I article 3og du code pénal que du reste il n'a jamais
vu ni connu M de Maubreuil et qu'il n'a eu aucune
relation avec lui.
M. Maobreud ne s'est porté des voies de fait sur
la personne de M. de Talleyrand qu'après que M. le
dauphin fui monté et» voiture. Il n'a pas voulu dit-il
manquer de respect i». A. H.
Au moment de son arrestation Maubreuil a paru
fort satisfaitet a remis au commissaire de police un
papier contenant sa déclaration dans laquelle il an
nonce qu'il est contentet n'a agi ainsi que pour (crcet
M de Talleyrand s'expliquer avec lui en public.
La chambre des pairs a adopté, avec quelques
amondemons la loi contre la traite de3 nous la
majorité de 113 voix contre
On croit qu'il n'y aura pas de séance la chambre
des députés avant samedi. 11 sera fait ce jour-là un
rapport sur des pétitions.
M. tfonnei a été nommé rapporteur de la commis
sion chargée d'examiner le projéi de loi relatif la po
lice Je la presse.
PAYS-BAS.
Bruxelles 29 janvisr.
Le conseil de régence vient d'autoriser une première
distribution de :oo,ooo livres de bouille.
Les gazettes des provinces septentrionales ne pa
raissant pas le dimaeche, nous ue recevons aujourd'hui
que celle d'Amsterdam, en retard d'un jour et celle de
llarlem. Elles ne contiennent aucun rapport ultérieur
sur les Vaisseaux le fïalerluo et le Jt'assenaar.
Le tribunal correctionnel de Gand a piononcé
le dans la cause de MM. de Neve et Poulman le
premier a été condamne quatorze jours d'emprison
nement le second, un mois; l'un et l'autre aux frajs
de la procédure.
Le n de ce mois, est mort Rotterdam, M. Job
Seaburne May coolie amiral au service de S. M.
commandant directeur de la division maritime de la
Meuse chevalier de divers ordres.
L'état de i'epidemie dans la province d'Overys-
sel ne s'est en général point amebore pendant la se -
inaiiie dernière. Dans ia commune de biokzyl il a
même emp'ié; le uombre des malades y est augmenté,
et la mpadie a pris un caractère plus dangereux.
Depuis le ti jusqu'au 10 il y est mou 6 personnes.
Vpres 31 )anvier.
Un trimestre et plus s'est écoulé déjà depuis la
levée de boucliers eu Portugal. L'Espagne l'An
gleterre, la France, et peut-être d'autres puissances
encore ont prendre plus ou moins part cette
révolution contre la légitimité car, certes, on ne la
contestera pointcette fois-ciaux constitutionnels
Les journaux en les analysant avec impartialité, tuais
aussi avec les précautions nécessaires se'oo les cou
leurs de ces MM.; les journaux ne nous offrent pas
encore de données officielles sur cette grande question
européenne; la paix sera t-elle trouble» ou non
II est avéré que l'Espagne tergiverse encore. Que di
rons nous de la France Nous croyons que les jésui
tes, la loi Peyronnet et au res gew'iliesses absorberont,
pour le moment, toute la politique du cabinet des Tui
leries Au reste nous pouvons nous tromper; car nous
sommes au siècle des miracles les évènemens les
moins probables, l'impossible même est tout précisé
ment ce qui s» réalise ce qui arrive, ici-bas, par le
temps qui court. L'Angleterre dont la politique
constante est assez connue, l'Angleterre ce Proihee
des puissances a de nouveau un pied sur le conti
nent.... elles évènemens prouveront le reste,
Nos gazettes ont agité d'après les papiers anglais, une
qoostion assez étrange sans compter celles qui existent
déjà ce qu'il paraît, entre Londres et les Etais-
Unis, et relativement I occupvion dé certaines pos-
sessions insulaires de S. M. T.-C. Ferdinand VII
Cuba et les Baléaresetc. Ne voilà-t-il point que
l'on exhume une espèce de contratde pacte entra
l'Angleterre et la Perse, et qu'à propos de la guerra
entre la Russie et le sofi et de l'occupation auxiliaire
du Portugal parles troupes britanniques, on vient
nous alarmer d'apparentes mésintelligences entre 1 au
tocrate. et S. M. le roi de la Grande-Bretagne Nous
ignoroos jusqu'à quel point ces craintes ces iusu.ua-
tions sont fondées mais moins que ce ne soit une
spéculation de bouise nous blâmons ces charitables
alarmistes, et nous n'avons pas une foi trop robuste
dans la soi-disant garantie de l'Angleterre la Perse
et vice-vcrsdd'autant plus qu'il est constaté que les
Persans sont les aggresseurs, et que la Russie se trouva
dans le cas d'une légitimé defenso. Eyfin, le temps,
ce grand politique, pour nous servir de l'expression
d'un de nos collègues le temps nous instruira un peu
mieux que ne le font MM. tels et tels avec leurs lou-
gues divagations, souvent contredites le Icndetpain.
La cause des héroïques Hellènes triomphe. Les
plus favorables nouvelles nous parviennent de ces pa
rages. Si l'Europe eût fait sou devoir si la politique
ne l'eût pas emporté sur l'humanité, sur la religion, ii
y a déjà long-temps que la croix de Constantin aurait
remplacé, peut-être Stamboul même, l'odieux crois
sant Cependant, on a donné, au grand pacha
de Censtantinople, le temps de prendre une initiative,
sanglante barbare, il est vrai, comme tout ce qui
nous vient des ieroces Musulmans; mais la mesure est
prise on s'est aperçudans le divan que, pour tenir
tête lEurope aux seuls Grecs, il (allait régeuerer
l'armée du saint-prophète,... et Mahomet entonnera
peut être un hallali victorieux nos dépens
Rien d'officiel sur lesaflaires de la Péninsule. Il
parait que l'armée constitutionnelle poursuit ses succès.
Les deux chambres continuent leurs actes. On parle
d'amnisties. Ce serait la fois l'expédient le plus bu-
main et le plus sage.
On a incarcéré, il y a quelques jours, un par
ticulier de cette ville prévenu de sévices et mauvais
traitemens sur son épouse. On les .attribue la jalousiea
1) paraît que le malheur anivé par-suite d'une
course de traîneau, n'est point imputable la person
ne qui le conduisait d'autant plus qu'elle aurait rete
nu, de toutes ses forces le cheval qui s'y trouvait
attelé et qui même en reculant, a brise le devant
du traîneau le coursier s'est alors élancé plus violem
mentet aurait renversé une vieille femme affectée
de surdite complète, et que m les sonnettes du traîneau,
ni les cris du conducteur etc. n'ont pu taire déran
ger de la ligne où elle se trouvait. V. le 11°. prècéd.
AFFAIRES DE LA GRECE.
Karaïskaki s'est couvert de gloire Aracova
vers la Liv&die il y atteignit Mustam bey kiasta de
la Romélie, avec 200 hommes et le défit complè
tement. Avant l'action ce Turc avait propose de sa
retirer. Non répondit Kar-'iskaki, Missolonghi de
mande du sang et t3oo barbares furent immoles aux
mânes de ces saintes victimes. Cette fureur des Grecs
montre combien les plaies du cœur des vainqueurs,
saignaient encore. La plus grande partie d»3 troupes
de Karaïskaki étaient composées des défenseurs de
Missolonghiqui perdirent au sac de celte ville (oui ce
qu'ils avaient de plus cher. Un riche butin en armes
et en bagages a été la suite de ce brillant succès.
M. Eynard a d'ailleurs reçu, par la voia d'Ancône,
une lettre de Spezzia du a r décembre, qui lui coufi. me
la défaite coœpletle de Reschid pacba et la delrvran e
de toute la Grèce supérieure, depuis I Attique jusqu'en
Thessalie. Karaïskaki et les autres chefs grecs, la
tète d'une nombreuse armée poursuivent tes débris
des barbares.