LE PROPAGATEUR,
JOURNAL D'YPRES,
ACTES DU GOUVERNEMENT AFFICHES, ANNONCES, AVIS DIVERS.
POLITIQUE, LITTÉRAIRE, COMMERCIAL, JUDICIAIRE,
DE LA PROVINCE DE LA FLANDRE OCCIDENTALE.
OUVERTURE DES PORTES DE LA VILLE.
Du au 16 septembre 5 heures
FERMETURE DES PORTES DE LA VILLE.
Du 1 au 16 septembre, 8 heures
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ÉP H ÉMÉR1DE S.
Le jq Août 1 y 86mort de Frédéric 11, dit
le grand Frédéric, Roi de Prusse. Ce prince ne
fut pas plutôt monté sur le trônequ'il eut oc
casion de développer ses talens militaireset de
faire servir des conquêtes des troupes que
son père semblait n'avoir formées que pour la
parade. Heureux dans ses guerres et dans ses
traitésFrédéric s'appliqua faire fleurir les
arts et les sciences dans ses états.
Le 18 Août 1812 bataille de Polotsk en
Russie. Le combat livré devant Polotsk le 17
Août, n'était que le prélude d'une des belles
batailles que les Français aient gagnées sur les
Russes. Le colonel-général comte Gouvion-
S<iint-Cyrayant pris le commandement après
la blessure du maréchal Oudinotjugea qu'il
était indispensable de reprendre Coffensive vis-
à-vis des Russes. Il donna donc le signal de
l atiaqne et l'ennemiculbuté de toutes parts
s'en fuit en désordre.
Le ig Août an 14 de l'ère vulgairemort de
V Empereur Auguste. Le siècle de ce prince est
compté parmi ceux qui ont fait le plus dhon
neur l'esprit humain. L'agi le Horace
OvideProperceTibùlleetc fleurirent
dans cet âge illustre. Les deux premiers reçu
rent de lui des récompenseset c'est ces deux
poètes qu'Auguste est redevable de l'honneur
qu'on lui fait de lui comparer les plus grands
princes.
Le 10 Août 1 Ad 8découverte du Canada
par Je an-Denis Normand, qui s'était embar
qué avec plusieurs de ses compatriotes et quel
ques Bretonsdans le dessein d aller chercher
fortune hors de son pays. 1648le grand
Condé remporte une victoire complète sur les
Espagnols auprès de la ville de Lens c'était
la quatrième bataille qu'il donnait depuis qu'il
commandait les armées. Avant le combat, il
dit ses soldats Amis, souvenez-vous de
Rocroide Fribourg et de Nordlingue
ÂSI
Srnyrne20 juillet.
Le Spectateur oriental contient les réflexions
suivantes
Un article de Times feuille anglaise semi-
oflicielle, que Etoilejournal du ministère fran
çais, a copié, fait croire qu'un traité est conclu
relativement la pacification de la Grèce. On va
même jusqu'à indiquer les mesures auxquelles on
aura recourssi la Porte refuse la médiation qui
lui a été proposée par les puissances contractan
tes. Après le refus de la Porte, par un manifeste
officiel, les marchands européens, dans le Le
vant, sont placés sur un abîme. Les sujets des
puissances médiatrices domiciliés en Turquie, par
suite de traités et de stipulations commerciales,
que la Porte n'a jamais violéss'y croyaient en
sûreté l'abri de ces conventions. Nous ne pou
vons donc pas penser qu'on poussera la chose
jusqu'à exposer les propriétés et la vie de ces
étrangers.
Les gouvernrmens respectifs qui veulent la
pacification de la Grèce 11e peuvent pas avoir l'in
tention d'atteindre ce but aux dépens de leurs
propres sujets. Ce que i humanité et la religion
conseillent en faveur des uns, elles le demandent
iiAp'rieusement en faveur des autres. Nous ne
voulons pas rappeler ici que nous sommes comme
otages entre les mains des Turcs, Heureusement
pour nous, nous partageons ce sort avec des mil
lions de Grecsqui vivent dispersés dans toutes
les provinces de l'empire ottoman. Cette considé
ration nous fait espérer avec confiance, que pour
rendre la paix aux provinces insurgées, on ne
prendra pas de mesures qui mettent en danger les
individus qui sont restés tranquilles.
L'iuteièt du gouvernement turc exige évi
demment qu'il regarde l'intervention proposée
sous un autre point de vue qu'il ne l'a fait jus
qu'ici. Cette intervention doit opérer en mcrne
temps sur tes Grecs et mettre des bornes leurs
demandes. Ils ne peuvent réclamer une indépen
dance de droit, puisqu'ils n'ont pas même su ac
quérir une indépendance de fait sur un point
quelconque en litige. Leur réconciliation avec la
Pot le est un Iwsoin pour lec deux parties et une
nécessité pour le irpos de toute l'Europe. Un
glaive jeté dans la balance ne prouve pas encore
qu'on a pesé avec impartialité les droits et les rap
ports des parties belligérantes, et cependant cette
impartialité est le devoir, et comme nous nous
plaisous le croire, le but de l'intervenlioa
GRÈCE.
Poros9 juin.
Après la reddition de l'Acropolis, le géne'rali-
sirae Cliurch fit publier 1er? juin Salamine, une
ptoclamation dans laquelle ou remarque les passa
ges suivans
