H me svee on ^tat indépendantsysnt ses lois et ses a gouvernails, quoique payais' un tribut Dominai. Dans le cas où les remonirances de la part de la Rmsie de la France et de l'Angleiei re appuyées par cel es de l'aulrii he et de la Prusse seraient re- poussées par le divan les cinq ambassadeurs devaient quitter Constanlinopleet déclarer en le quittant que les otficiets commaodans les flottes respectives recevraient l'ordre de prendre des mesuies pour empêcher toute t ommunir ation entre les Turcs et les Grecs, et protéger ainsi ces derniers r ontre toute bos'iltté ensuite lindependame de la Grèce serait proclamée, et îles agens commerciaux ou des consuls seraient nommes dans les ports principaux a par les grandes puissances européennes. D'à >rès les dernières nouvelles reçues de Cons- u taullnople les ambassadeurs d'Angleterre de France et de Russie, après avoir représenté plu- sir urs reprises la necessi d'un arrangement immé- dut avec les Grer s avaient demande eu vain une réponse écrite leurs demandes mais enfin le reis- eliendi apiès avoir eie pousse a bout, a promis qu'une réponse écrite serait donnée des que le Ra- iTiasan setail pas-è. On attend cette réponse eba- que instant, et dans le cas où elle serait pou favora- ble les inesurt s suivantes seront adoptées, i° les flottes européennes s'interposeront entre le» Grecs et- les turcs i' I indépendance de la G'èce sera piotlaUiee 3" des consuls seront nommes Eu attendant, nous pouvons dire avec confiance q je ies négociations qu'on fait a Paris et Londres -fin de convenir le protocole d'avril 181.6 en un traite entre la Russie la France ei I Angleterre sont sur le point d être amenées un résultai heureux Nous avons l'cpoir que ce traité sera publie sous a pi u de jours, fous les ainis de I humanité le ver- ioiit publier avec joie, et nous en félicitons les trois gouvernetnen». Nous apprenons que l'Autriibeet la Prusse signeront aussi ce traite, et que M. de Hulow ministre prussien vient d'arriver eti Angleterre a dans ce but. Celle pièce que Y Etoile qualifie de document im portant n'est qu'un article de isisOnnttavnt du joui liai ie Londres le Times du 4 Le lendemain 5 le même journal s'exprimait de la manière suivante sur la bourse du jour L'intervention de grandes puissantes européennes dans les allaites de la Grèce tend plus que tout autre cause, a modeler l'attente d'une hausse dans les fonds anglais parce qu'on croit l ès-peu probable que ce.te intei venin n soit conduite avec une paiLite harmonie entre ces pu.-sauces, et la perspective d'une guerre quelconque même avec la grande supénoi ité de toute I Europe contre !a Turquie est de mauvais augure pour les détenteurs d'effets publics. Nouvelles de la Péninsule venues de bords de Vjiiour. Quatre-vingt hommes du 5" de ligne ont déserte' en (nasse pour le Portugal 5oo voloniaires royalistes ayant voulu les reteniril s'en est suivi un engagement dans lequel 16 volontaires ont été tués et un plus grand nombie blesse's les déserteurs se sont rendus eusuite fort tranqutllemenren Portugal. La désirtion de l'armée n'a pas lieu uniquement vers le Portugal au contraire la plus for'e partie des déserteurs se rendent l'intérieur où ils foi ment des bandes en faveur de la constitution. Un marchand de toiles ambulant a été assassiné h Duil aux bains de Saeçtion, par l'aubergiste et sa fem mepour s'emparer de se» marchandées quoiqn'ili jouissent d'une certaine ai«anceCraignant les indis crétions de leur fi le unique âgee de 9 ans le père est chargé de la tuer dans une vigne, arrivé sur les lieux son cœur paternel se refuse ce nouveau crime il renvoie sa fille a la maison mais sa tnère monstre dénaturé occupée a chauffer le four saisit I enfant et l'y jette toute vive. Les os calcinés aperçus par un voisin dans le cendrier ont det ouvert ce crime hor rible. Les coupables sont attêtés et d'après les ordres du roiils seront jugés par le tribunal de Madrid* SUPPLICE DW t>SUBE. Nous allous donner nos lecteurs un exemple de la barbarie avec laquelle sont traités les nègres par ies planteuts américains. Le récit qu'on va lire est tracé par un respectable fermier de la Pensylvanie nommé Hector babil-.Iran J e lusdit-il invité il y a pfu de temps dinar chei un planteur qui dem. ure trois milles de Je suir vais tranquillement mon chemin regardant avec atten tion quelques plantes tares que |e venais de trouver. Tout a coup un gémissement profond et ranque vint frapper mon orielle i! fut suivi de quelques mono syllabes inarticulés. Surpris et alarmé |e jetai les yeui autour de moi et je crus apereevotr quelques pas une cage suspendue au milieu des feuilles d un aibre. Tou tes les branches étaient chargées de gros oiseaux de proie se pressant autour de la cage et donnant chaque instant des coups de bec entre les barreaux. Je leur (irai pte-que machinalement un coup do fusil ils s'envo èrentà une faible distance avec un bruit affieux et me laissèrent voir je frémis encoie d y songeret gémis île le dire un nègre suspendu dans la cage et qu'ou avait laisse là pour qu'il y m oui Ùt. Les oiseaux avaient déjà ronge ses yeux les OJ de ses joues étaient nu ses bras étaient detbiiés ru plusieurs enJiois; son corps était crible des blessures. De ses orbites déi liarnees et creuses le sang coulait goutte goutte, et la terre eu était teiute au-dessous de lui. Je fus saisi d'un mouvement convu's'f, nies ge noux fl 'thireol -ou» moi, |e ue pouvais faire un pas. Le spectre vivant quo que piivé de la vue avait conservé encore avec netteté le sens de Fouie il s'a perçut de mon approche et dans son langage impar tait, me demanda un peu d'eau pour etatteber sa soif biùlante. Une coquille fixe'e l'extrémité d'une perche et dont plusieurs nègres s'etaietil déjà servis pour le même objet se présente aussitôt ma vue |e la rem plis d'eau et d'uue main tremblante je l elevait le mieux que je pus vers les lèvres de la victime. Fress- pat une soufframe humble le nègre se jetlail avec vivacité vers l'endroit où il supposait que sa bout he rencontrerait la coquille et peine lu -il rafiai In qtj il s écria merci blanc merci mets poison dans I eau et donne moi. Depuis combien de temps est tu I lui dis-jeDeux jours et moi pas mourir Les e seaux les o seaux moi tnci l'étais accable des reflexions qu'unjpereil spectacle faisait naître en moi et ne repris mou chemin qnavcè beaucoup de peine, car les lotces me manquaient. J'arrive et.Ûn la maison où je devais dîner. Là j'appris que l'esclave avait été condamné ce supp ica pour avoir tué l'intendant de la plantation là on ma répéta que le grand principe de la conseï vation per sonnelle rendait nesessaires des telles exécutions et l'on soutint par les argutnens d'usage la nécessite da la servitude des nègtes J'étais peu disposé donner mon approbation ces ridicules et odieux raisonne- mens, et ne vous fatiguerai pas desabsurdité* qu'il m« fallu* enieudte.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1827 | | pagina 3