français-! est place n Courseu'lescinq iîeue» de Caen il renferme au-delà de Jeu* cents parc» qui irçoivent chaque année environ de tïo mi'lion»d huî ires c'est plus que la moitié de la pê^he de Cancale, qu'on évalue a 100 millions. On écrit de Marseille, i.er janvier.* Lord Co- chrane est de retour dans no're ville, qu'il doil quit ter in lin de la semaine pour se rendre directement en Grèee. il est plein d'csperancc. Il vient de recevoir des lettres d'Angleterre qui sont son entière satisfac tion. La frégate grecque roostrui'eà New-Yoïk doit être maintenant tendue Napoli de Romaniei tribunaux. - sdjfaire du Courrier français. M. de Lapalme, avocat du roi, a exposé les frais de là prévertliousous laquelle le sieur Cauchel, étli- teur responsable du Courrier français a été tra duit devant la police correctionnelle. L'examen libre et ki censure des actes des tninis 1res sont un droit que l:i loi accorde aux citoyens, et, dit-il, qu'elle a voulu sanctionner. Elle n'a pas pensé que les ministres tussent infaillibles: elle a supposé qu'ils pouvaient se tromper, elle n'a point empêcha quelles réclamations parvinssent jusqu'au pied du trône. Mais en même temps elle a borné l'usage de ce droit. Renfermons nous dans ces li mites puisque telle est la condition de notre liberté: c'est ce prix qu elle nous est accordée. Le despotisme avec toutes ses rigueurs vaudrait mieux que la liberté sans réglé et sans frein et qui placerait dans la nation autant de despotismeS par ticuliers qu'il y a de citoyens. Avant itf i4 on neCbnnaissaît pas les procès et» diffamation la presse était muette. Lorsque Louis xvm monta sur le trône et proclama cette charte qui reconnaît la liberté de publier ses opinions et ses pensées,, on ne connaissait pas encore qn'eMcs étaient les suites de ce'le liberté- A mesure que son usage s'est développé, des excès furent signalés la morale publique fut attaquée, le droit lut même fut menacé. M. l'avocat du roi a donné ensuite lecture de l'ar licle inculpé. Le gouveinemeut y est représenté comme tyrannique ou comme tendant détruire toutes les libertés. Il repousse ces odieuses imputa tions et s'écrie: le gouverneme: t du roi vent toutes les libertés, mais avec d«s lois, mais sans outrages; il admet la censure de ses actes, mais sans diffama tion. Quant aux outrages dit'«es contre un ministre du toi l'occasion de ses fonctions, il faut remar quer, pour prouver celte partie de la prévention qu'on lit dans l'article du Courrier, que la magis trature française rougit d'avoir ce ministre pour chef. Après de longs développemens donnés son plai doyerM. l'avocat du rot a conclu contre l'éditeur du Courrier un mois de risonet 10,000 d'ameude. Le liibuual a continué la cause mercredi. P.V\S- BAS. Bruxelles 6 janvier. On écrit de Rome que S.S. a nommé pour négocier avec M. 1er omit de Celles ambassadeur des Pays- Bas, Sm. E. le cardinal Cappellart et le prélat Mg< CappacciM. - Le gouvernement fait prendre en ce moment des lenseigneotens slatesti'qnes dans les piovincis, tant sur la popuiation que sur les ooms de loua les lieux Labi- tés. Les autorités locales «ont invite's» racOLiez noC seulement 1 orthographe des noms des lieu x parliruliet* compris dans un tableau qu'on- leur lransme>mais en core ly taire une mention expresse de chaque rectiû- ca'ian'. La cour d'assises par arrêt du 4 a conJarr.rté B«be Vandersiraeten âgée de de ans, servante ce Lomheck St.*Catherine demeurant Bruxelles huit Années de réclusion l'exposition publique et aux frais du procès, pour vols domestiques couirtiis Bruxelles. Bruxelles - janvier. Voici encore un trait de bonté d'un de nos princes; Je simple récit du fait nous servira de préambule et dexordç d'éloges. Hier, dans la journée, une pauvre femme qui le$ douleurs de l'enfantement prirent su bitement dans la rue accoucha sur le pavé auprès du caf.' de I" Aminé f de» passans commençaient se ras sembler pour lui donner de secouis, lois qu le prince d'Orangri surviontapprend ce qui se passe et court son palais d'où arriva bientôt ce qu'il fallait pour porter soulagement immédiat cette pauvre femme et tout ce qui était nécessaire pour elle et pour sou en fant. On l'avait préalablement transportée dans In maison du café où elle reçut tous les soins possibles entre autres ceux du médecin de S. A, Il Le tribunal correctionnel de Bruges a condamné l'éd leur de la Nieutve gazelle van Brugçe une amende de 5u floiins, la publication du jugement, au nombre de cent exemplaires, «t aux dépens, pour avoir insère dans sa feuille un article injurieux et calomnieux contre feu M. Delepierio, ex reieveur des accises. Nous avons reçu hier soir la triste nouvelle qu'on magasin poudre avait sauté Rot eriiatu et que que *- ques peisonnes y avaient périvoici les détails de cet evenemen.t teis que nous les trouvons aujourd'hui dans la gazette de Rotterdam «-Hier vers les dix heures du matin on des LU» limens du moulin poudre héritiers P. Snellen situé sur le Schie, sous fa ptridiction d'Hillegoodsberg, près Je cette ville a sauts. C'était daris ce local que l'on passait au lam's la poudre séchée, laquelle prit feu on ne sait commentet l'explosion qui s'est fada aveoun bruit épouvantable, a aussi fait crouhr un bâ timent adjacent. Quatre hommes tous gens Je co fi •Tr ie, c qui, depuis nombre d années, travaillaient dans celle fabrique y ont péri leurs corps ont été jetés une grande distance de la 1 ice; un c nquième individu manquant n'a pas encore été retrouvé. Les autres par lies de l'établissement ont peu soulfert; m»is beaucoup de maisons la long du Schie et même quelques-unes dans la ville près des portes ont été endommagées dans la toiture et aux croissées mais ce degât n'est pas considérable. Heurousemeot MM Snelleitet Suermondt, char gés de la direction de cet établissement, s'y trouvaient portée au moment de l'explosion, et furent par con- s?quent même de prendre les mesures nécessaires de précaution, et de se convaincre personnellement qu'il n'existait point d'autre danger pour le magasin, en quoi ils furent assistés par le capitaine de vaisseau M. Zi< r- .ogel commandant du corps des soldats de marine. On a beaucoup se louer des autorités locales tant rte Rotterdam que de Htllegondberg qui se sent »ur le champ poiteesao I eu du disas.re MM. Vai Stolk sauf songer au Janger s'y sont rendus avec leui pompe féu. Les soldats de marine e beaucoup d'autres »>ar» ticuliers ont rendu de grands services et for'eroont contribué au maintieu du bon ordie, entre act.es M M. Vanden floek et Bo'iman. O11 porte 900 livies de* Pays Ças la quantité de poudre qui a fart explosion»

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Le Propagateur (1818-1871) | 1827 | | pagina 3