LE PROPAG
JOURNAL D YPRES,
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Du 1 au 16 notembre 6 heures.
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lettres du royaume
P H M ÉRID ES.
],e y Novembre iy3o Frédéric-Guillaume
II fait décapiter le jeune Kat devant Frédéric
son fils ainé, qui fut depuis le grand Frédéric.
Le roi de Prusse ayant été informé que le prin
ce héréditaire, son filslas de la sévérité de ses
traite mens, avait concerte avec ces confidens de
s'enfuir de la Cour et de passer en pays étran
ger, le fil arrêter avec son complice Kat. On
instruisit leur procès, et ils furent condamnés
mortmais le prince héréditaire obtint de ne
point mourir.
Le 8 Novembre 1806 prise de Magdebourg
par le maréchal Ney. Ne pouvant attaquer
celte place régulièrement, faute d équipage de
siègece maréchal y fit jeter quelques obus
qui mirent le feu plusieurs quartiers de la
ville, et effrayèrent tellement les habitons, que
ceux-ci coururent en foule chez le gouverneur,
pour l'engager capituler Cèdent a leurs solli
citations le général Kleist se rendit avec m,000
hommes de garnisonan généraux800 pièces
de canon, ele etc.
Le qNovembre 168y, révolution Constan-
tinople. Mahomet IFné en 1 64a, fut recon
nu Empereur des Turcs en i646, après la mort
tragique d'Ibrahimson pèreétranglé par les
janissaires. Les commencement de son règne
furent brillans Le grand- visir Coprogli enlève
aux Fénitiens F (te de Candie, Mahomet IV
marcha lui-même en Pologne l'an 16y 3et
s'empara de l'Ukraine et de la Pcdolie mais
après cette victoire le sultan éprouva des re
vers et fut déposé par le peuple.
Le 10 novembre 1808, combat et prise de
Burgos en Espagne par les Français. Le 10
Novembrela pointe du jour, le maréchal
Soultla tête de la division Mouton, se mit
en mouvement, y/rrivé Gamonalil fut ac
cueilli par une décharge de 3o pièces de canon
ce fut le signal de l'attaque, t.a division Mou
ton aborda [ennemi et le culbuta du premier
choc- Le maréchal Bessières ayant débordé
les ailes de l armée espagnole, la mit complè
tement en déroute et entra dans Burgos.
TURQUIE.
Constanlinopie10 octobre.
tes derniers Tarifes arrivés des principautés
du Danube onl, par leurs récits sur les mouvemens
des (roupes russes, jeté l'alarme dans Constauti-
uople.
Le fils du prince d Valacliie, dit-on, avait en
voyé Anyorâ un Autrichien, et un Grec, pour
y enlever sa Ummc fille de l'arménien Tinguit-
Oglou, exilée dans ce lieu Mais ajoute t-on, ce
projet ayant échoué, le Grec, de retour Cons
tanlinopie, commis l'imprudence de parler du
but de son voyage et il a été arrêté.
La porte a fait publier le yafta ci-après, sur le
résultat d'un engagement entre la goélette du pa
cha de Ghio et trois navires mistico-greco
Dernièrement le capitaine spezziotte, Jorgtna-
tou, et le capitaine ipsariole Aliouni, accompag
nés d'un certain nombre de rebelles, s'étaient por
tés avec trois bâtimens de Bandilo dans les eaux de
Ghio et de Teliesmé.
Le gouverneur de Chio, Jossof-Pacha, a en
voyé contre eux les bâtimens qu'il avait *tout équi
pés dans le port de la ville. Le combat s'est enga
gé; les rebelles n'ont pu soutenir le choc des Mu
sulmans, et ont pris la fuite en désordre; le capitaine
Aliouni et un autre ont été pris et mis mort; un
bâtiment a été incendié la plupart de ceux qui le
montaient ont été noyés.
Trois tetes de rebelles, que l'on a tirés vivans
de la mer, au nombre de vingt, et les deux têtes
susdites, ont été envoyées par S. Exc, le gouver
neur. Elles trainent ici dans la poussière et l'iguo-
mie.
a L'embargo a été mis depuis plusieurs jours
sur tous l:-s navires marchands du paysafin de
leur enlever des marins pour équiper les bâtimens
destinés sortir. L'Ihtisab-Aga parcourant hier
Galala, a fait arrêter i5o jeunes rayas qui doi
vent, dit-on être embarqués bord de ses bâtimens.
Celte nuit, tout l'attirail de guerrerenfermé
au dépôt dit Djeb-Hani, sur l'hippodrome, a été
dirigé sur Daoud-Pacha. Mille hommes casernes
Schoukous-Khan en sont partis avant-hier avec
armes et bagages. Six canons ont été envoyés par
terre au château de Sniyrne d'autres onl été em
barqués pour Metelin.
GRÈCE.
Navarin, 27 ^fitembre.Fulvêtîb
Les amiraux desjdeux escadres combinées d'An
gleterre et de France, avaient adressé Ibrahim-
pacha, le 22 de ce mois, ainsi trois jours avant
leur entrée dans ce portpour entamer les négo
ciations qu'on connaitla lettre suivante
En rade de Navarin, *9 m ihfàtih're 1827.
(f Attendu que votre haulesse paraît avoir quel
ques doutes sur la j ai faite intelligence qui règne
entre les trois puissances alliéesje dois vous dé-
•V-