i AUTRICHE. f^ienne y n octobre. T'empereur a fait présent la princesse Marie de Bavière, que le bruit public désigne toujours comme fiancé de don Pedro, d une très-belle pa rure avant son départ pour Munich. M. le marquis de Rezenda, ministre brésilien notre cour doune aujourd'hui un grand dîner l'occasion de l'anniversaire de la naissance de son souverain. S. A R. l'infant don Miguel y assistera ainsi que tout le corps diplomatique Don Miguel partira demain pour Eisenstadl, où le prince d'Es- terhazy donnera une grande chasse. Après son retour, S. A. R fera les préparatifs de son voyag-e Lisbonne. Le bruit court l'instant que la princesse Marie de Bavière a refusé la main de l'empereur dou Pedro. Il est arrivé le 8 un courrier de St -Pétersbourg: on dit que l'empereur Nicolas insisterait d'une manière plus décidée que jamais sur les proposi tions de pacification faites la Porte. ALLEMAGNE. j4itçsbour° 16 octobre. Une lettre particulièie de Trieste, du 8 de ce mois, insérée la gazette de notre ville, trouve la conduite de loid Cochrane fort singulière, en ce que cet habile maiin jusqu'ici parcouru les eaux de l'archipel et même de l'Egypte sans avoir pro duit aucun de ces résultats que sa coopération fai sait espérer, et le correspondant cherche en ti rer des conséquences défavorables au caractère de l'amiralconséquences qu'un peu de reflexion fe ront disparaître Apres avoir pour ainsi dire paralysé la marine grecque, par la nullité de ses opérations, dit le moment, où, comme on sait"parsuite (1 u "iraite tripaiîite, ni les Tuics ni les Giecs ne devaient continuer la lutte, une énergie extraordinaiie sur le théâtre de la guerre, s'empare d'Anatolieo et de Vassiladi, 011 il fait prisonniers 1 soo Turcs; et d'après des lettres de Corfou,du 29 septembre, la chute des débris de l'immortelle Missoionghi était piochaine. Or, ajoute la lettre, tandis que sir Co- drington bloque Navarin, Cochtane commence enfin h guerre et répand la terreur sur les côtes ennemies. Patras bien qu'approvisionnéecraint son attaque et Ibrahim pacha se trouve hors d'état de profiter de ses renfortspar le blocus de la flotte égyptienne La conduite de lord Cochrane paraît se justi fier d'elle-même, dépouivu de moyens efficaces paralysé par la discorde des Grecs qu'il a dû ap- paiser, observé par les flottes turques et égyptien nes que pouvait-il faire, sinon de harceler l'en nemi en le menacent tantôt dans les parages de la Grèce, tantôt sut I. w cotes de l'Afrique. Quant l'armistice, est-il obligatoire pour les Grecs, qui l'ont accepte, quand le Grand-Turc le repousse et I ad Cochiaue a-l-iluu meilleur parti a prendre que de profiter avec vigueur et promptitude de l'elai de choses actuel, qui pourrai bien être com biné d'autre part, pour leconquérir le territoire envahi par les soldats de Meherued-Aly FRANCE. Paris17 Octobre Il a passe a Lyon, le 10 octobre, un militaire français, fait prisonnier par les Russes,en 181 i et qui rentre aujourd'hui dans ses foyers. Cet hom me raconte qu'ayant été conduit dans la Sibérie il était parvenu se placer comme domestique chez un particulier, que dans celte situation il a long temps ignoré les événement qui lui permettaient de revoir sa patrie, et qu'ensuite la lenteur que les autoiités locales mettent délivier les feuilles de route et les autres papiers uect ssmresa retaillé son retour. 11 a quitte la Russie avec d autres an ciens militaires, prisonniers comme lui. Huitd'entre eux étaient Saxons ou Bavarois, et il s'en est sé paré Berlin. Il a continué sa route avec un autre camarade qui était également français et originaire de Saint-Amour en Franche-Comté, llassure qu'il reste encore eu Russie un grand nombre de mili taires français. 11 faisait partie de 1 ancien 19» cavalerie On écrit de Rome Vendredi 28 septembre, au matinle canon du château Saint-Ange a annoncé l'exaltation du souverain pontife. La chapelle papale a été tenue dans la chapelle Sixtine le saint-père y a assisté sui son trône, et M. le cardinal Pallo'taa célébré la messe. Après l'office, S S. a reçu les hommages du sacré collège des prélats et des corps. Les journaux Italiens annoncent que la flotte Puisse ciaii arrivée dans le pon de Palerme. - Les nouvelles de Trieste du 9 confirment cette uouvelle le capitaiue napolitain Gambardeila ar rive de Catane en 9 jours, rapporte que le jour de son départ, ou a reçu des lettres de Palerme, an nonçant l'arrivée dans ce port de 8 bâlimens de guerre russes, savoir i vaisseaux de ligue et 4 frégates. AFFAIRES DE LA GRÈCE. Une lettre de Navarin du 26 septembre nous ap prend que l'amiral de Rigny est arrivé devant ce port le 22 3» bàlitiiens de la floue turque, charges de troupes luiques, croisaient devant le port; 80 aulrts eiaieïn vAntis ir pan meme. Le 25, dix heures du malin, les amiraux de R'gny et Codringion se rendirent dans la tente d'Ibra him ei lui déclarèrent alternativement en français et en anglais que par suite du refus de la Porte d'agréer la médiation, lia avaient reçu l'ordre d'établir l'armis tice de faitet de deiruire les forces qui s'y oppose raient. Après avoir écouté avec autant de sang-froid que d attention le pacha répondit que serviteur tle la Porte, il avait reçu des ordres pour pousser la guerre en oîoréeet de ia finir par une attaque décisive sur- Hydra qu il n'avait aucuue qualité pour entendre les communications qui lui étaient faites ni pour prendre un parti de son chef.* que cependant les ordres de la I orte n ayant pas prévu le cas extraordinaire qui so présentaitil allait expédier des courriers Constat!- tinople et en Egypte, et que jusqu'à leur retour il donnait sa parole que sa flotte ne quitterait pas Nava rin quelque dur qu'il fût pour lui d être arrêté au moment on tout était fini puisque la force de son expjduion telle qu'on la voyait était évidemment irrésistible pour les Grecs. PAYS-BAS. Bruxelles 20 octobre. Une découverte importante va tourner l'avan tage de notre bibliothèque publique, déjà si riche de son propre fonds. Celle de hagiograpbes belges (successeurs des bollandistes autrefois établie dans le local de Kauden-Bergavait été confiée abbaye de Tongerloo, dont étaient membres quelques savatts distingués. A l'approche des ar- mées françaises, cette bibliothèque disparutet il II en fut plus question. On vient de la découvrir dans un château de la province d'Anvers. Elle se compose, dit-ou, de quelques mille volumes, dont

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Le Propagateur (1818-1871) | 1827 | | pagina 2