turquie. variétés. M. le comte Boigne quiil a 4 ®'e,t E' vivpmenl intéressé au rétablissement des jésuites en Savoie a donné récemment 6000 liv. pour la cona- liucuon dit nouveau colége des jesuiles dans DOtr-e ville. Il avait anleneuienient donnée 3o,oo$ liv. j our la restauration du couvent et de l'église des ca pucins. Il vient aussi de léguer sa belle terre il l arche vêché. Enfin, il a foudé un hospice pour les vieil lards nobles cl indigents ainsi qu'un hôpital pour les pauvres. PORTUGAL. Lisbonne, 27 janvier. - v L'insurrection concentrée désormais dans la pro vince de Tra-los-Montés ne peut plus menacer la tran quillité des autres provinces Les defnières lettres re çues du comte de Villa Flor étaient do Trancoso il va rejoindre le marquis d'Augéja du lô de Villa-Real Il n'a point passe le Douioletsi comme on l'avaii dit, il a voulu s'assurer auparavant que les insurgés ne se jeteratent pas derrière lui dans le Beira. Les résolutions pacifiques prises par le cabinet de Itfadiid ont'eté annoncées par un courrier espagnol au cuniij de Cassa Fiorès qui a eu l'ordre eu uiêma - Icuips de les communiquer aux Portugais. Al. de Casa-Fiorès a obtenu un congé, le secrétaire d'ambassade restera charge d'ailaires -et le litre de la ■fission sera conservé. Trois des vaisseaux anglais qui étsient dans le Tige ont mis la voile le 36, pour retourner en Angleleire. Le maréchal est parti bord de l Océan. Lord lie - leslord esi ariive en Angleterre. ITALIE. Jtome 26 décembre. On ne parle Rome que des magnifiques pre'senj nvoyes «u saint père par le roi de France en retour du bà.on de ominaudtment de Mgr le Dauphin et de la table de mo. a'iqua diie bouclier d'Achille. Comme ces prrsens ne sont pas encore déballés personne ne les a encore vus. On dit qu'i/s consistent cil une pen dule qui surpasse tout ce qu'on connaît un tapis des Gnbelir.s un grand-vase de porcelaine haut de plus de huit [>ied:> et uq candélabre de bronze, Constant impie Si décembre La plus parfaite tranquillité règne ici et Ton est 4e plu» en plus persuade que les reformes arrêtées affermiront. Les funérailles d'une fille de M. Stratford- Carming ambassadeur d'Angleterre ont fait ici quel que scosation le convoi a été accompagné par un évêque grec, et l'enterrement a eu lieu dans uue égli se grecque, quoiqu'il jf ail ici une chapelle anglaise et un cimiiière pour, les Anglais. Cet événement tait de puis quelques jours le sujet de la conversation parmi tous les Francs. POÉSIE- LES DEUX ILES. Ce titre, Us deux Ilesindique subitement un rappro- tftcaieut poétique de la Corse et de St.-Heléue. L'idee eu est tiiste -et sublime la fois,* unis il fallait un poète du premier oidre pour [féimite ce berceau de Kipuléon sa jcuutsxe Ses pieniitrs rêves de gloire, et, sur-tout, pour m'oQt«ei*4 daus son txil si noblement «apporté, cette grande Victime de la vengeance et de la peur des rois. M Hugo poète iraucais, connu par sa belle et sauvage imagination a voulu exprimer, daus une ode, ce rapprochement de la grandeur et de a chute de Napoléon. Comme composition, soq «de est sublime j mais les idees bizarres, 1rs expressions hard es et étranges depareot, des strophes élincclabtesde beautés poétiques Cette ode n'est poin: enccre publie eu France neui en citerons quelques fragmens Il est deux île»» rionf un monde Séparé les deux océans £'-» qui, de loin dominent Ponde, Comme des têles de géens» On deviueen voya.i. «eurs cimes, One Oie u les tira des Abyraes, Poor un formidable dessein Leur front de coups de foudre fume,* Sur leurs fîmes nus la mer écume Des volcans grondant dans leur seiu. Cçs îles où le flot se broie Entre des écueils décharnés Sont comme deux vaisseaux de proie D'une ancre éternelle enchaînés. La main qui de ces noirs rivages. Disposa les ciiés sauvages Et d'effioi les voulut couvrir Les fit si terribles, peut-être Pour que Bouaparte y pût naître Et Napoléon y mourir I Le poète fait entendre ensuite les acclamations des peupliS et des rois prosternes Gloire Napoléon! gloire au maître suprême Dieu même a, sur son front, posé le diadème. Du Nil au Borgsthéne il régne, triomphant. Les rois, fils de cent rois, s'inclinent, quand il passe. Et, dans Borne il ne voit d'espace Que pour le tiôue d'un enfant! Pour porter swn tonnerre aux Tilles effrayées Ses ailes ont toujours lesailes déployés Ii régit le conclave il commande au divan» 11 racleses draperux de sang tous humides [Jcs croissons pris aux pyramides Et la croix'd'or du Grand-Yrvaa Le Mameluck bronzé le Goth plein de vaillancey Le Potouais qui porte uue flamme sa lance Prêtent leur force aveugle a ses ambitions Ils ont son vœu pour loipeut foi sa renommée,* On voit marcher, dans sou armée, l'ont un peuple des nations Ce n'est plus qu'à ses pieds que gronde la tempêta Il faudiait, pour frapper sa t<fte Que la foudre pût remonter La foudre remont a - Heuversé de son aire Il tomba tout fumant, le cent coups de tonuerré. Les rois punirent leur tyran. On l'exposa, vivantsur un roc solitaire; Et le géant captif fut vmis^, parla terre, A garde de l'océan C! comme, SIe Hélène, il dédaignait sa vie, Quand le soir, il voyait avec un œil d'euvie Le soleil fuir sous l'horison; Et qu'il s'égarait seul sur le sable du grèves Jusqu'à ce qu'un Anglais, l'arrachant de ses rêves Le ramenât daus sa prison Viennent ensuite les imprécations des esclaves afluachis: Honte! opprobre malheur' analhème, vengeance Que la terre et les cieux frappent d'intelligence £i;fin, nous avons vu le colosse crouler Que puKsent retomber sur ses jours sur sa cendre fous les pleurs qu'il a fait répandre Tout,le sang qu'il a fait couler Qu'a son nom du Volga, du Fibre ,de la Seine Des murs de él'Alh/mbra des fossés de Viucenue De Jaffie, du Kremlin qu'il brûla sans remords Des plaines cfu carnage et de champ de victoire Tousse comme uu echo de sa fatale gloire La malédiction des mots Nous n'avous pas besoin de faire remarquer que, dans ces imprécations il y a^des accusations fausses, dont l'histoire a tail justice Le poêle fait entendre, ici, la clameur popu laire, qui souveul n'est pas plus juste quand elle loueque lorsqu'elle accuse. Pisecx. {Journal d'Anvers et de la provincet u° 321, 17 novem'oe 1S2S. W. AFFICHES, AlNiNCLNCES ET AVIS DiVERS. AANBELAMGEND BERIGT. Schuld der stad Yperen. BTJRGEMEESTER es -SCHEPÈNEN der stad Yperen geven te kenoen dai de intresien derge- vestigde schuld van gemelde s'.ad over 1826, ali- roede die over vroegere jaren toi heden niet ge- clameerd gedurende de aanstaande maand lebruarij, bij den sledelijken onlvanger aan de regiLebberda sull^n worden uitbelaald en dat de over de jaran jgao en 1821 versrhuidigde intresten welke, door de reg hebbende uiterlijk op den 28e11 der ge- zegde maand, met voiledig bewijs van hun regif niet ŒOgten zijn gereciameerd kragtens de Fepa- lirgen van het burgerli|k wetboek als gcprescri- fce-rd ««lien vvorden aanzien; en, eetniuidcns d.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1827 | | pagina 3