FRANCE.
Paru 6 mars.
Le *z6 lévrier M. le professeur du collège roy»l
avail ete prévenu que dans la nuit du 3" au 28 un
complot devait étlairt 11 avail pris des mesures pour
le prévenir mais la poin'e du jour, après la prière,
l'insurrection o a pas moins eu lieu^ les elèves des pre
mières divisions renms ont brise que'ques meubles
proférant les cris; A bas le censeur bas les jésuite s\
vivent nus professeurs vrW le proviuur1 A ia voix
de M. le proviseur ils sont entres dans I ordre. Nous
donnerons plus tard des détails sur cet événement.
Quand présent nous savons qu'un giand nombie
d'élèves oui été renvoyés, que d'autres ont été réclames
par leurs parer.s. (Journal(te Lyon.)
ponci c RftKCTio»NELLE - Affatre de M. Maubreuil
Continuation de l'énoncé de M. l'avotal du rot au
sujet delà noie remise par 'le sieur de M.,ubreuda ia
coin de Douai et des repi ques du prévenu.)
Je suis très sobre dit le sieur Maubieuil dans son
re< it j'ai ete quelqueslois tiois jouis sar.s manger ce
pendant je fus prenJre le bouillon. On vint me cher
cher. Ici le sieur Maubreuil rend compie de ces con-
Veisattons Cependant dit M. I avocat du loion arri
veau 12 avril. Selon Maubreuil, on l'avait chaigé
d'i ssassinei la famille Buor aparté et on l'avaii engagé
piendre un certain nombre d hommes atvoues on
ne put dit le prévenu dans sa noie ine déterminer
rien que le 16 avril.
Je lus muni d'une lettre du général Dupont j'eus
aussi de» Iptlres des généraux rinses... Laborie me dit
I' «tes tout ie que vous voudiez des el'ets de la famille
BiiOuaparteainsi que des chevaux. On a trouve en
efl l s. r Maubieuil l'invitation aux commandai!» des
troupes étrangères de lut prêter niiin-ioi.e mais voici
pour quels motifs
On savau que le mame'uk Roostan était soupçonne
d'avoir enleve quelques joyaux de la couronne et
M-uhreuil s'était offert avec un autre pour aller la
rei Perche. On leur dont.a des o dres pour cet effet
C< ne mission secreie fut executee en partie.
'I oui le monde sait que la reire de Westpbalie fut
anêire par DsS.es et'Maubr liil sa vo ture contenait
desnti-ses de diamaris. Maubreuil s en 1 mpara sous
piëtexte de savoir si elles ne renfeiunient pas des dia-
mans de la 1 ouroune et les caisses lurent portées aux
Tuileries.
Mais outre les caisses, il y avait dans la voitnre
86 ,'00 francs en or. Maubreuil s empara de cet or
et ne te porta pas a i hô.ei du gouvernement il le vint I
Ca-.h< r a Versailles.
On apprit que quelques jours avarl ledépartdela
reine de W s.pha ie M.iubreu Iqu. avait ete un de*
ses rcuyers se présentait souvent a son hô'el pour sa-
voir précisément le moment de son départ et c'est
de cette manière qu'il parvint soustraire frauduleuse-
mentnon-seulement les joyaux de la reiae de Wesl
pbalte mais encote l'or qu'elle avait.
V ous avez déjà remarqué la date de cet évér«ment
Le prétendu ordre d'assass ner toute la famille de
Buonaparie lui avait donné dans les premiers jours
d .vnl.Or, le 12 avril Buonaparte avait abdiqué ses
fonctions, et le lieutenant général do royaume était
en re dans la capitale. Les ordres que présentent Mau-
b.eu.l sont du 16, et le prince de Talleyrar.d n'était
plus dan« le gouvernement provisoire.
D'à eurscomment lui aurait on donné l'ordre d'assa-
air.e. Buonapirte au milieu d'une a.mee non dissoute
et loi qu devait ê<re transporte dan. sa résidante SOUS
la sauve-gatde des puissances alliées r1
Les iettes de Dasies ne confirment pas sa prétendue
mission.
En 18 i5 pendant les CPnt jours une instiuciott
a ete Jnigee contre Maubreuil, Laborie D»sii 9 et
d'autres et la cbatnbte du conseil a dei laré qu il n'y
avait pas lieu es mettie en accusation pour tentative
d'assassinat sur Buonaparie et d enlèvement de s0n fils.
Le gouvernement provisoire le gouvernement ac
tuel ne cra'pnenl pas toutes les r eveialiotis secrens Jtt
temps Maubreuil avait une mission c'était de 1 en cru.
ver les caisses des Jiamans de la couronne.
D'après ces explication», que nous étions bien aises de
donner au public sur cette affaire vous voyez ce que
les prétendus gnels de Maubieud contre le piince de
1 alleyrand doivent ajouter sa cause.
Ai. Maubreuil On fait déjà une concessiop on ne
nie pas la mtssio.< ou ao avril, c'est déjà quelque chose,
mais ou me la mission du parce qu i! y aurait eu
violation des îraues.
Plusieurs conriuaissent cette mission on a fait dis-
paraiire les uns où -e.iuil les aunes mais le Petit 5e-
mule le muqttis de Brasses et le vicomte de Monte*
Icgier attesteraient lex .rtuude des faiis.
Lors du Champs de Mars Lobone me dit prenei
un habit d'nffi ter de la g .rde et tuez Buonaparie ai
Champ de-Mars, votre tortune sera faite. J ai la têi
loge e ctpen ianl je compris que cela était impossible
1M0: qui 1 egaitle. comme un beau de\ciùuieni telu
de G eorges Cadoudal|e voulus entrepiendre quel
cjue chose et demandaïf un seul homme. Ce it'elai
pas pour aller au Champ oe-Mars.
M Dus es peut dire si ce:, faits sotit exacts. La pO'
lice qui fait enlever les uns et disparaitres les au iej
peut bien trouver celui là
Il es; si vrai qu on m a donné une mi«s on qu'on
nus a ma disposition ordres pour les çcmrxu.nd mS "le;
armees étrangères. l'ouquo< 111e doni cr ces o dres si
la nus ou eu de de chercher une cuiss. d,: diamant
Qucnt aux diarnans de ia reine de W-stphalia ib
ont ete gaspidee.Oa m en a oiie-t deux «us a>>iès IV
vertement Or a dn que avais erdevé I or pa-i equ t>'
a «range I affaire comme on-a voulu. C'est M Pvsquic
qui a re i g-> les piocès-verbanx et l'ot. m'a coutiaui-
ne a Douai pour les quaue sacs d'or.
C est ainsi qu'on airangeceux dont on s'est servi
Chartran a de fusille après avoir rempli sa mission.
Les quatre sacs ont ete mis aux Tulenes sur la tab'
de nuit de quelqu uu sur la table de nuit de M d
Viwolles
Dans ma prison on est venu me dire n m'ofiran
de l or ayez soin de nommer ni le roi ni Mde Vi«
Itolles nouimcz les autres tant que vous voudrez I es
prit de paru en profitera et l'on vous feia s mer de
prison comme on t ous e.i a fait sortir bien des fois.
C est ma famille qui ma sauve la vie.. On a voulu
me fusiller I emppreur de Russie qui oe sentait mot-
Veux voulait expédier la ebo^e.
Pourquoi ne I a-i on pas fait C'est qu'on craint de
mécontenter M. Henri et M Auguste de Larochejac-
quelein. J ai appris qu« M Pasquier avait dit .'Si c é-
lail un autre on le ferait fusiiler sans forme de procès;
mais que voulez-vous? C'est un homme qui lient®
quelque chose ou ne fusille pas un homme comme
cela. Ici le prévenu rontrelait les gestes et les ia*
flexions de voix qu'il prête M. Pasquier.)
M. de itrolles niera t-il avoir reçu les quaires sacs
d or minuit sur sa table de nu:t Un témoin
pourra affirmer !e Contran e pourvu que M. DelavaU
ne le fasse pas fuir.
A prpsent vous avez force je ne suis qu'un m«l*
heuteux iudtvtdu qui a perdu la saute. C'est »o»®t
1