LE PROPAGA'
JOURNAL D'YPRES,
VENDREDI, 19 Octobre
(-io.m® AnWee
POLITIQUE, LITTÉRAIRE, COMMERCIAL, JUDICIAIRE,
DE LA PROVINCE DE la flandre occidentale.
ACTES DU GOUVERNEMENT AFFICHES, ANNONCES, AVIS DIVERS.
OUVERTURE DES PORTES DE LA VILLE.
Du 16 au 31 Octobre 6 heures.
FERMETURE DES PORTES DE LA FILLE
Du 16 au 3; Octobre> 6 heures et demie.
Le r'x de 1' abonnement est de 8 florins oo cents par année, 4 florius 5o cents pour 6 mois, i florins 35 cents pour 3 mois.
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oa fi'3l) e cbei l'éditeuret tons les bureaux des postes aux lettres dn royaume.
EP H E M ER1D ES.
Le g Octobre i5/4, mariage de Louis XII,
Roi de France et de Marie d'Angleterre.
1yç3, prise de la ville de Lyon. iS/o, lord
Wellington commandant F armée anglo-portu
gaisese repliait devant le maréchal Masséna.
Le le corps du maréchal d'ébranlés, for
mant le centre de Varmée françaiserencontra
l'ennemi en avant de Sohal. Sa position fut
enlevéeet les Anglais poursuivis Fépée dans
les rems au-delà de cette ville.
Le ïo Octobre 1806, combat de Saalfeld. M
peine la campagne de 1806 contre la Prusse
était-elle ouverteque déjà l'armée prussienne
avait éprouvé un echec Schleitz Le corps
du maréchal Lannes ayant trouvé l'ennemi
Saalfeldle culbutalui prit trente pièces de
canonsix cents tués ou blessés et mille pri
sonniers. Le prince fouis-Ferdinand de Prusse
fut tué par un maréchal-des-logis du dixième
de hussards.
Le xi Octobre 1796, passage du Val d'En
fer par le général More au* Ce passageéxlré-
mement difficile et qui était le seul moyen de
retraite pour l'armée de Rhin-ét-Moselle, fut
exécuté avec le plus grand bonheur. C'est de
lui que l'audacieux ViLlars disait dans une
lettre a l'électeur de Bavière, qui le priait de le
traverser pour le venir joindre.
Celle vallée que vous me proposez c'est le chemin qu'en ap
pelle Val d'Enfer.
Eh bieuî je ue suis pas diable pour y passer.
Le 72 Octobre i5y6, mort de Maximilien 11*
Empereur d'Mllemagne fils de l'Empereur
Ferdinand i.'r 11 naquit Vienne en i5sy, et
succéda son père en là64. Il laisa prendre
Zigeht p2r les Turcs Le comte de Serin, qui
commandait cette place, fut tué en se défen
dantaprès avoir livré lui-même la ville aux
flammes. Le. grand-visir envoya la tête de ce
malheureux général Maximilienet lui fit
dire que lui-même aurait dû hasarder la sienrîe
pour défendre la ville.
VALACHIE.
Bucharestit\ Septembre.
On mande de la Moldavie qu'un nouveau corps
russe est entré dans la Bessarabie, pour renforcer
l'armée y stationnée. M. Minciaky attend des in
formations ultérieures de M. de Ribeaupierre
Rien de nouveau de Constanlinople.
Des lettres de commerce datées de Constanli
nople le 17 disent que le teis effendi avait fait appe
ler chez lui les drogmans des trois ambassades pour
leur donner connaissance d'un ordre du grand-sultan
d'entamer des négociations sur la question grecque.
Mais rien d'officiel ne confirme celte nouvelle cepen
dant il n'y s pas de doute que la Porte ne désire un
accommodement et l'on du que les dépêches d'un
courrier anglais expédié par M. Stadford Canning la
«7 et qui a traversé notre ville, il y a quelques jours,
étaient relatives ce changement dont l'ambassadeur
anglais donnait avis a» cour. Au reste tout ce qu'on
avait écrit de mouvemens militaires de l'armée russe
vei» le Pruih et d'autres indices hostiles daus notre
pays, est de pure invention.
Du 3o: Des lettres de Constaatinople du ao, qu'on
vient de recevoir assutenl que la Poite montre des
dispositions plus conciliatrices.
RUSSIE.
Odessa29 septembre.
Les lettres commerciales de Constantinople du 20
septembre, portent que le sultan par un hatti schêriff
avait ordonne au grand visir de coavoquer un di
van extraordinaire pour lui soumettre les propositions
de pacification des trois puissanceset est prendre
l'avis mais qu'il fallait considérer si ces propositions
ne seraient point un prétexte pour renverser toute
l'existence de l'empire ottoman en Europe. Cette
nouvelle nous parait fort suspecte peut être confond
on le batli scberiff avec une autre adresse au divan qui
iuvite les membres avoir de la fermeté et du courage.
ITALIE.
Trieste, 3 Octobre.
Des lettres particulières de Corfou du 26 sep
tembre, confit ment la nouvelle annoncée l'autre
jour que l'escadre anglaise, qui bloque le port de
Navarina forcé une frégate tunisienne qui vou
lait eu sortir, 1 entrer, après avoir fait feu sur
elle.
C'est Navarin que se décidera probablement
la grande question, et d'où l'on datera soit une
patx ou un armistice, d'après le mode turc, ou
enfin la défaite totale de la marine turque. 11 ne
peut y avoir une ttoisiène alternative, sans que
l'honneur de puissances de l'Europe se trouve
compromis.
Du 4- D'après des lettres de marchands grec»,
dont nous ne pouvons affirmer le conteou les deux
amiraux de France et d'Angleterre auraient lait au
