d Ursel président de Is société' royale des beartx artfj
le prinCe de Çbiniay et ses deux fils, les généraux
Constant et de Bylandt les aides-de-camp du Rot le
procureur du Roi, M. le'curé du Finisterre. On a même
vu des (crames 6e rendre ntiles en aidant au transport
des livres.
Il paraît que tout n'a pu être sayvé de l'atelier de M.
OJevacre et qu'il fait une assez grande perte de maté
riel. On a aussi regretter quelques manuscrits,
L'excellente organisation du corps des pempiers
les services qu'il rend avec autant d intelligence que de
courage, nous engagent citer ceux de ces braves dont
les noms sont parvenus notre connaissance cotnme
s'ttant o'os particulièrement distingués ce sont M.
Immerich lieutenant et les pompiers Jean Lallene
Verbaydeo Dek-mper, BruyneDg» Lovcgny Ti-
molar Difries Quenon.
On parle aussi des éminens services rendus par M,
Pierre LîelfeypeiDtre et vitrier, qui pendant plus de
5 quarts d'heure a dirigé des tuyaux de pompes avec
une efficacité remarquable; on nomuie encore les
sieurs Peeters ouvrier ardoisier d'ixelles Michel,
montagne de la cour et Meerts dont le père est em
ployé au musée Pletincks ancien agent de police
îlené danseur an spectacle etc.
Parmi les citoyens dont le zèle a psru des plus em
pressés on cite MM Lebrun, commis-greffier du tri
bunal civil; II- Wyns vao der Voodt, interprète
près le tribunal de première instance ainsi que son
frère, et van Uffel. Ce dernier avait mis habit bas dès
lo commencement et n'a quitté qu'après que l'on ne
retrouva plus I» personne qui il avait confié sa redin
gote en garde et ce n'est que le i.{ qu'elle lui fut ren
due. Il parait se ressentir de la fatigue qu'il a éprou
vée.
On a répandu le bruit que les ouvriers plombiers
qu'on accuse d'tivoir par imprudence été cause de l'in
cendie avaient été ariétés mais cela est controuvé
et persoune n'a été conduit de ce chef lu maison
d'arrêt.
D'après une lettre de MM. 1rs bibliothécaire et
membres de la commission administrative de la Biblio
thèque il résulterait que, si l'on a regretter la perte
«le quelques manuscrits, ce n'est point du samedi, i3,
que date cette perte. lls*ajouient que l'inventaire des
manuscrits ayant été termiué avant l'incendie, le colla-
lionnement pourra s'opérer avec facilité.
La Bibliothèque publique sera fermée jusqu'à ce que
l'oidrcy soit rétabli.
Analyse des nouvelles du jour.
Le projet de loi contre la presse est l'ordre
du jour, chez ncs inquiets et mobiles voisins, les
Français. L'arène est ouverte les ennemis déjà en
présence se préparent la lutte armés de pied en
cap. D un côté l'éiite de la nation de ses représen
tâtes de ses hommes de lettres l'Académie en corps,
tous, l'envi l'un de l'autre, s'empressent de combat-
Ire un projet de loi fiscale aussi funeste, destructive de
toute liberté littéraire eûypographique si nous pou
vons hasarder cette expression]; de I autre côté, le
parti féodal, le parti ministériel enfin cette coalition
que les journaux françaisque les placets que les
orateurs que les pubhcistes ont signalée, deja avec
cette mâle et noble énergie qui convient la oation la
plus éclairée de I Europe au peuple qui la fois
devrait en être le plus libre cette faction permanen
te, disons ncus, s'etend se développe, frappe, me
nace, punitrecompense soudoie corrompt .- tel le
Cf.meléoo change de couleur, prend toutes les formes
Nous os répétons ici, en abrégé, que ce que taot
d écrits périodiques et autres ont appris, appren
nent tous les jouisnos lecteurs.
Une g'andc, tmc importante question va se déci
der il s agit du domaine de la pensée il s'agit de
l'art qtii la transmet<Jc siècle en siècle la postérité
la plus reculée I
1! serait hasardeux téméraire d'émettre une opi
nion sur le résultat des débats qui vont s'ouvrir la
chambre des députés mais, si la bonne causa n*«-t
pas tout fait désespérée'cucore si tout ami des let
tres de la justice tout vrai libéral s'unit du oueur
et des vœu aux antcr.uoi^tes do cette loi fatale
plus d'un, peut-être, en Belgique, ccmme en France,
gémiten secretsur les chances qu'auront courir
tant de libertés sociales et industrielles menacées la
fois, sur les conséquences, rétroactives ou subséquen
tes du projet de loi dont il s'agit
Comptons-Reus heureux de voir ces mêmes liber
tés jamais garanties sous la double egide d'une loi
fondamentale et d'un monarque citoyen éminemment
constitutionnels
Si l'on en peut croire le J urnal d Anvers le
siège de la haute-cour s'érigerait dans cette ville', et
le gouvernement aurait renoncé au projet de choisir
pour cette résidence, soit Matines soilCreda.
Venezuela s'est déclarée indépendante, le îG
novembre .- l'influence de Paez paraît avoir triomphé.
Un congrès doit s'assembler le io janvier. Il se li
vrera la rédaction d'uce charte. On parle d'un na
vire partile t>G novembre, de Laguira et qui an
noncerait une agitation dans le pays, la révolte de
Potto Cnbello contre Paez qui se serait mis en mar
che avec toutes ses troupes disponibles pour sou
mettre cette place. Le général Bermudcz autail investi
Cumana par terre et par mer.
Nos journaux contiennent divers et d'assez longs
détails sur nos possessions Java. En résumé ils ne
présentent que des notions d'un intérêt peu majeur,
l'exception delà réintégration dans son ancienne au
torité, do l'ancien sultan de Djorjckaria lJamang-
Kaeboeana 11de la coopération efficace de la cour
de Scerakarta où S. Exc. le lieutenant gouverneur-
grnrral était attendu, de la prise du sorcier panum-
babsn-Sangkée, qui paraît avoir joué peu près,aux
Indes des Psys Bas, le même rôle de l'ange El Moséc
lors de la conquête de l'Egypte par Bonaparte, et de
l'abdication de la reine de Boni en faveur d'Aroo-
Lompo princo fort dévoué notre gouvernement et
dont l'avènement au trône peut servir de garantie de
la tranquillité permanente Célcbès.
On trouve encore, dans les n.os de la Dataviascïie
Courant g, 16, 20 et ai août) d'où ces détails
sont extraits, divers arrêtés pris par S. Exc. le com
missaire-général ils introduisent des économies dans
les diiiérentes branches de l'administration.
A la date du 23 aoûtil y avait en rado Batavia,
le fiégate de S. M Mélarnpus et la corvette Lijnks
Samarang la frégate royale Eellona et la corvette
Hirondelle Soerabaya la frégate d^ S. M. Au-
tora
D'après ces nouvelles le ci-devant capitaine la
16° division d'inianterie, M. le chevalier van Coelioorn
van Ilouwprda piciau au rang de major de la 20*
division d'infanterie, un des descendans du célèbre
ingénieur national Cochoorn ce digne emu'e de Vau-
ban serait mort, le iq juin Maeassar, de retour
d'une expcdicn contre Tanetti, qu'il avait conduite
avec beaucoup de succès. (Nous avons été même
d'apprécier les connaissances raresen mathématiques
et en stratégie de ce bravo officier.
Il résulté d'un avt's de M. le gouverneur Je la
province de la Flandre occidentale, du a de ce mois
que poar favoriser la navigation sur le cjnal de Plas-
schendaie àNiecpert, les eaux y seront élevées
les mercredi et jeudi de chaque semaine, au niveau de
la côie de dix huit pieds clans le canal de Bruges Os-