LE PROPAGATEUR,
JOURNAL D'YPRES,
SAMEDI, 12 Mai, 1827.
POLITIQUE, LITTÉRAIRE, COMMERCIAL, JUDICIAIRE,
ACTES DU GOUVERNEMENT AFFICHES, ANNONCES, AVIS DIVERS.
N.° go5.
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DE LA PROVINCE DE LA FLANDRE OCCIDENTALE.
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OUVERTURE DR S PORTES DE LA VILLE.
L»u I au Sr. mil 4 heures
FERMETURE DES PORTES DE LA VILLE.
l)u au i5 fnai|, S heures et demi
Le prix <L 1' bonnement est de 8 II rins 5 17a cents par année, 4 florius Oo cents pour 6 mois, 2 florin» 36 cents pnni 3 mois.
Le prix des insertions dans ce Journal, est de 7 171 cents par ligne et celles air-dessous de 7 ligues se paient 47 172 cen
O 1 s'abonue cher l'éditeur, et 0 tons les bureaux des postes aux lettres du royaume.
P H M E II I DES.
Le g mai ij66 supplice du comte de Lally
injustement accusé d. trahison. siprès la prise
de Pondichëri le comte de Lally fut conduit
en Angleterre et ayant obtenupaur son mal
heur la permission de rentrer en France sur
sa parole il se présenta Fontaim bit auet
offrit de se rendre la Bastille, d'où il écrivit
au duc de Choiseuil J'apporte ici ma téle et
mon innoncence j'attends vos ordres, y. Le
malheureux comte de Lally fut condamné
mortl'âge de 6b ans.
Le jo mai iy/4 mort de Louis XV roi
de France. Sur la fin (tavril iyyl\, ce mo
noïque allant la chqsse rencontre le con
voi d'une personne qu'on portait en terre la
curiosité naturelle qu'il avait pour les choses
lugubres le fait approcher du certueiL il de.
mande qui on va enterreron lui repond que
c'est une jeune fille morte de la petite vëro/e.
Ides ce moment il est frappé mort sans s'en
apperi evoir, et le to mai il mourut l âge de
6* ans de la petite verole la plus funeste.
Le u mai i6i5 Charles I rroi d'Angle
terre épouse Henriette de E rance fille de
Henri 1HCe mariage ne fut pas heureux.
L infortunée Henriette vit périr son époux aus
si tragiquement que son père. ry4â, bataille
de Fontenoy De toutes les batailles qui se
donnèrent pendant la guerre de ry4o la plus
mémorable fut celle de Fontenoy cause de
l'importance de ses suites et du danger qu'y
coururent le roi de France et le dauphin pré
sens cette journée célèbre.
Le i mai râg4, commença le grand procès
entre les jésuites et i Université de Paris. Le
recteur de Universitésaisi des quatre Fa
cultésavait présenté une requête au parlement
non seulement pour empêcher les jésuites d'en
seigner ma/s encore pour leur éxpulsion to-
lafe- Dans le cours de cette querelleJean
C '.hôtel é/eve des jésuites ayant assassiné
Henri 1P~, f ordre entier fut banni du royaume
de France.
RUSSIE.
Pétcrsbouig ig avril.
On apprend de sources authentiques qu'il existe
Varsovie une ommission spéciale d'enqi.èe. danl
laquelle singent quat e. ministres secréiaites-d'eial
qui s'occupent constamment de rechercher les fait!
relatifs des mentes démagogique découvertes duo»
ce royaume l'année dernière et qui ne teimineront
leur 'âcbe que dans quelques mois d'ici. -La sentence
des complices de ces menees set a coifume a <e.qu'on
prétend savoir au x disposions du co le crmiriel en
vigueur dans la Pologne S- ul meni quelque» ut.s
des plus coupables qui avaient connu l'existence de!
associations secrètes, et avaient eu des relatons im>
médiates avec leurs chefspourraient alors subit la
peine de mort. Gazelle un.veiselle.)
ITALIE.
T, teste 27 avril.
D'.prl. d.. otM.Bull». d,. Coifou du 16 avril re»
c ies par la voie- d Amène on se serait battu avec
acharnement près d'Athènes dans les journées des 4,
6 cl 9 avril. On ne savaii rien de positif sur le résultats
des ces combats. On dit encore qu'enfin les deux as
semblées aationales d'Heimione et d Egine s'étaient
reunies Damala dans le district de 1 reièneet
avaient élu leur président le comte Capo d'istnas Jus
qu'à son arrivée ton frète Viaiio Capo <J'{strias au.
rait été invité se charger de la présidence. On ajniuç
que lord Cocbrane est nomme amiral en chel et la
général Curclt commandant en chef. Ou alleud la cou»
fitmatioo de ces dernières nouvelles.
ALLEMAGNE.-
Lelpsig 26 avril.
Il s'était forme' dernièrement ici l'occasion d'une
presse mécanique établie par le libraire Hiot kbaus
la manière de Bauer el Konig une rèuuion de 3fi»
ga çons imprimeurs, qui convinrent de présenter au
roi une petiiioti pour prier S M. de d-fendre l'itn-
pr meur Brotkhaus el aux autre» propriétaires d'im-
priuteties l'usage de cette nouvelle nu b<ne.La réso
lution loyal? a été négative comme on pouvait s'y
attendre, et l'on a et.suite accorde M. Rto< kbaus,
sur sa demande une garde militaire pour plusieurs
jours afin de mettre sa maison en sure'e Du teste,
la tranquillité publique dm pis été itoub.ee un seul
instant.