Depuis quelque temps il est donné dansles mos*
quées de Constantinoplelecture du firman du
frand-sei.gneur relatif aux devoirs religieux. Sa
aut esse ayant appris que, soit par négligence,
soit par aresse, ou par l'influence pernicieuse
du parti o^s malveillans, les musulmans ne font
pas avec 'exactitude les cinq prières par jour que
prescrit 1 islamisme, elle ordonne en conséquence
de punir t ous ceux qui ne remplissent pas ce devoir
religieux. La peine des contrevenans n'est pas in
diquée i 1 paraît qu'il est laissé aux cadis de l'ap
pliquer comme ils le jugeront a propos. Ce firman
a été publié dans tout l'empire turc.
Du u La italue de Guttemberginventéur de
l'imprimeriea été inaugurée le 4 de ce mo'J
Majeofe.
On vient défaire a Neus'relilz, en Prusse l'expé-
tieo' d'un appareil pour empêcher lea suites funestes
itimations des personnes vivantes. L'inventeur
oseiller de commerce Messe, s'est fait enterrer
pieds sous terre, dans un cercueil fermé, auquel
..aient adaptés deux tuyaux de ferblancprobable
ment pour respirer et d'autres i l'extrémité desquels
était suspendue une cloche l'aide de laquelle il se
mettait eo rapport avec les assistans. Il resta deax
heure» dans cette position, et fut déterré en bonne
•anté réchauffement près la chaleur qui était de
la dég. au dehors, était montée 19 dans le cer
cueil.
ANGLETERRE.
Londres9 Octobre.
Noos avons reçu une heure avancée des nouvelles
de Constantinople arrivées par voie extraordinaire. Le
l5 septembre, les négociations entre les trois grandes
puissances et la Porte ont été reprises avec l'espoir
d'un résultat favorable. Cet événement est dû la fer
meté et i In déciaion des ambassadeurs, la Porte
ayant cédé au moment où l'opposition ne pouvait plus
appoiter de délai.
Le 10, les ambassadeurs des trois puissances
avaient invité les sujets de leurs souverains respectifs
•e retirer de la capitale turque, étant eux-mêmes sur
le point de s'en aller et ne pouvant plus répondre de
leur sûreté.
Cette invitation a été rendue inutile par un message
e la Porte aux ambassadeurs. Le sultan leur a fait ai-
ifier par l'entremise du reis-effendi que la néga-
ion pouvait être renouvelée il leur a fait dire en
e temps que s'il ne s'agissait réellement que de la
S. nu accommodement n'était pas impossible.
(Globe and Traveller
Du 11 (Jn trouve dans le dernier numéro du
estninster-Rewietv un article sur l'état du Canada,
iprè cet article, les Canadiens sont (rès-mécontPns
gou ernemenl britannique, et n'attendent que l'oc-
ion te secouer le joug de l'Angleterre et de se jeter
entre letbras des Etala-Unis.
O a éprouvé le a5 Bout dansles parages de
PJew-Xok une tempête qui a causé force désastres
quantité o oavires ont périet des avaries de toute
eapêce son journellement rapportées; le plus grand
rojnhre in'niiA les ports et lea assureurs améri
cain
glaisavec une cargaison d'indigo
«t d acajou estime? 160,000 dollarss'est perdu
ao milles S. cOcracroc: f équipage a pu se sauver. On
avait vu versle même lieu trois autres navires avec
m quille en l'w.
FRANCE.v
iris, 11 Octobre.
La société dont l'objet est l'exploitation en grand de
la fabrication de la bierre par des procédés éeone®,.
que»de la fabrication du cidre et le commerce
levure, e'esl établie pour 10 ans le fonds social est
fixé neuf 00 dix millions, divisé en 1800 ou aooo
actions de 5ooo fr. chacune.
Ou dit que le nouvel entrepreneur du théâtr»
Favart a l'intention de nous faire voir successivement
des commédiens italiensespagnols et même aile,
manda.
On voit actuellement les Osages pour la bagatelle
d'un franc, la Grande Chaumièreboulevard
Mont-Parnasse.
Du i3 Le roi et L. k. R. sont arrivés de Coa
piègne une heure et demie.
Les enfaus de France sont arrivés de St. Clond nne
heure.
Uo incident assex singulier vient de se passer l
la cour royaledans une affaire pour voies de fait en.
tre deux voisines et qui n'entraînait qu'une peine de
trois jours d'emprisonnement et une amende. Un in.
dividu dont l'air masculin ne semblait pas démentir les
habits d'homme dont il était revêtu a déclaré avoir
pour prénoms Elisabeth-Marie. Vous êtes donc uns
femme? a demandé M. le président Duhaussy. Oui,
monsieur a répondu le témoin mais j'ai servi comme
soldatet M. le ministre de la guerre m'a autorisée
porter des babils d'homme.
Un homme après an séjonr de seize ans au ba*
gne revient dans son pays il s'y conduit au mieux
cultive tranquillement son champ et vit en bon chré
tien. Mais bientôt on découvre son ancienne proies*
sion dès ce moment, on le montre au doigt, on l'é
vite et personne ne consent vivre avec lui. La pa>
tience de ce malheureux est alors poussée bout il
vole la nuitavec effraction un chapon Bon voisin
qui porte plainte. On arrête le forçat libéré et non.
seulement il s'avoue coupable mais il ajoute qu'il n'a
commis le délit qu'afin de retourner aux galères.
On vient jd'inaugurer a Cambrai le monu
ment élevé Fénélon, né en 1651 au bhâieau de
Fénélon, en Quercy.
Le prélat est représenté ses derniers momens,
revêtu de ses habits pontificaux comme pour indi
quer que le pasteur spirituel doit ainsi que le guer
rier mourir son poste j il s'est soulevé sur le lit
de motl et de tout ce qui lui reste de force, il
s'élance au-devant de son Dieu. La noblesse, la
bonté, la candeur respirent dans ses traits et le gé
nie y brille encore, mais on sent que l'homme n'est
plus sur la terre c'est le chrétien dé/à dans
l'éternité.
Le piédestal est orné de trois bas-reliefs au nombre
desquels Fou en trouve un qui arrête surtout les
regards du peuple. 11 représente le moment où le
bon ptélal ramène des pauvres gens la vache
qu'ils avaient perdue.
Un incendie vient de réduire en cendre qua
rante maisons du bourg de Sénarpont, arrondisse
ment d'Amiens, et a plongé les habitans dans la
plus affreuse misère.
Les sieurs Sivaux père et fils negocians de
Lyon, qui viennent de faire une faillite qu on porte
A un million, ont été arrêtés Genève. Lorsqui'5
se sont vu arrêtés ils ont répandu des larmes, et
ont annoncé que si les créanciers voulaient anan-
ger l'affaire et consentir un conc»rdatils pour
raient leur donner 5o pour cent. La plus /eune
des demoiselles Sivoux accompagnait leur pere U*
sont gardés vue, et l'on pense qu'attendu les oir-
"r«-..«Ht »U« oe Lotiâiu^uo iS.°