3 Fontenoi, a pris, pnur devise no quarter fait ré- sonner, au loiit, convenons en franchement.et sans arrière pensées son cri de guerre favori -. .qui vive P ce loyal appel des preux ce qui vive P que répondrons-nous Propagateur au vires acquirit eundo Les mots d'ordre et de ralliement de la Justice, de la Vérité de l'Honneur:" Belges-Liberté Ce n'est point la Sentinelle nous aimons le croire que nous devons répoudre par un autre cri ceux d aplanos qui immortalisa les Montmorency de Mont/oie St.-Denis etc., ne sont point rayés de •es fastes, même au milieu d'un camp en petmanence et dussions-nous nous tromper expier notre témé raire audace, nous franchissons les ligees de circonval- lation marchantaux cris de Brilgcs-Libet te vers le caaip retranché même d'où résonne le belli queux qui vive (Ou excusera ce petit préambule militaire qui, peut-être, n'est pas si déplacé si hors d'œuvre qu'un premier.coup d'oeil, un examen super ficiel pourrait le faire envisager. La Sentinelle du sein do ses chevau de frise, palissades et attirails guerriers, s'élance, foudroyante et terriblo peu près comme les Aigyraspidés ou la Garde mourante, pour terrasser ce semble le noir Fanatisme et ses hideux suppôts!... Et c'est, malheureusement, dans nos remparts ces remparts si pacifiques, où sous l'égide p'a ernelle et tuiélatre d'un cierge et d'une magistrature amsi sages qu'éclairés et toléians; c'est là que re tentit le martial qui vive P.c'est là que la Senti nelle ,.sur la foi d'un article de journalsur des per sonnalités et des injustices mutuelles, où d'un côté peut être, s'est trouvée plus de chaleur et d'aciimonie que d'indulgence, de charité et de ftanchise et de l'autre côte, un tort réel visible, d'une vérité telle, qu'elle ne se prouve pas, beaucoup de tuorguede jactance de coterie et d'inconséquence, pour ne dire point d'impudeur.... C'est là, c'est dans Ypres, qu'ho norent le bon esprit des haLitsog et les talens de quel ques littéraleu.-s modestes, que la brave et loyale Sen- tinelle armee de pied eu cap, poussanttrop militai- rciaentpeut être un qui vive agresseurappelle aux armes. contre qui et pour qui Contre qui Le noir Fanatisme et ses Lideux sup pôts. Nous supprimons les plaisanteries les jeux de mots, les brocards et telles autres inuoeentes peccadilles ultrà-liberules de notrechère et belliqueuse consœur ot ce, par respect et amitié pour elle! Et pour qui? Quant \ecic'est autre chose Nous ne dirons que peu de mots: Pour le plus haut !ôs et la plus 'grande jubilation de la Société royale de Rhétorique ayant pour devise: Alpha et Omcga\\\La Ba- trachomyctnachie du divin chantred'Achille et d'Hec tor aspuerail-elle dans ce siècle des lumières aux honneurs, non de {'index, mais du travestissement? a. El la vaillante et brave Sentinelleelle, qui doit êrre tout tous juste rquilable tranquille Tros lyrinsve fuat, touilft discritniae habebo irait-elle, vigie active incorruptible bien que rien ne soit plus beau plus grand plus géneieux plus Oi.ignantme que de courir aux armes en faveur des opprimés et des victimes, contre les oppresseurs et les tyrans subalternes, mitoyens ou autres, n'importe! la Sentinelle prendrait-elle le change verrait-elle les malheureux Hellènes, et leurs barbares oppres seurs par-tout a telles enseignes, que les seuls mots arr-btgrecs d'alpha et orriega fut eussent pu faire harger les armes double car'our he, et pousser, trois fois, le qui vive des alarmes donnerait-elle dans les embuscades? oublierait - elle toutes les ruses de la guerre que Frédéric nomma un artet Voltaire....), la castramétation la stratégie etc., etc.? enfin, Sentinelle littéraire autant que politique feignsrâit- eHeO'iguûrer qu'il y a des fanatique», des tartufesdes sycophantei pd.r-tont et en toutj ont, qae la pire es plus maudite engeance de cette gent infernale est pré- cis"ment celle-làqui, sous le masque la mode, sous un vernis qui a lu vogue mais essentiellement éminemment égoï-tique mettant le moi dans tout et jusqu'à la atiie même dans le moise guindé sur les grandes ci fragiles échassea de la coterie des peti tesses, des cabales, etc.: "plèbe persiflable ridicule et dont nous nous ferions justice, suh gladto et ab irato si un rire inextinguible sur la chétiveté de la pauvre race humaine ne désarmait notre juste indigna tion notre équitable courroux Mais, bou nous avons ri mais voilà désarmes Désarmés soit mais nous avons encore un petit mot dire: peut être, eussions-nous dù débuter par-là, changer, morceler, élaguer, pèle-tuêle tout notre article.Nous serons francs le temps presse nous sommes paresseux, fainéans.comme tous journalistes.... et puis, nous écrivons.... pour une feuille.... et pour pacifier deux hautes parties belligé rantes, pour l'illustre et belliqueuse médiatrice: L'Alpha et Oméga, le Catholique belge, ot la Senti» nètle, de laquelle, nous le répelons v nous chérissons et honorons le mérite, le loyal qui vive mais dont nous devons blâmer déplorer même l'agression ac tive patente, contre tout ce qui a Irait l'Eglise, son 'culte et ses ministres Nous estimonsPlaton mais plus eucore la vérité Voici donc notre petit mut. Une représentation de nous ne sachions trop quel semi drame de kotze- bue f Ermite de Formentera a-t-elle eu lieu oa point Il est avéré que oui. Ce drame teuton abstraction faite de tout commentaire (car on ne nous épouvantera point en nous stigmatisant ou fou droyant comme on veut le choix est libre des épithètes tant la mode que nous supprimons ici renferme-t-elle en somme les applications direc tes ou indirectes signalées par le Catholique P C'est ce que nous sommes fort portés croire^ car ni l'Alpha et Omcga, ni même laSentinelleil s'en faut du toutou peu près n'ont avancé n'ont prouvé le contraire tous les deux ont récrimine.Sans entrer dans les limites de l'ait dramatique les hautes questions sur le théâtrel'obéissance dut l'Eglise etc., peut-on sensément assimiler par exemple des artistes de profession, dont l'existence, le pain depentj de leur artun théâtre réel, etc., quelques novices joueurs ou amateurs puisque amateurs il y a quelques tréteaux ornés de coulisses destinés exclusi vement ne parader que pour MMles sociétaires et les hauts protégés desdits seigneurs suzerains théâtraux; et partant de là peut-on placer raisonnablement, sur la même ligne de prérogatives, de licence on de tolérance tranchons le mot et les uns et les autres? Nous ne le pensons point s celte déplorable parité, qui répugne la raison, aux mœurs aux lois, qui répugne au seul grossier bon sens pour ne parler de qooi que ce soit qui ait rapport l'Eglise cette dép'o* rable parité serait un monstre moral et politique !l! Enfin, que l'en nous cite un pays, une contrte protes tante, schismatique ou dissident^, où non pas ce que le vulgaire appelle comédiens tuais une société soi- disant littéraire et scénique (car qu'importe la quali fication aille représenter se targuer d'avoir repré senté telle pièce laquelle les ministres de leur culte seraient en droit de faire les graves reproches dont on a frappe, quoi qu'on en glose ou crie jusqu'à réfuta tion complète j, l Ermite du dramaturge par excel lence??? Quant la substitution de jésuite ca pucin, et vice-versd objet de la note incriminée tout cela n'est nos yeux qu'une petitesse qu'un# vétille. Oo eut pu dire, sans songer mal jésuite pour capucin, comme il est probable que, mal in lot oie

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Le Propagateur (1818-1871) | 1827 | | pagina 3