vidus s'étaient retranchés derrières ces ban icados
armés de bâtons de pierres et d armes feu.
d'après ses ordres, et qu'elles prendront les mesu
res propres ce que tous ces bàtiraens avec leurs
équipages,soient mis en sûreté et détenus dans les
{torts où ils ont été envoyés jusqu'à ce que la vo-
onté de S. M. leur égard, soit ultérieurement
connue. v
FRANCE.
Paru, 19 novembre.
Voici quelques traits des attaques dirigéespar
les deux oppositions contre le ministère:
Le Journal des débats dit que le ministère se
défend contre sa fortuneen faction vaincue.
Il apprend ensuite ique ce soir une vingtaine de
misérables en guenilles ont été vus courant les
rues des fanaux la main et mêlant aux noms
des députés de Paris le cri de vive l'empereur
Les passaris s'arrêtaient avec surprise et tout le
monde était d'accord pour attribuer ces scènes dé
goûtantes ceux-là seuls qui pouvaient nourrir
l'espoir d'en profiter.
Il suffisait dit-ilde voir les malheureux qui
promenaient leurs vociférations dans Paris pour
reconnaître qu'ils n'auraient pu acheter la torche
dont leur main était arméeet sûrement personne
ne portera aux députés de Paris une inimitié assez
irréfléchie pour croire qu'eux ou |!eurs amis aient
désiré des acclamations mêlés des cris coupables
et sorties d'un tel cortège.
Des invocations cet empereur qui ne vit plus
que dans l'histoire ces invocations proclamées
par vingt mercenaires dégoutans avancent peu
dans les conseils du trône et dans ceux du pays
qui n'a pas encore prononcé son jugement tout
entier les affaires de l'opposition. Le ministère
seul peut s'y attacher comme un dernier argu
ment et un dernier mensonge.
Le roi a tenu le conseil des ministres, auquel M.
le dauphin a assisté.
- Voici des extraits des détails donnés par lis
journaux sur les troubles du 19:
La Gazette: Jusqu'à 8 heures la tranquillité
ne fut point troublée; alors seulement dans les rues
Saint-Martin et Saint-Denis, des groupes se for
mèrent des pétards et autres pièces d'artifices fu
rent vendus publiquement dans les rues et lancés de
tous côtés des pierres brisèrent les carreaux des
fenêtres qui n'avaient pas de lampions. Des trans
parais et des emblèmes séditieux parurent dans
plusieurs endroits et des cris coupables furent pro
férés. Vers neuf heures, les altroupemens deve
naient plus considérables un homme poursuivi on ne
sait sous quel prétexte se vit forcé de chercher
asile dans le poste d'infanterie de ligne de la rue
Mauconseilqui futeri un instant investi et attaqué
par une troupe très-considérable d'individus armés
de bâtons et de pierres. Le poste résistait depuis
long temps, lorsqu'un fort détachement de gendar
merie fut requisetvint dissiper le rassemblement
qui, chassé de cette position vint se reformer avec
un grand ensemble près de l'église St-Leu et
opposa la gendai merie une première barricade
formée de tonneaux de paniers et voitures, où
celte troupe fut accueillie coups de pierres.
Cependant trois autres barricades se formant
derrière la premièreavec les matérieaux de quel
ques maisons en constructionet avec les perches
et les échelles des échafaudages, la circulation fut
absolument interceptée. Trou quatre mille iudi-
A dix heures, des foi ces imposantes furent
rassemblées sur la place du Châtelet. Bientôtès
commissaires de police, précédant les détachent. 5
de troupes de ligne et de cavalerie, les sommati, s
de se retirer furent renouvelées vingt fois iuutiic-
ment. Les chefs militaires réitérèrent aux séditi; ux
ces invitations il fallut attaquer les barricades de
vive force un grêle de pierres furent lancées de
la rue, et des coups de feu tirés des fenêtres. Ou
dut alors repousser la force. minuit, les relran-
chemens furent renversés, et les rues évacuées. Plu
sieurs militaires sont blessés de coups de pierres f-t
de balles. U,i capitaine de gendarmerie a reçu un
violent coup de pierre la tête. Plusieurs dis sé
ditieux ont été victimes de leur audace, et un grand
nombre d'auires ont été arrêtés
Journal du commerce Le carnage a été hor
rible. La foule a été dispersée, il n'y a plus sur le
pavé de la rue Saint-Denis un homme vivant, l a
fusillade a cessé. Il est minuit.
Nous avons reçu dix heures du soir la dé
claration suivante
Paris ao novembre.
Monsieur, ce soir de huit neuf heures, une
troupe de cent cinquante deux cents individus
la plupart en guenilles, s'est portée rue dis Bour
donnais et dans les rues adjacentes en poussant
des cris pour forcer les habilans illuminer. Lài
moins de cinq minutes la terreur s'est répandue
dans le quartier, et toutes les boutiques ont i
fermées.
M. Yigr.on marchand de drapsrue des v -
vaises-Paroles, eu voulant s'opposer an désa
a été renversé par plusieurs de ces misérables, et
traîné dans le ruisseau.
C'est avec douleur que nous avons vu que ces
désordre si a fïligeans pour tous les citoyens paisi
bles, n'ont été prévenus ni réprimés par la nom
breuse force armée qui environnait notre quarti<
F. Dumoulin, rue Bertin-Poiré, n° i/J", Gce-
xert fils aîné, négociant, rue Bertin-Poirée,
n° 11; Guesnon, négociant, rue Thibautode,
n" 18; A. Jencii, négociant, rue Thibaudôlé,
ii° 18.
- Le Constitutionnel cite les noms d'une vii g-
taines d'iudividus blessés et de deux morts.
- Ou avait déposé ce matin la Morgue le corp»
d'Auguste Henricordonnier, tué hier dans la
bagarre de ia rue Saint-Denis.
- Au Palais-Royal les portes étaient fermées
8 heures et demie.
Les perturbateurs s'étaient séparées le rp en pro
fèraut des nu-tiaces pour le leudtmaim V'ous en
verrez bien d'autres: nous reviendrons en force\
Ils n'y ont pas manqué, et leurs excès se sont diri
gés d'abord contre les habilans paisibles, qu'ils
ont contraints par des violences illuminer leur»
maisons, tandis qu'ils fermaient leurs boutiques.
- La Gazette place sous sa rubrique de men"
songes de ta journéeles nouvelles suivantes
Courrier français. Un régiment suisse est paru
ce malin des troubles ont éclaté Lyon.
Le ConstitutionnelL'insurrectiou, combattue
en Catalogue, renaît en Castille avec une force in
croyable.
Du aa. - Voici quelques version des désordieS
qui oui eu lieu dans la soirée et la nuit du ao;