qu'elle prouvera son amitié pour les Turcs, en tâ chant d'obtenir des conditions aussi peu favora bles que possible pour les Grecs. A Chelsea vit un homme qui a 32 enfans en trie, i3 filles et 19 fils. Destruction totale de la flotte turco-égyptienne. Nous avons le bonheur d'annoncer aujourd'hui une grande victoire remportée par la marine bri tanniqueet nous pensons que cette importante nouvelle ne perdra rien de son intérêt pour la na tion bien que la bataille ait été gagnée avec nos alliés. L'amirauté a reçu ce matin les dépèches qui an noncent la brillante et décisive affaire que les esca dres anglaise, française et russe ont eu le 20 octobre avec la flotte turco égyptienne. Les escadres ont combattu l'ancre. La supé riorité numérique des forces ottomanes était im mense mais le résultat a été la destruction totale des forces turques. Nous avons reçudans une lettre particulière les détails suivans sur celte affaire. Escadre anglaise. Trois vaisseaux de ligne deux frégates et irois trois bricks - Escadre fran çaise. Trois vaisseaux de ligne, deux frégates et deux goélettes. - Escadre russe. Oualrevaisseaux de ligne quatre frégates. Total: vingt-six voiles. Flotte turque. Trois.vaisseaux de ligne, quatre grosses frégates dix- neuf fi égales, vingt-quatre corvettes, quatorze brickssix brûlots. Total soixante-dix voiles. Jl y avait en outre 4° transports derrière les vaisseaux turcs. Voici les résultats du combat un vaisseau turc brûlé, deuk échoués et brisés; une rosse frégate couléeune autre échouée et brisée; eux autres biûlées, quinze frégates brûlées et coulèçs, trois échouée et brisées: une échouée la côte, mâts debout, quinze corvettes brûlées et coulées; neuf bricks brûlés et coulés un échoué, mâts debout,- six brûlots et trois transports détruits. Ainsi il paraît que sur les soixante-dix navires de guerre ,huitdes plus petits seulement iestent flot et cela provient probablement dece que leur ti rant d'eau leur a permis de s'approcher de la terre pour se mettre sous la protection des batteries qui paraissent avoir été très-formidables. Nous apprenons que l'escadre britannique a per du environ 70 hommes tués et 180 blessés 11 n'y a eu qu'un officier supérieur de tué. L'escadre fran çaise a perdu 40 hommes de tués et 140 blessés. Nous n'avons pas entendu dire qu'elle a été la perle des Russes. On dit que l'attaque de la flotte a été motivée par la mauvaise foi d'Ibrahim-pacha quivoyant qu'il ne pouvait plus rien entreprendre par mer a résolu, malgré l'armistice de se venger sur la po pulation grecque et il l'a fait en brûlant les mai sons en dévastant le pays en abattant les arbres et en massacrant les femmes et les enfans, SUISSE. Beaulieu, 8 novembre. Correspondance particulière. Monsieur, j'ai reçu des nouvelles de Corfou.des 12 idet 18 octobre et jkrcrr?(ip de Vostizza du 3o septembre et du 3 octobrer-Oq'me donne la con firmation officielle que lâ flotte gr jcque a brûlé dans le golfe de Lépanttr^Tirkks turcs, et qu'elle a pris trois transports Autrichiens. Le général Cliurch a publié le 22 septembre un bulletin pour remercierle corps du général Cc>! lioupolo de la victoire qu'il a remportée Kafiari contre les Turcs, qui ont perdu 700 hommes, ifi officiers d'infanterie, 2 officiers du génie et 3 dra peaux. Le a octobre est arrivé au camp de Vostizza le commandant du brick le Philomèle avec une dépêche de l'amiral Codrington adressée au gé néral Chruch et lord Cochrane, pour leur signi fier que dans les circonstances actuelles il était forcé d'empêcher l'expédition grecque qui se préparait contre l'Albanie. Le séraskier est Zeitouni les troupes albanai ses lui demandent avec menace leur solde, montant cinq millions de piastres turques. Pour trouver de l'argenton emprisonne les habitans sans dis tinction d'âge ni de rang. On attendait en Grèceavec la plus grande im patience, le comte, Jean Capo-d'lstrias. Ou a pu blié dans les journaux que sou arrivée avait été retardée, sa présence en Europe étant avantageuse la cause grecque. Les chefs ont approuvé ce re tard mais le peuple ne cesse de s'éciier Où est notre gouverneurnous voulons notre gouver neur nous ne reconnaîtrons pas une autre au torité. Le gouvernement venait de recevoir la let tre du comte en réponse à"sa nomination. Voici la copie de cette lettre je peux répoudre de son authenticité. Agréez, etc. Exsabd. Copie de la lettre du comte Jean Capo'd h trias au président de assemblée nationale en Grèce. Londres 26 août. Au moment de quitter la capitale delà Russie, j'ai reçu par l'entremise de mon frère les messages que V. Esc. m'a fait l'honneur de m'adresser conjoin tement avec les représentons de la ualionpour me communiquer deux décrets, dont l'un me place la téte du gouvernement de la Grèce et l'autre m'investit de pouvoir de contracter un emprunt. Depuis le mois de mai de mon arrivée Saint- Pétersbourg, les papiers publics et quelques lettres particuliers m'avaient fait connaître le témoignage de confiance ai flatteur et si solennèl, que la na tion grecque venait de me donner. Je ue parlerai V. Exc. et ses nobles collègues, ni des senti- mens que m'inspirent les décrets que j'ai sous les yeux, ni des vœux, que je forme pour que le Sei gneur nous prête vous MM.et moi-même, la force d'atteindre le but des longs et sanglaiis sa crifices auxquels la nation grecque s'est soumise, auxquels elle se soumet encore dans l'espoir de sa restauration. Aujourd'hui je me bornerai vous rendiecomple du peu que j'aireussi faire jusqu'à présent, et vous donner pour l'avenir la mesure tout entière de mon dévoùment. En apprenant la catastrophe d'Athènes, les em barras pécuniaires du gouvernement provisoire de la Grèce et la triste nécessité quile forçait de con tracter dans les îles Iouiennes un emprunt qui put lui offrir des ressources de quelques jours jj" pour toute réponse envoyé a mon frère le reste de ma modique fortune. Je l'ai engagé prendre part cet emprunt s'il avait lieuou a déposer entre k» mains du gouvernement provisoire une somme d* 2000 liv. steri. que j'ai mise sa disposition. Lu même temps, je me suis hâté de conjurer tous Grecs qui possèdent des biens en pays étiai'gers de suivie cet exemple, et de vous donner quelques secours. Ces démarches-ont eu quelques succès* le gouvernement provisoire se uouveraccnsecutcn

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1827 | | pagina 6