w (a Le Constitutionnel L'opinion Constitutionnelle Tient de remporter uq grand et noble triomphe la loi sur la police de la presse est retirée et la France toute entière suluera cet événement par un cri de re connaissance. La vérité est enfin artivéeau tiône. Le monarque qui a signalé son avènement par l'obolition de la censure a marque l'anniversaire de son retour dans la caoitale par le maintien de cette liberté de la presse si cbère au peuple Lançais qui aimait en de voir le bienfait Charles X et que nulle faction ne saurait désormais nous ravir. Le roi l'a rendue deux lois la France, et la France ne l'oubliera jamais Que sont devenues ces calomnies si odieuses et si basses contre une nation qui soit d'ordre et de ga. ranties Elle y a répondu par l'expression d'une dou leur respectueuse elle a prouvé qu'elle était digne de la liberté par le calme et la légalité de ses plaintes et de sa résistance.... Nous n'oublierons jamais que la commissioo de la noble chambre héréditaire a entendu nos obseivations avec une attention pleine de bienveil lance avec ce désir de la vérité que repoussent les factions et que recherchent tous les pouvoirs tutélaires et conservateurs. Sachons être dignes de cette mémorable victoire continuons signaler avec lermeté mais avec modé ration tous les désordres tous les abus ne donnons pas nos ennemis des prétextes pour calomnier la liber te. Une iaction triomphe avec insolence un peuple constitutionnel triomphe avec sagesse. La Quotidienne Ce projet si malheureusement coi çu et qui ne répondait ni au besoin de la religion ni aux intérêts de la société ne sera pas discuté dans la chambre haute la sagesse royale a ainsi frappé l'oeuvre des ministres. Il faillau sans doute réprimer la licence de la près te .mais pourquoi l'égoïsme s'était-il substitué celte pensee toute sociale? Pourquoi ou lieu d'un projet qu il taillait long-temps méditer comme un monument de sagesse nous donnait or. un oeuvre de colère un instrument de mort contre tous les ouvrages de- l'esprit Il laillait le faire précéder par de sages enqué tes, distinguer le bien du mal dans les dispositions punir la licence mais encourager les travaux et les veilles de ces écrivains courageux qui se dévouent la cause sacrée de la religion et de la royautéau lieu de celte marche régulière et véritablement parlemen taire qu'avons-nous vu? Un projet expression d'un amour-propre qui se venge.... Rendons giàces cette sagesse royale qni inter vient comme pour arrêter les conseillers impiudens de la couronne c'est elle qu'il iaut rapporter le bienfait de l'ordonnance de ce jour. Un grand nombre de maisons principalement sur le quai des Âugustins dans la rue Saint-André-des- artsdans la rue de Tourmon etc. ont été sponta nément illuminées. Les ouvriers de l'imprimerie de M. Carpenlier-Mé- rirourpour celebrer cet événement, ont donné 100 fr. aux pauvres. Du 19 Les principaux chefs des maison d'im- prmerie de la librairie et de papeterie se sont réunis pour célébrer, dansnn banquet, l'heureux événe ment qui dissipe toutes les inquiétudes que le projet de loi sur la presse avait fait naître. On a apporté entr'auties les toasts sulvans qui ont été accueillis par les «pp'audtssemens unanimes des convives Par M Pierre Didot Au roi M.Wurts; A M. le dauphin sa présence dans le conseil assure un défenseur de plus aux libertés pu bliques. M- Firmin Didot A la famille royale M. Pourra Aux nobles defeuseurs Je la liber- lé de la presse dans les deux chambres Peur terminer dignement ce banqueton a proposé une collecte en faveur de l'enseignement mutuel qui a été aceeuillte avec le plus généreux empressement. Hier matin une réunion des principaux ouvriers de toutes les imprimeries, a parcouru une partie da la ville en faisant entendre les cris répétés de vive la Liai Des pétards tire's de tous côtés annonçait la joi® publique qui d'après les rapports qui nous sont par venus n'a été troublée par aucun accident. Jdes Débats Le Courier dit aussi qne le peuple s'est livré una joie expansive et des manifestations bruyantes, mais exemptes de tous désordre telles qu'on devait les at tendre d'un peuple digne de la liberté: il ajoute qu'il y a bien des années que les habi tans de Paris n'avaient vu une illumination aussi générale La population cir culait dans les rues éi lairées comme en plein jour dans la nuit quelques centaines d'ouvriers imprimeurs étaient allés danser autour de la colonne de la place Vendôme et sous les fenêtres de l'hôtel du garde-des» sceaux; il se sont encore réunis le lendemain dans la journée sur la place du Carrousel dans la rue do Ri voli, portant des drapaux blancs et faisant retentir l'aie dos cris de vive le roi vive la chambre des pairs vive lahberlé de la presse Pendant toute la soiréo on rencontrait ces groupes joyeux qui s'arrêtaient de temps en temps pour chanter des chansons des circon stance et former des danses. Une population immense, dit le Constitutionnel parcourt toutes ios rues et fait éclater une joie qui heureusement n'a été troublée par aucuu obstacle. Jamais l'expression de l'opinion générale ne fut la fois plus vive, plus calme et plus unanime. Les cris reconnaissons de vive le roi se mêlaient nus cris da vive la liberté de la presse de vive la charte. On trouve dans les journaux du ministère les article ci-dessous; Les journaux libéraux dit Y Etoile racontent leur manière ce qui s'est passé hier dans quelques rues de la capitale l'occasion du retrait de la loi sur la police de la presse et la Quotidienne ce préten du organe du royalisme faisant chorus avec eux compare cette soirée aux premiers beaux /ours de la restauration' Les hoonêtes marchands dont on a cassé les vitres parce qu'ils n'avaient pas illuminé et ceux que la frayeur a forcés d'illuminer sur les neul heures du soir ne seront probablement pas du même avis que la Quotidienne. Peut être aussi d'autres person nes, qui ont entendu mêler au cri devise le roi! ceux de Mort aux royalistes et de vive Napoléon seront- elles également d'une autre opinion, k La Gazette de Madrid du y annonce sur la foi de lettres particulières delà Havane, en date du 6 févrierque le roi d'Espagne a été proclamé Cus- co par un cacique qui dit on a rang de colonel et s'intitule vice-roi du Péron. On ajoute qu'il a réuni 000 hommes des troupes de Canteiac, et que ce noyau s'augmente tons les jonrs. Etoile Nous eoyons que cette nouvelle mérite d être pla cée sous la correspondance de l'Âdour. Ciiambbk ces pairs. Séance du 17, La chambre s'est réunie une heure. A l'ouverture de la séance elle a vérifié les titres da M. le marquis de Laplace appelé a siéger dans la chambre litre héréditaire. M. le gaide-de3 sceaux a ensuite communiqué la chambre une ordonnance du roi en date de ce jour ainsi conçue

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Le Propagateur (1818-1871) | 1827 | | pagina 2