaincu qu un gouvernement despotique tel que celui de i'Espagne est un deshonneur pour I Europe civtli »ee. Vîmes, m. déboursé-^ FRANCE. Paris i Janvier. Les pro'estans qui demeurent Avignon viennent d obtenir du ministre de l'intérieur conformément l'article 5 de la charte l'autorisation d'y erexcer leur culte* Le pi0,01 de Ici sur la prease dit le Journal 1 des débats a surpasse'nous sommes obligés d'en convenir .les craintes des amis des libertés publiques el, nous le dirons avec la même cO'ifiaoee, les espé rances mêmes de leurs etinemis mais ne perdons pas courage. Il y a loin d'un projet ministériel une loi, On écrit de Madrid sous la date du aG décem bre Le marquis de Chaves a voulu attaquer la ligne du Tatnégo mais il a été repoussé avec perte. Uo incendie violent a dévoré dans la nuit du a3 la belle fabrique de fils métalliques qui était établie Beaunao Rhône et qui appartenait M. de Vtlleite. La perte est évaluée environ aoo,ooo fr. Les hâtitnens étaient assures* L'éditeur responsable du journal intitulé le Courrier français est cité devant ie tribunal correc tionnel pour le samedi 6 janvier comme prévenu d'avoir excité la-haine et au mépris du gouvernement et d'outrages envers l'un des ministres du r oil'occa sion de 5e9 fonctions en publiant dans son numéro de ce |our l'article iulitule du projet de loi sur la presse. Le Courrier s'abandonne toute l'indignation que lui i .spire cet étrange projet. Voici quelques traits de cet article. Le ministère a tait un miracle il a trouvé moyen d'augmenter ses titres l'animadversion publique, il s'est montré plus hostile la charte, plus ennemi de la France plus savent en oppression en atbitraire en fraude, qu'on n'avait ose le prévoir. Des hommes graves tomme ceux qui siègent dans les deux ihumbreg ne doivent pas s'abaisser remuer de telles turpitudes. Enfin le journaliste conseille ses ronfièi es si ie projet était adopte ce qui lui par.lt impossible d'a bandonner leur profession plutôt que de sanctionner la loi en se soumettant ces exigeantes el ces entra ves dont on veut 1rs flétrir. On vient d'tntimar l'ordre ton* les cabinets littéraires lie Lyon, qui n'ont p-urti de brevet delibrai re de fermer avant le G janvier prochain On écrit d'Alexandrie Egypte le *i6 novem breque le p«cha, en considération das malheurs que le commerce a éprouvée par la guerre avec la Grèt» et par la crise commerciale qui en a été la conséquent a venait d'abandonner le monopole du commerce do I Egypte qu'il exerçait pour son compte et qu'il fa vorisera désormais lus ac bats «t les ventes des négociai s particuliers Du a. Les journaux continuent leurs sorties conlie le nauveau projet de loi sur la presse, qu'ils ap pellent le projet Poyronnet. Le Journal du Commerce dit que le projet a révol té toutes les opinions; en effet tous les journaux l'atta quent '.'envi IVxeepiion d'une ou deux feuilles ministérielles. L'Arislatque dit énergiquemeut qu» c'est uu acte de detnence, un ignoble travail. Le Courrier fait connaître que plusieurs impri meurs de la capitale se sont rendus hier matin chec M Casimir Berier pour lut recommander la défen se de leurs droits et pour lui remettre des uotes suc l'absurdité du nouveau projet de loi qui menace leur iudustiie. Un juif de Uaguenau viant d être baptisé Lille. Deux pei.-orim-s not .bits lut ont se.\i Je parrain. Il a deux frères dont l'un est rabtn et l'autre sert daf la garde royale qui vont dit-on, imiter cer exemple. Le "jy un sergeant de greoadiet I ou 4 Ie dé roté de la légion d'honneur n été lue en duel d'un coup de pistolet par un-sergeaut ma|oi Bordeaux. Le malheureux qui est reste sur le carreau et ait ua excellent sujet I

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Le Propagateur (1818-1871) | 1827 | | pagina 2