FRANCE.
S* y
dan» le royaume de Naples atiralieu vérs 1a mi-avril
ces troupe* formeront sur le Pô un corps d'observation
qui restera encore quelque temps sur le pied de pierre
•u» frais du roi des Deux-Siciles, pour pouvoir é'oul-
fer dans son germe toute tentative révolutionnaire dans
le royaume de tapies.
ANGLETERRE.
Londets 3o décembre
L'état dn duc d'York est toujours le m Aine S. A. R
a pris quelques boissons fortifiantes elle a eu quel
ques montées de reoos; mais il n'y a aucune améliora
tion dans son état. Tous les princes de la famille royale
•ont venus visiter S. A. La princesse Victoil» pour la
quelle le ptincea toujours eu un attachement partiru-'
lier lui a apporté un bouquet compose des fleurs les
ftius «ares; il a patu vivement touché de celle attention.
Les médecins ne quittent pas un instant le malade la
fouie qui se pressait autour de son hôtel d Arlitigion-
■ireet commences diminuer.
La (Jatctle de Lisbonne ild art parle de I» ré
volte du régiment de milice de Guarda les milices
de Tondella ont imité la conduite (les milices de Gu-
•tda elles ont proclamé roi D. Miguel et ont établi
tioe junte.
Londres, 5 janvier.
La re'ponse aux information» sur l'état de santé du
duc d York émit ce matin et cet après-midi qu'il n'y
pus eu de changement Cepindant en dii qu'hier
au soir A. R. était un peu mieux, on e'st néanmoins'
dans les plus vives alarmes. Des eiprèi sont envoyés
toutes les demi-heures Windsor.
Le Patriote de Dublin du 3t décembre ne
s'étonne pas que les bruits ridicules d'uneinsur-'
reelion en Irlande ce bruit a été répandu jusque sûr'
le continent q-.« les agitateurs font coUrtr Londres,"
ti'aient été momentanément crus, lorsque nous voyons
dit-il, une partie de la presse de ce pays ci scn-'dl-
sant seul, royaliste et même, protestante représenter
constamment chaque rixe particulière comme un ef-
fet de I esprit de parti ou comme étant d'une nature
politique ou religieuse. An nom de sens commun les
srntimens du christianisme part quels peut être le
but ou- l'utilité d'un tel déguisement de faits? quelles
doivent être les conséquences d'unu conduite qui attire
le leu de la discorde qui existe entre deux partis dfja
trop irrités quris peuvent être les eff, ts d'un te! pro
cédé Est-ce de prouver la nicessité de cotiser ver en
vigiuur le rode pénal Certes un état de choses tel
qu on le dépeint est encoie une preuve qu'un système
q^t [iroduil de tels excès devrait être changé. Mais
pourquoi dénaturer ainsi Ie3 laits qu'en résuhe-t-il
un surcroit d'animosité d'amertumes et de souj çor s
dans une société qui n'est de-jà que trop désunie. Un
tel état de eboses peuttil durer assurément non
Quel parti nous resto-J-il donc prendre celui de
rétablir le code pénal Il foudraii autant nous prope
ser I heplarcLiç. Les progiès de la civilisation sont uop
g.ands pour qu'on puisse rétrograder. Il ne reste que
deux partis prendre, émanciper ou exterminer. Quel
parti prendront les chrétiens? lelui d'émanciper. A au
tre parti a été recommandé par la presse incendiaire.
S'adresser la sensibilité ou la raison des Suis-
set littéraires, c'est laire des «fions inutiles, mais
nous non» adressons ceux qui encouragent de tels
journaux et nons leur demandons comment les ex
agérations et les faux exposés pourront accroître leur
bonheur particulier Le s Irlandais d'un rang res
pectable, soit en vide oui la campagnesont jnr:
•*il»bleme%t eBtoures d'une population catholique
cepe ridai t ils rr coi vent, chex eux des papiers dont le
but est d'exciter ces passions qui si elles n'étaient
aussi enflammées testeraient, assoupies ou peut êti«
seraient e^iotet.
Paris 4 janvier.
Si l'on en croit les bruits répandus dsns pta-
i- s'eurs salons, l'audience diplomatique qui a eu lieu le
•ter. janvier, l'occasion du nouvel an S, M. après
s'être entretenue avec les ambassadeurs d'Autriche et
de Naples aurait passé devaui M. le duc de Villn-
Herruosa Sans loi adresser-la parole. Lss personnes
qui expliquent tout, avaient attribué d'nborrl cette ma
nifestation du déplaisir royal a la protestation de M
le baron de Damas la chambre de pairs protestation
que I on assurait avoir été redigée dans les termes lé»
plus vtls. Mais les nouvelles qui annoncent la résistan
ce du cabinet espagrioi'aux concessions réclamées par
I Angleterre, expliqueraient d'une manière plus natu
relle encore cette marque de ftoideur qui a donné lieu
tant de cojectures.
On annonce que les Espagnols qui ont pris part
I intrigue relative aux affaires de Portugal, que no-ia
avo.-s signalée viennent de recevoir l'ordre de quitter
Paria et les aulrts villes de France cù i's étaient établi;.
4 Etale,
-On lit dans le Mémorial bordelais, du 3t
décembre
x Le dernier courrier de Rayonne n'a oppcr'f aucu
ne nouvelle du Portugal. Cela l'ait supposer que toutes
le» communications sent interceptées et que vains
queurs ou vaincus les insurges soûl nu motus maîoes
des frontières.
Marius Wolilgemutli ancien capitaine, et fie-
nigne Wohlçomii'.hson épouse, sont arrives bord
du brick le Sairt Pio/ièS. ils reviennent l'un et l'autre
de la Grèce, oùils cul vaillamment combattu la prise
d'Athènes par les Grecs. Marius WohlgHtiu b revient
en France a*in d'y rétablir »a santé fortement alterro
par lés nombreuses blessures qu'il a rtçuet auj service
des Hellènes.
Une nouvelle comète a été observée Marseille
le y décembre par M. Gui m bar I peu de distança
du il. d Hercule par ili" 34' d'ascension dioite et
21° i-j de déclinaison boreaie.
Les ouvriers compositeurs imprimeurs et fon
deurs de M. Jules DiJotimprimeur du roi, ont
adressé une pe.i ion a la chambie des députés contre lo
projet de lot sur la presse ils commencent pat décla
rer que 1a présentation de ce projet a répandu les plus
vives alarmes dans les ateliers et que s'il venait
être adopte la plus grande partie des imprimeries de
France, réduites a l'impossibilité absolue de'femjdir h s
condition» que l'on veut leur imposer, seraient fermée;;
(dus de quarante mille Ouvriers dans Paris seulement
manqueraient de travail et ne pourraijot nourrir leu'î
enfans
Nous avons béni| l'avènement de S. M. Charles
X qui commence son règne par le retour de la li
berté de la presse a laquelle un si grand nombie de fa
milles laborieuses doivent leur existence; pourquoi*
vou Jrsit-on changer les a"cens de notre recouuatssauce
en témoignage d'allltclion
La pétition porte la signature de plus de i3o on*
vriers.
M M les libraires de la capitale effrayés d'ua
projet de loi qui les menace d'une ruine complète, so
sont réunis hier cbea un de leurs ccnfières pour déhbr -
rer sur un projet de pétition où ils exposeront re;pef>
tueusement aux deux chambres les alatmes du com
merce de la librairie. MM.les impiitneurs se propo
sent de suivre leur exemple.
Du 5 janvier.
Un psrfsge vient dV're établi Dunkeike pour les
huîtres anglaises. L'ét /hlissement le plus considérable
que (tous ayons dan» la Manchet pour nos huiircf