lournee du 20, rte manière que les toits et les'rfs en étaient couverts, et il a gelé dans la nuit du 26 au 27. Les personnes les plus âgées ne se rappd- lent pas d'avoir vu un pareil phénomène Bone au mois de novembre. AUTRICHE. tienne 2 décembre. On apprend que l'autorisation souveraine da S. M. l'empereur est maintenant accordée pour 11- rection en Gallicie, de quatre collèges de jésuite, pour l'instruction de théologiens et de la jeunesse. Depuis leur renvoi de Russie les jésuites s'étaient îéfugiés, Turnow Gallicie où ils étaieit seulement tolérés. G. U.) Du 3. - La rigueur avec laquelle l'hiver a con- mencé et la grande quantité de neige qui est tomhie dans toute l'Autriche, ont interrompu en grance partie les communications. Par ces motifs, le dé part de don Migueliixé au premier de ce mois, a été retardé il aura lieu le b si le temps change. Depuis les nouvelles de Constantinople publiées par P Observateur autrichien du 2, on n'en a pas reçu d'ulierieures. Des bords du Danubesg novembre. On dit ici que la Porte ayant déclaré que lesévé- nemens qui viennent de se passera Navarin la dé- gagaientdes conditions qu'elle avait acceptées dans le traité d'Akkerman M. d'Ottenfels a fait con naître aussitôt au divan que la cour d'Autriche ne pourrait approuver uue telle résolution. On ajoute même que M. l'internonce a signifié que de l'ob servation rigoureuse du traité d'Akkerman dé pendait la médiation de l'Autriche. ANGLETERRE. Londres 7 décembre. Les affaires d'Orient forment lè sujet des obser vations de nos journaux; voici comment s'exprime le Times. Si les Turcs refusaient obstinément d'accéder aux propositions des puissances alliées, il est pré sumer qu'il y aurait peu de divergence d'opinion sur la marche que la politique, aussi bien que tou tes les considérations d'un ordre supérieur, com mandent aux puissances alliées de suivre. Le sultan et ses conseillers auraient s'en imputer eux-mê mes les résultats si les armées russes marchaient sur Constantinople tandis que nos forces navales les bloqueraient par mer. La part des Anglais dans de telles hostilités doit nécessairement se restrein dre une échelle d'opérations limitée et égale ment modérée sous le rapport de la dépense. - Des lettres de Bogota, du 21 septembre, por tent que le gouvernement français a nommé des consuls et vice-consuls au lieud'agens de commer ce, qui avaient jusqu'ici soigué les intérêt des Fran çais en Colombie. M. Martigny fait actuellement les fonctions de consul-général français Bogota. Les mêmes lettres disent que Bolivar a recouvré toute son ancienne popularité, et que la plus grande tranquillité et confiance régnent dans la république. FRANCE. Paris, 9 déembre. La cour royale a enregistré hier des lettres pa tentes qui reconnaissent M"10 Avoyne-Chantereine, née Delaunaycomme descendante en ligne fémi nine d'un des frères de Jeanne d'Arc. - On écrit de Dijon, 2 septembre: La récolte de yins en Bourgogne a été assez abondante et tout fait croire qu'TkTseront d'une excellente qualité et àbonmaiché. - On nous écrit d'Ax, sous la date du 2 dé cembre La nuit du 3o novembre au r' du cou rant a été bien funeste au conton d'Ax le débor dement des deux principales rivières qui baignent les murs de notre ville Ysiuze et tAriége a cousé des désastres incalculables et porté la désola tion dans toute la contrée. La pluie continuelle et abondantequi a duré trente-six heures, a fondu les neiges des crêtej les plus élevées de nos mon tagnes, et d'immenses torrens d'eau se précipitant avec impétuosité de tous les ravins ont entraîné sur leur passage les clôtures les murailles et les fonds des propriétés qui ont été mises nu. Les digues servant aux irrigations ou au jeu des usines ont été détruites, tous les principaux ponts ont été emportés les villages entiersles habitations iso lées se trouvent sans communication -, et c'est l'entrée de l'hiver, ou les transports et les relations sont le plus nécessaires la subsistance du peuple que nous sommes en proie un fléau dévastateur. On annonce pour surcroit de malheur que le grand pont de Tarascon celui de Sabart et celui de Sa- verdun n'existent plus. - L'entrée du roi d'Espagne a Barcelone a du avoir lieu le 5. Pour favoriser le commerce de la Catalogne, le roi d'Espagne a rendu le 28 du mois dernier Tarragone,deux décrets importans. Par le premier il déclare le port de Barcelone port d'entrepôt, et l'assimile pour les franchises aux ports de Saint- Ander la Corogne, Cadix et Alicanle; par le se cond, il défend l'introduction des cotons filés pro venant de fabrique étrangère, soit blancs ou teints, jusqu'au n° 80. Dès que la junte de commerce de Barcelone a eu connaissance de ces deux décrets elle s'est empressée de nommer une commission piise dans sou sein pour témoigner sa reconnaissance au roi. - Lady Codrington, épouse de l'amiral de ce nom est arrivée Ancône le 18 novembre, et en est par tie le 20 sur la frégate anglaise le Dramoulh. qui a fait voile pour Malte. M. le comte Capo d'fstiias ne s'est pas embarqué sur ce bâtiment; on dit qu'il attend une autre frégate anglaise qui le transporte ra en Grèce. Le délégué du pape Ancône, a fait une visite a M. le comte Capo d'Istriasqui l'a ren due le lendemain au prélat. - Des lettres de Marseille, du iCr de ce mois confirment la nouvelle révolte des Wakhabites an noncée par les papiers anglais Les Wakhabites, peuples de l'Arabie-Heureu- se, ont levé l'etendard delà vévolte contre le pacha d'Egypte. U11 bataillon régulier envoyé leur rencontre, a été taillé en pièces. Cet événement em pêche le pacha de se livrer ses spéculations ordi naires, et il a abandonné momentanément toutes ses opérations mercantiles commencées. On craint qu'il ne lève un impôt extraordinaire qui devra peser, particulièrement sur les négoeians français. Du 10. On a appris par le télégraphe de Toulon l'arrivée d'un bâtiment venant de Syrie. Au nombre des passagers se trouve M. l'abbé DeS- inazures. - La frégate la Constance a dû partir le 4 de Toulon pour Alger. - Une pièce nouvelle, Irèneou la prise de Napolia été représentée au Cirque-Olympique avec le plus grand succès. Les costumes sont d'une exacte véritéet jamais peut-être ou n'avait pous-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1827 | | pagina 2