discutée dans te conseil et rendue l'heure même où
tous les journau s de la trésor ie lOnstataienl dans leurs
Colonnes ces vifs lémoignartes d'ailegtesse publique,
Ceue unanimité de «en interis loyaux qui faisaient,
disaient-i s, le d''«e-poir des fcCtions. A la nié u<* heu-
de no re culte pour les doctrines d ordre comme pour
celles de bb rrte nous inspiraient de réflexions sevères
•ur l'entraînement qui avait asso lé une prière a un
hommage un cri d'opposition mille cris d'ailegresse
et d'amour. Hier il y avait eu du o des peuples au
milieu de tant de tributs pieux un tort de discipline,
ei s'tl faut le dire enrore une meséance- Auiourd hui
le tu uisiète tnel de sou i 6 e la plus grande des téméri
tés la plus grandes des lames, un coup d état tout
entier.
Nous pourrions ét.b'ir que la garde nationale par
•a nalure même, porte ion|ours sous les armes les sou
Venirs de la cité, que sa discipline n'est pas, aux yeux
mêmes de l'autonte totale celle de la force armée
qu'en effet le cri de vive le roi interdit par la lettre
sevère îles reglrme m a ia troupe de lig e, était permis
Celte garde civique que «es eUels lut donnaient l'ex
emple des accl malto is et qu cet appel au premier
de se» seuiuueris I exposait laisser échapper ous les
autres. Mais non la discipline a été hlrs-ée le père
de la pairie a entendu les oe il de quelqu s uns de ses
entdos quand i! ne devait attendre que leurs bointna-
8es
Am:i du trô ie malgré les fautes de ses conseil», nous
Jlersis ons a Ueplorer ce ton. Vlais quels SO 'l 'es pre
nners 1rs plus grands toupibies? Qui a expose le roi
et la France Crs tristes ènes Q s'est mis, depuis
l'avenetnenl, en hostilité coutt e les F-ai'Ça'S les Caloin
niant sans cesse auprès de la couronne, frisant au p ime
on p»til t1e l'amour de ses pruples solicitant I' mpo-
puiartte comme un titre de g'oire, élevant enire le ino-
nai que et les sujets une batrtère de metiuoees et de sol
licitude» renaissantes
Depuis b en des années, la population et 1rs gardes
nationaux n'avaient environné le représentant de nos
soixante rois d'au uni d'hommages Cette impression
él au si uniloim et si vive que tous le» journaux i ont
recueillie et consacrée. F effet on a remarque cette
vnauimie de cri- loyaux P .va le roi vive l/gr. le
diiiffhm vu< m le- b .urb usvive la chatte l vive la
libelle de ta p/esseet toujours pour le refrain vive
le rot.
Ce grand evénrment donne lieu aux p'usviolen
les apostrophes qu'aient (.unis exprime les journaux
Contre 1rs ministres.
I.r Journal dr- comineica lit entre antres.' a D'acte
de brutalne coutiesigu- Coi b-êie s in Jignr tous les ci
toyens de Pins. De min ère n'avait rien fut encore
qui atte» ,1114111 rie I P S ou autan' de tnrchamele.
Des ministre» oui ils Jonc en-repus de dépouiller le roi
de l'sllection de ses peuu'es S'il n'y a darts leur con
duite un dessein prémédité, il faut y reconnaître un es-
fr-l de vei ige ou une t.nalitp.
v f^ucl que »ou le paru qui juge cette mesure tout
le ruoude s ai. or.le a la coutiamuer comme une iourde
faute.
On pouvait ordonner une enquête sur les faits ré-
prén ni,.ii|rs et prep,rer ainsijh s es|irits une me-
soie srvère mais reflerhie; tout pouv.u se |u»ufier
excepté ce qu'on a fait.
L'ordonnance n'était pas encore imprimée et
delà on t'avait dictee. Aux Tuileries, l'bô el-de-ville,
i l'eta' major de la rue du mont blanc les postes
b'USqu.ment congrd es, et l'or, daignait peine «ur
expliquer le motif de cet ordre inopiné
C est a la suite du conseil de ministres tenu diman
che a dix heures du soirchez le roiqu» ttto décide
le lirenriement de la garde nationale. On croit savoir
que i et e tmsure a été fortement combattue par M. >a
nui d- Dcudeauville et par M le comte de Chabrol
nialheuieusniient leur lions ont été inpuissans.
Ce matin M le duc de UoudeauvFlea envoyé sa
démission au io>. Le bruit s couru que Al. le comte da
Cbab'ol se disposait a imiter l'exemple de son oobte
collègue.
La France n'apprendra pas sans une profonde satis
faction que M. le Dauphin n'a pcni assiste au conseil.
Journal des débats
- Les posies de la garde nationale ont été relevée
au palais des Tuileries par la garde royale. Le posta
de I etai-major général est occupe par de» gendarmes.
M. le tnarerhal duc de Reggio Oudinot romnun-
dani-géeeral des gardes nationaux a été réveillé une
heure du niatin et In nouvelle du licenciement lui a
e>« signifier par M. le général Coutard commandant
la l division militaire.
On assure que M. le romte Excelmans, qui se
trouvait au nombre des olficiers-genéraux presens -à la
revue ayant emendu queiquos -«oix de gardes natio
naux qui en présence du roi demandaient le renvoi
de» mints res a saisi le bras de l'un d eux en disam r
Aujourd'hui on ne doit crier que tune len.il
Non» venons d envoyer au comité grec un uni-
foi me qu'un girde national licencié nous a remis en
indiquant sa deatinauou. (I espère q-<r «•-lté unifo> n»e
portera bonheur quelque delen" nr de l'i l-pendantC
des Hellènes. (Corittit >tionnel.
Hier matin M le marécb ri t C UC de Reggio a
prit auprès du toi le se»vire de ut»jor-general de la
garde en remplacement du due de R»gnse.
Hit, huu heures du malin Mgr le dauphin
arcomp-gné d'un nombreux état major s'est rendu al»
Ch»mp-de-M arsLe prince a passe en revue ei lait
manœuvrer les 3e et 6' régimens de la garde royale.
La couronne a licencie la garde nationale el!«
en avait le droit
La fou'ourie pourrait licencier l'armée ce serait
encore son di et.
Plus il y de liberté dans l'état plu' le roi est lui-
tnème libre d'»g r avec indépendante d.ns les liniites
de la constitution chose admirable La tronau i.ia
représentative en conservant les franchises populai
res déploie quand il le faut toute la vigueur et
toute la pm mplilude de lu inonar>he absolue.
Ainsi dans ce qui vi"nt de se passer le droit est
du i o c do la couioune elle en a usé. Nous devons
r ttie couronne r aspect et obéissance in v olable dans
ton droit elle est de plus infaillible dans son action.
Le roi ne peut fane le ma) telle est la doctrine du
gouvernement constitutionnel. Il faillail d'aboid rap
peler cette dortiine du droit do la couronne.- pour dis»
lingiier le droit du fait lequel fait n'est plus du roi
mats du oiirnsiêie et sur lequel oo peut parler tout
son aise.
f - -
i el est le début d'une longue série de reflexions du
Journal des débats sur ce fait qu'il regarde comme
un produit décoléré et de vengeance, fl demande et
les ministres ont oublie dans quel siècle ils vivent el s'ils
ne se souviennent plus qu'ils sont assis au timon
d uo vaisseau battu tren.e ans par la tempête. Il rappel'
le les sentioiens d'honneur qui dans le temps oui en*
g ge le duc de R'chelieu ei après lut le doc de Dcu
deauville a s'éloigner du.ministère, mais, puisque ceu*
qui y resient encore dit il trouvent dans leur alla*
chemi n! passionnés leurs portefeuille.", la force de sup*
porter avec rtsgi.a on lesd-gouts dont en les abreu*9
il n'espère plu» qu'ils délivrent, d'eux aèatts^ Is uaiiofl