LE PROPAGATEUR, JOURNAL D'YPRES, x ïo.ma Année ACTES DU GOUVERNEMENT AFFICHES, ANNONCES, AVIS DIVERS. POLITIQUE, LITTÉRAIRE, COMMERCIAL, JUDICIAIRE, DE LA PROVINCE DE LA FLANDRE OCCIDENTALE. OU y LHTUIŒ DES POETES DE LA VILLE. Ou i au i6 décembre 6 112 heures. FERMETURE DES PORTES DE LA VILLE l>u i au 16 décembre, a 5 heures îujprix de F abonnement esl de florins 00 cents par ar*née, florins 5» cents pour 6 mois, a florins 35 ceuis pour 3 mois. l*e prix des insertions dans ce Journal, est de 8 cents par ligne, et celles au-dessous de 7 ligues se paient 5o cents. ©d s'abonne cher, l'éditeurel tous les bureaux des postes aux lettres du royaume. ÉP H ÉMÉR1DE S. Le 5 décembre 1S60 mort de François II roi de France. Il y a une tradition quun valet- de-chambre écossais et huguenotemporté par sa fureur d'une religion nouvelleempoisonna ta coiffe du bonnet de nuit du roiVendroit qui se rapportait la fistule qu'il avait l'o reille. François 11 mourut l'âge de dix-sept ans. Son règne qui fut de courte duréene fut remarquable quejpar la conspiration d'Ael boise. Le 6 décembre 1806 combat et prise de Thorn Pologne.) Après que la bataille d'iéna eut soumis la Prusse l'armée françaisecelle ci s'avança en Pologne et marcha sur la fis tule. Le colonel Savaryla téte du quatorziè me de lignepassa ce fleuve dans des bateaux malgré le feu des Prussiens qui occupaient la rive droiteAyant abordéil les attaque entre avec eux dans la ville de Thornet les en chas se. Les français prirent alors position yn avant de la place. Le y décembre 1 y 4o débordement de la Seinea Paris. Laseine s'accrut tellement quelle couvrit la place de Grève jusqu'au milieu de l'arcade de l'hôtel-de - ville. Toute l'Ile Lou- viers fut inondée. Le quai des Augustins fut couvert d'eau depuis le pont St.-Michel jus qu'à la rue des Grands-Augustinsl'inonda tion s'étendit encore dans le faubourg Saint- Germain et dans d'autres quartiers de la capi tale. Malgré les magasins de blé dont Paris était remplion se vit sur le point de manquer de pain. f.e 8 décembre iâçSmort de Barthèlémi d Herbe lotle premier parmi les Français qui ait bien connu les langues et les histoires orien tales - 1 y oc), mort de Thomas Corneille. - 17 a o Jean P roi. de Portugalprince ami des let tres établit une académie Lisbonne. - 1808 combat de Santa Crux Espagne), ou les fran çais défirent complément un corps de l'armée espagnole qui fuyait vers l'Andalousie. TURQUIE. Conslqntinopie7 novembre. Par voie extraordinaire par Bncliarest. Les délibérations du divan ne sont pas encore connues;elles ne seront closes que demain, et alois le butti-ebérif du sultan paraîtra. D'après tout ce qu'on apprend, il contiendra une déclaration de guerre. Les démarches conciliatrices de l internonce au trichien sont restées infructueuses, et toutes les re lations «lu reis-elTendi avec les trois ambassadeurs d'Angleterre, de Fraticeet de Russie sont rompues ceux-ci s'apprêtent partir. Une sourde fermen tation règne parmi les Turcs el une grande cons ternation parmi les chrétiens. Ces derniers atten dent avec inquiétude des ordres touchant des re présailles. ITALIE. Florence 24 novembre. La Gazette de Florence contient des lettres de Zante, du 26, et de Corfou, du 3o octobre. Plu sieurs vaisseaux de guerre anglais avaient relâché el l'on y attendait les blessés des trois escadres combinées, fbrahim-pacha qui se trouvait moitié chemin de Navarin et Rai raslorsqu'il apprit la destruction rie sa flotte est revenu sur ses pas sans achever son expédition qui avait pour but de secourir la garnison egypiienne de Patras, cette garnison, sur la nouvelle de la catastrophe, fut tellement efi'niyée, qu'elle quitta la place, et se retira Modon cl Coron, en laissant la défense de Patras aux Turcs indigènes que bientôt la faim forcera se rendre aux Grecs. Cette retraite des Arabes a été encore accélérée par le mauvais suc cès d'une sortie qu'ils avaient entrepris pour four rager, les Grecs les ayant repoussés, sans leur laisser le temps de faire le moindre butin. La garnison tuique de Tripolitza se trouve dans une position encore pire, vu l'approche de l'hiver. Un corps de troupes grecques occupait les passa ges de Léondariet coupait ainsi les vivres et la retraite celte garnison. Ou n'avait pas encore jusqu'au 16 novembre de nouveaux arrivages du Levant. Tries te, 2 3 novembre. Des lpttres d'Odessa du 9, rapportent qu'il y était arrivé de Constanliuople en quatre jours un navire russe dont le capitaine, en coupant ses cables, est parvenu se soustraire p ndant la nuit, l'embargo mis sur les uaviresdans le port. Lors que la Porte reçut la nouvelle de la bataille de Na varin elle fit retirer tous les firmans des navires français, anglais et russes, et les força de rester Constantinople. Une lettre de Corfou dit, que 1rs escadres combinées en sortant de Navarin, pour aller réparer leurs vaisseaux dans les ports de Cor fou, de Zante et de Mdthe, avaient emmené trois vaisseaux de guerre turcs, capturésmais cette nôuvcUe parait très-peu vraisemblable. Les forli-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1827 | | pagina 1