LE PROPAGATEUR. JOURNAL D'YPRES, (io.me A ^0 r. ACTES DU GOUVERNEMENT AFFICHES, ANNONCES, AVIS DIVERS. JE P HEM RI D E S. g** samedi, 92 Septembre, 1827. i* POLITIQUE, LITTERAIRE, COMMERCIAL, JUDICIAIRE, DE LA PROVINCE DE LA FLANDRE OCCIDENTALE. OUVERTURE DES PORTES DE LA VILLE. Du )6 an 3o septembre 5 heures FERMETURE DES PORTES DE LA VILLE. Du 16 au 3o septembre, 7 heures et demie Le prix de 1' abonnement est de 8 florins 00 cents par année, 4 florins ïo cents pour G mois, 1 florins 35 cents pour 3 mois. e prix des insertions dans ce Journal, est de 3 ceuis par ligue, et celles au-dessous de 7 ligues se paient 5s' éentst - n s'abonne cher l'éditeuret tons tes bureaux des postes aux lettres du royaume. Le 10 Septembre gâ'tmort ds Louis d Ou tremer Louis surnommé d Outremercause' de son séjour en Angleterreétant sorti de la. ville de Laori pour aller celle de Rheimsoù il voulait fixer sa résidencerencontre un loup le poursuitest renversé de son cheval, et meurt Rheirns de cette chute. -- i4iÇ), assas-, sinat du duc de Bourgogne. 1661mort de Henriette de Franceépouse de Chartes I'r, Roi dû 4ngte/érre. îyôy capitulation de Closler-Seven. L^e 11 Septembre i6g3bataille de Zentha pu née par le prince Eugène sur les Turcs Cette victoirecélébré par la fuite du grand sulian Mustapha JJla mort du grand visir E/masde dix-sept pachas et de plus de trente mille Turcsdont dix mille se noyèrent en fuyant, abaissa l'orgueil ottoman, et amena la paix de Carlowitz où ils reçurent la loi. On trouva plusieurs charriots chargés de chaînes et de menottesdestinées aux prison niers que l'année ottomane se promettait de faire. Le 11 Septembre i64i exécution de Cinq Marsfavori de Louis xmprévenu de cons piration contre le cardinal de Richelieu. Louis xii 1, fatigué de son ministre et n'ayant pas assez de courage pour le renvoyeravait en gagé Cinq Mars l'assassiner le complot fut connu et le favori paya de sa tête la fai blesse et le crime de son maître. Le i3 Septembre 1666, embrasement de la ville de Londres 11 ri y avait pas long-temps que cette ville avait été ravagée par la peste lorsqu'elle fut frappée un jléau qui jeta le peuple dans une extrême consternationUn incendiequi éclata chez un boulangerse ré pandit si rapidement qu'il ne put être arrêté partons les efforts humainsqu'après avoir réduit en cendres environ six cents rues et treize mille maisons TURQUIE. Constantinopie22 août. La porte paraît décidée risquer le tout.Des ordres viennent d'être donnés pour de grands ar méniens. C'est sans doute la nouvelle de la sortie de la flotte égyptienne qui a engagé les ministres des trois puissances raccoucir le ternie d'accep tation de ultimatum. Il est pourtant probable qu'elle atteiudra les côtes de la Morée, avant que l'intervention ne puisse agir. G, U.) Correspondance particulière. Negib-effendi, agent du pacha d'Egypte, a reçu de son maître l'ordre de mettre aux pieds de l'em pereur une lettre que le \ice-10i a écrite sa hau- lesse au sujet de l'état actuel des affaires de la Grèce, et dont voici la substance Melientet-Ali représente son souverain que, Conformément l'ordre impérial qu'il a reçu dès le commencement de la révolution il a fait tous ses efforts pour satisfaire les désirs de son souve rain maître et que grâce la valeur de sou iils Ibrahim-pachadont les victoires sont connues du monde entieril est presque parvenu accom plir l'importante soumission des insurgés, mais "qui! vient d'èire informé jiar uu officier respecta ble, le capitaine llamilton que trois puissances européennes envoient actuellement leurs flottes dans l'Archipel pour assurer l'indépendance de Grecs, qu'il connaît la situation dangereuse dans laquelle se trouverait l'ai inée de son lils si ces flot tes interceptaient les communications avec l'Egyp te et l'empêchaient de recevoir les renforts et les provisions qui lui sont indispensables, et qu'eu conséquence lui, pacha d'Egypte ose soumettre humblem nt sa sagesse impériale la nécessité d'admettre la médiation de quelque puissances moins favorables aux Grecs, avant que lesdiles flottes n'ariivent dans l'Archipel. Le grand seigneur irrité de la hardiesse de Mehemct-Ali pacha, a immédiatement ordonné que JNegib-effendi tût exilé sur la côte d'Asie ce quia été exécuté sur-le-champ, par l'envoi de cet agent Scutari-, mais l'ancien capitan-pacha actuellement seraskier-pacha a sollicité aussitôt une audience du grand seigneur, l'issue de la quelle JNegib-effendi a été rappe lé. Il a eu eusu.le un grand uivan qui a duré toute la journée. Le lendemain matin, un firmau, adres se aux plus fidèles, a été lu dans tons les zamics temples pour lts informer que la guerre avec les insurges durait encore, que les armées tuiqries ont été avec l'appui de la providence, victorieuse sur tous les points, malgré l'appui donné aux rebelles par quelques puissances européennes que ces mêmes puissances aiment leurs flottes puDr les euvoyer au secours de ces rtbeilos, et que, par

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Le Propagateur (1818-1871) | 1827 | | pagina 1