JOURNAL D'YPRES,
politique, littéraire, commercial, judiciaire,
ACTES DU GOUVERNE*! AT AFFICHES, ANNONCES, AVIS DIVERS.
turquie.
rÉua
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DE LA. PROVIN DE LA FLANDRE OCCIDENTALE.
OUVERTURE DES PORTES DE. LA VILLE.
Ilu 16 an 3o i.ovmiibre fi ip heures
FERMETURE DES PORTES DE LA VILLE.
Ou 16 au 3i> uovetnbre, 5 i|l heure!
te, de!' ."OU .ruent est de 8 florins 00 cents par 4 flerius 5o cents pour 6 mois, a florins 35 cents non. 3 moi.
le pr s d< i-sertions dans ce I mroal est de 8 .-..-s par h; et celle» au-dessous de r ligues se paient 5o cents"'
p ^boure ene* r' '«us les bureaux des pe>-..»es ai.r. retires du royaume
P H M RIO ES.
T,c ">y Novembre 602, fin tragique de l'Em
pereur Maurice égorgé avec cinq de ses fils
par le rebelle P hoc as 11 péril en répétant ces
paroles de David: a ous êtes juste, seigneur,
j> et votre juge me ut est équitable1688, le
prince d" Orange entre dans la ville de Londres
appelé au trône par la nation anglaise et
Jacques 11souverain légitiméest chassé du
royaume par usurpateur depuis long- temps
légitimé. C'est encore sa famille qui régne au
jourd'hui sur les trois royaumes.
Le 08 Novembre 1810, passage et bataille
de la Bérézina. La campagne de Russie est
sans contredit la plus mémorable des guerres
des temps moderneset, en effet, les forces irn-
m 5 que mirent sur pied les deux plus
grands étals de l'Europedonnent cette
c.■pagne un intérêt et un éclat que 11'a point
aucune autre enoque L'armée françaiseaprès
avoir campé plus d'un mois sur les cendres de
JE kouj' etua cette longue retraite, dont on
con '.ait les épouvantables désastres.
Le -iq Novembre ic.i4, mort de Philippe-le-
Bel. En 100-2 les s'iamands ayant massacré
toutes les g rniso françaises, Philippe en
voya aussitôt do.zoo tommes pour venger celte
horrible De': sur: Ui tisserand, la tête d'un
ra 's de paysans surprend cette armée qui
de.t lignait se (en ren e, et en fait un
gra. I cc-n ge en rcs Cl Cou rirai. Philippe
alors marche lui-même en Flandre la tête
de nouvelles troupeslivre ci gagne la bataille
de \lons-en Pévè'e.
Le io Novembre i6jt, Louis ~KIV, dont le
règne fut celui des beau a arts, fonde lhôtel
des invalides Pans, qui fut bâti sur les des
sins du célèbreMansard. iy5o, mort du
mai échut die Saxe, l'âge de cinquant*-qua-
t'C ans. Il fut le plus grand homme de guerre
de son siècle. Les champs de Fontenoy attes
tent sa vaillance en mènes temps que la honte
des Anglais: ils ne sent pas éloignes des
champs de PISater 'oo dont ils seront le contre
poids dans l'histoire.
C on s tontine p teS novembre.
Le divan qui reçu le Ier de ce mois la nouvelle
de la destruction de la flotte turco-égyptienne
avait d'abord cherché la tenir secrète niais elle
transpira dans le public. Le gouvernement a piis
des mesures énergiques pour le maintien de l'ordre
qui, jusqu'aujourd'hui, n'a pas été troublé
1 exception de quelques rasscmblemens populaires
Ces efforts de la Foi te prouvent qu'elle voit la si
tuation périlleuse où elle se trouve, et les suites que
pourrait avoir l'explosion du ressentiment du peu
ple contre les Francs. Les ambassadeurs des puis
sances alliées se trouvent encore ici, e» l'inter nonce
autrichien M. d'Olteofels, continue malgré la
lésistence opiniâtre du r« is—elTendiconseiller
des mesures conciliatoires. En attendant, tous les
préparatifs pour le départ des trois ambassadeurs
sont faits.
Voici une copie de l'état authentique des forces
navales turco-égyplienues qui étaient en Morée
Première division Vaisseaux turcs, sous le
Capitan bey 2 vaisseaux de ligne, de 80canons
6 fi égales; vaisseaux tunisiens sous Riala-bey
3 frégates, 1 brick. Seconde division égyp
tienne sous Moharem-bey, gendre du pacha:
3 vaisseaux rasés de 64 canons, 9 corvettes, 4
bricks, t) goélettes, 6 brûlots, Troisième di
vision. Transports 11 bricks armés destinés
croiser, a5 navires marchands de différentes gran
deurs. Navires Européenstous autrichiens
Archiduc Jean, Egée, Ciacomo Andréa, el
un autre. Total 89 vaisseaux et navires.
Dans la dernière expédition arrivée d'Alexandrie
se trouvait un régiment nouvellement organisé au
Caire, sur le pied européen, et ayant une musique
composée de 3o jeunes Arabes; il est fort de 4 ba
taillons, chacun de 1000 hommes. En outre la
flotte avait bord ioo hommes de cavalerie, et un
million de piastres elle portait 1O00 bouches
feu, et 18 de ses vaisseaux étaient montés par
des équipages disciplinés l'européenne.
Le vice-amiral Letellier, Français, commandait
bord d'un des vaisseaux rasés, sous les ordres de
Moharera-beyhuit ofliciers supérieurs français
étaient distribués sur les autres vaisseaux égyptiens
pour diriger les manœuvres en qualité d'instruc
teurs.
On assure généralement Pera que Pinterrionce
autrichien avait reçu du prince de Metlernich une
dépêche, eu date du a5 septembre quidésaprouvait
son refus d'accéder aux démarches communes des
trois ambassadeurs relativement la pacification
de la Grèce. Il aurait par suite de cette dépêche
fait des visites ses collègues pour leur apprrn Jte
qu'il avait mal interprété ses instructions antérieu
res, et qu'il était dorénavant prêt a appuyer tant
qu'il le pourrait toutes leurs démarches. Ou con^