demander. L'intention de ces homme» n'avait pu être
que le s'empirer des «lefs Je l'eglisi pour y commettre
un vol. d'après la facilite avec laquelle ils laissaient re
tourner le clerc pour aller prendre les rlefs.
Lettre d'un mouchard Bruxellois un mouchard
Parisien.
Mon vieux camarade
Il est dur de renoncer ses vieilles admirations
aussi m'en a-t-ll beaucoup coule de voir pai la der
nière conduite de vas ministres qu'ils ne méritent pas
l'enihousiasme que j'avais pour eux. En apprenant
qu'il n'avaient point eu assez de talent pour fait a adop
ter une loi a issi -impie que celle sur la presse j'ai été
comme un homme qui s'eiait 'rompe de cuile et qui
t'apercevait que sort encens biù e devant u ie faus.e
idole. Won idole a moi c etai' M-de Peyronnel. Je
l'avourai jusques-là ce ministre m'avait semblé un
vpriiable homme d'etal. La pol tique audacieuse et mé
prisable avec laquelle il voulait traiter ce commérage
populaire decore du titre de liberté delà pn-sse, me
paraissait imité du grand empereur .envers lequel cer
tains gonveinemens se montient bien ingrats, en échan
gé des hautes leçons qu il leur a laissées et surtout du
perfectionnement qu'il a apporté a la plus belles des
insiiiulions moderne» a I espionnage qui est la con
fession auriculaue de la société au pouvoir.
Or comme le charme une fois dissipe il en eat de
l'admiration qui se tourne en examen ommenre de l'a
mourqm se leur .e en indifférence j- commence a aper
cevoir tous les endrons faibles de mou heios.- et peut-
être prendre* vous re que je vais dire pour un trait
d'orgueil na'iooal mais je le regarde niainieoaut com
me inférieur tel de nos ministres.
Car enfin comme nous an sommes souvent conve
nus dans nos entieliens politiques ta grande lèpre de
la société d'aujourij'hui c est ce droit que s'attilbue le
peuple de s'immiscer dans les plus sublimes »"treis du
gouvernement. en est on si des personnes comme
nous comme Messieurs les Juertéurs des jeux .coin
me ces dame, du tii-à'ies peuvent être «it„ques par des
pentes gens romiue tes gens de lêlires, Un petit homme
ne pouna plus se Lire g-an-l eu inoniant sur les épaulés
d une danseuse, un homme qui a l'honneur d'être de la
police se voir une espèce de conseiller intime et une
femme compatissante lorsque les candidats frappent
«vei un marteau d or leui ouvrir I* porte aux faveurs
Sans que tous les clahaudeurs populaires se moquent
de ces i essor is secrets d une politique au-dessus de leur
peili genie.
C'est là ie corps do la place c'est là que l'ennemi
révolutionnaire s'est retranche. Vos ministres I ont at
taque en laisant des démonstra ons bruyantes niais
tout aussi ridicules, ils ont tiré des pétards contre la
ciiadtdie et après d irioffensives algarades, il» ont été
ohlig s de lever honteusement le siège et de laisser
les issieges plus forts et plus insolents que jamais.
Oh que chez nous, le minislèe a ele bien plus
adioit. Il a tellement intimide l'ennemi en refu-ant de
faire quartier deux ou Irois prisonniers qui ont eu la
maladresse de se faire prendre que celui ci s'est rendu
sans capitulation que l oppos tion n'ose plus faire feu
sur personne et qu'en un mot la presse est tout-à-lait
meilleure eD Belgique. Il ferait bon vraimentd'y
attaquer des personnes élevees en dignité tomme M.
Franchet et M. Vidocj i Moi qui ne suis qu'un ver
misseau auprès de ces Messieurs un journaliste Belge
n'attaquerait pas impunément mes talena et ma con.
i M. Yïdoc est Paris le fejd-mareeli J des agens de la
police secretsrecrutés parmi les anciens officiers de marine
servent d rus le s galeriescomme ou les no uma a la cour
tuais que le peuple plus grossier anuelli- forçat* Irbere.
«Vole du réduitiur)
sciencela loi sar la calomnie m'en ferait bientôt
raison
Mais vous voilà comme un homme qui sort d un
rêve, vous ne pouvez me croire, vous eiiez persuadé,
sur la foi du Constitutionnel et du Courrier françail
que notre pays était un repaire d'écrivains libéraux.
Vous voilà bien, vous autres fi suçais dans votre enthou
siasme et voire mépris procédant toujours par un sea-
liaient vif qui ne se donne pas la peine d examiner.
Ce qui produit cette erreur c est la liberté qu'on a
chez nous de parler sans mesure dans les cabarets.
Maisrela n'a jamais entrave le moindre petit caprice
ministériel. Le peuple est partout comme ces tribus
sauvages qui abandonnent les vraies richesses, pour
de petits morceaux de verre dont l'Européen sait fas
ciner leur stupide regard. Orles petits morceaux de
verre dont nous éblouissons ici le public, c'rsl cette
verve républicaine que nous loi Lissons lorsqu'il l'ar
rose de son Fato qui ne larde pas de l'eteindre.
Mais celte autre liberté de la pensee qui s'énonce
avec talent et autorité dans les journaux quotidiens
qui se produit dans des Jim unions sur les inleiéis na
tionaux qui signalant des abus est quelquefo s l'avant-
coureur de la chute d'un ministre ei qui appelant la
réprobation populaire sur un aiandataire inti èle est
I avant-coureur de la cl e d'un depuié .-quant celle
seconde liberté qui est la piemiere ce qu'est la dé-
lonna'ion d'une aime a feu qui tue Celle d'une fusee
qui en crevant s'évanouit datisies airs quant cel'e là,
néant. L, on a politiquement, »ur ce pont as* nn lé
le peuple au hieu d Esope qui pouisuil lou.be
la place du rorps
Put» noue législation sur la presse est une toile si
adroitement tendue qu'il Lui re une bien fini mou
che jioui n'y pas tomber La liberté s'y etend tout t
vou pouvi 2 parler librement delà politique ex terieore
pourvu qu- vous ne lisiez du mal ni la de Russie ni
de l'Aulrnhe ni de la Prusse ni de tomes les puissan
ces qui ont du canon caria loi de 5o Burins esl-l».
De même vous avez vos ondées fram hes sur L po
litique intérieure, tout» foi9 si VOUSICOthtZ a l'*gi 'i ni»
tu<e on vous prouvrra au moyeu d un sys ème d'in-
lerpreiaiion que vous avez voulu soulever nos arrii ul-
leuis contre leur voisina si a la de'ie pub iqur il «t
clair que vou. faites emendie ie mol <le loi d mot mimé
et que vous voulez semer la désunion entre les deux
parties du royaume. Vous étendez vous sur la langueur
d'un branrhe industrielle on vous demonireia que
vous aviez I intention de prouver que l'une partie du
royaume esi favorisée aux d' pens de l'autre, Vous laites
vous le champion de I un ou l'aune culte il esi mdu-
bii <l>le que pous armez les piO'eSlsns cont e les catho
liques ou les catholiques contre es proiestan». Or,
l'on ne risque rien a toutes ces hoses il s agit seule,
uient de dix années de galèie< ei de la marque. Encor0
si celte doui e loi existait chez vous, patience.' une loij
ennob'i par le bagne, on pourrait obtenir dix huit centg
francs d'appoiniemem dans le regimetu de M Vidoc
Maintenant, le journaliste abandonne I il le- terrain
mouvant de L politique el veui il letrancher son hu
meur caustique dans un feuilleton Impossible car il est
évident qu'en persil! ni telle actrice, il a voulu se mo
quer des membres du gouvernement puisque par la i|
moque du discernement de .elle excellence qui avait
trouve l'actrice tous les talens imaginables avant ses
dt'buis. Or Userait possible qu'on ait eie un soi la
vrille de son entrée au minisièie mais il est impo sifcle
que le lendemain de cette rniree ou ne possède p.,,
fond ce qu'on n'avait jamais camj ris L connaissance
des beaux ar -, ainsi h n que de l'ec nm n- que.
Datlleuis nous «ion lex-ellenie loi sur la calo unie
dont je vous ai deja parlé, et il est ceruiu que ut t que