veyoos des cabinets qui délibérer.!
Grèceet «les comités qui ont déjà pris les devans.
Serait-il possible que l'Europe pour la même
chose eût -la-fois les yeux sur les puissances
delà terre et sur un simple bourgeois de Genève
qui donnerait l'exemple. Cette uiiomaue sociale
n'est pas un des caractères les moins distinctils et
les moins remarquables de l'époque présente.
La Quotidienne.)
Les amateurs d'antiquités regretteront le pont
de la Grauegone bâti sur la voie aurélienne par
les Humains dont ou admirait la hardiesse et la
léqèieié Ce monument précieux qui avait résisté
vingt-sièclesa été démoli en uu instaut par i'ia-
concevablê fureur des eaux.
Le Constitutionnel contient depuis deux
jours uni longue lettre du conseiller Abrantts
sir W illiam A Court, dent le but est d« chercher
jrvuver que l'intant don Miguel ne peut être
ré g. ut de Portugal aussitôt qu'il aura accompli
sa *f)e année et que 'a régente actuelle doit con
server la régence jusqu'à la majorité de la jeune
reine.
Le jour de la Sainte-Henri les élèves de
l'association de Saint-Joseph dt Versailiis, ont
été admis présenter leur hommages Mgr. le
duc Ce Bordeoux et lui ofiin un bouquet S.
A- R a dans cet établissement ta pensionnaires.
lia été ouvert ii y a quelque temps parmi les
élèves de l'école de médecine t de dioit une sous
cription volontaire dont le but était de subvenir
aux frais d'un procès intenté quelques-uns de
leurs Camarades, L'affaire et. nt finie et les frais
judiciaires soldés il est resté un excédant de sept
cent t rente-1 n is francs qui ont été déposés au bu
reau du Courier Français pour venir au secours
d«s Ciecs.
-- Voici l'événement très réel qui mal vu et
mal interprété, aura pu donner lieu au bruit qu'une
femme avaii eié tuee d'un boulet de canon pendant
l'exeieice du tir Vincenues. Un officier d'artille
rie en garnison Vincenues, était occupé de
Son servicevers huit heures du matin, pendaut
qu'on faisait l'essai de nouvelle bouche feu.
Tout coup on vient lui dire que deux dames le
demandaientet que sa présence était absolument
nécessaire pour les rassurer sur son existence. 11
obtint de ses supérieurs la permission de s'absenter
quelques moniens A peine sorti de l'enceinte,
il vit s'élancer d'une voiture deux dames qui le
serrèrent etioitement dans leurs bras, en jetant
des cris de joie la plus âgée tomba évanouie, et
il fallut la porter dans une hôtellerie voisine, où
l'on parvient lui faiie reprendre connaissance.
Ces dames étaient l'une la niere l'autre la sœur
de l'officier, qui eut beaucoup «le peine se faire
donner l'explication d'une aussi étrange aventure.
Il apprit enfin que sa famille, qui habite un dé-
pat lement éloigné avait été victime de la plus
odieuse des mystifications. Une lettre signée d'un
nom emprunté avait annoncé la mete que son
fils dangereusement blesse dans un duella con
jurait de venir lui prodiguer ses soins et peul-
ètie même recevoir sou dernier soupir. A cette af-
fr< use nouvelle, la mère et la fille partent la
hâte ariivées Pat is par la diligence vers six
heures du m «tio elles se font, conduire Vin
cenues. Les premières informations eu arrivant
celle forteresse leur font soupçonner que la lettre
qui les a tant alarmées est le fruit d'une atroce im
posture mais c'est seulement la vue de celui
ior.1 ?îl" croyaient avoir a u*q
chaine qu'elles peuvent se convaincre de la vérité.
Il n'est pas étonnant que des personnes, qui tra
versaient Vincenues au moment où cette scène sin
gulière s'y passait aient attribué la situation de la
mère et les vives inquiétudes de son fils et de sa
fille une tout autre cause. On peut maintenant
se demander quelle sera la peine du faussaire, s'il
vient être découvert.
Les 6 sauvages attendus au Havre sont ar
rivés hier en cette ville Une foule immense atti
rée par ce spectacle nouveau garnissait les quais
et les rues que ces étrangers devaient parcourir
pour se rendre l'hôtel de Hollande. Ils sont de
taille ordinaire ils sont nus jusqu'à la ceinture;
leur peau rsl cuivrée et luisante, leur visage peint
en rouge, et quelques lignes vertes sillonnent
d'une manière pitôresque les ornemens bizarres
qu'ils portent sur leur tête rasée en forme de
casque auiique- Les femmes de itf :o ans sont
plus décemment vétûes Ils sont arrivés sous la
conduite du colonel David Delaunay et Françoise
Tessonet accompagnés d'un interprète nommé
Paul Loise.
Une lettre particulière de Vienne, écrite par un
voyageur étranger donne qu lques détails sur le
gouvernement et le jeune duc de Reichstadt fils
de Napoléon. En voici un extrait:
A Vienuel'empereur et les archiducs vont
tous les jours peu près se promener au Prater
Coqduisant presque toujours eux mêmes leurs
chevaux ils prennent la file au milieu de nom
breux équipages qui circulent dans cette vaste pro
menade et ne se permettraient pas de !a rompre.
Rien d'ailleuis ne les distingue rii dans ieuis ha
bits, ni dans la richesse de 1 nr» équipages ou la
beauté de huis chevaux Ils comprennent bien
qu'il n'en pourrait résulter pour eux aucun titre
particuiiéi au respect et la considération. Chaque
soir la famille inqiét iale se rend l'un des trois thé-
â;res, français italien ou allemand. C'est là
que j'ai eu plusieurs fois l'occasion de voir le jeu
ne duc de Reichstadt, c'est enfant qui semblait
appelé de si hautes destinées. On m a cité de lui
plusieurs traits qui annoncent une volonté ferme
et une grande vivacité d'esprit. Son éducation est
très soignée il parle également bien le fiançais,
l'allemand l'anglais ei l'Italien. Je l'ai obser
vé avec beaucoup d'attention. Je n'ai trouvé dans
sa figure rien qui me rappelle celle de son père
ses yeux ont peut-être le feu de ceux de Napoléon
mais il a beaucoupde ressemblance avec son grand
père qui paraît l'aimer tendrement et qui cons
tamment lui adressait la parole. Le bruit répandu
en France sans doute dessein qu'on destinait
le jeune duc l'état ecclésiastique a paru ici fort
ridicule. Croyez vous me disait-on, que nous
irons briser de nous-même une arme quidans
telle circonstance donnée peut devenir si mena
çante entre nos mains
L'instiuction est très lépandue en Autriche,
tout le monde y sait lire et voici comment on s'y
est pris pour y parvenir. Il existe dans tous les
villages des écoles dont les maîtres sont payés par
le gouvernement. Aucun individu ne peut se ma
rier s'il ne sait lire érire et compter aucun
maître ne peut, sous peine d'amende, employer
un ouvrier s'il-ne sait lire. De petits livres de mo
rale faits avec beaucoup de soiu sont répandus
très-bas prix parmi le peuple. Aussi ks ci imes