se plus loin le soin île la mise en scène. MM. Fran-
c ;,i se sont procuié deux dromadaires, que le
bruit de l'artillerie n'épouvante pas trop. Le tableau
inal, qui repzésente la prise du fort de Napoli
la fois par terre et par mer, est d'un eflet
îiuaire. Oa croit sortir d'un lèvequand
la toile se baisse:
nbassadeurs ont quitté Constantinople
i- id. La ouvelle en est arrivée hier soir olliciel-
lement de Vienne.
ous avons déjà annoncé ce départ d'après
me de Bucharesl du 20 novembre.
Nui doute qu'au moment où nous traçons ces
1 .pies, le Pruth ne soit passé elles principautés
envahies. Voila le premier coup de canon sérieux
depuis treize anneesde paix, il a été tiré Navarin.
(11 est remarquer que la Gazelle ne range
point parmi les mensonges de la journéele de-
pat t des ambassadeurs mais seulement le passage
du Pruth. Le Journal des débats fait suivre ces
nouvelles d'observations qui paraissent provenir
d'un ancien ministre desaflaires étrangères. Parmi
de vives sorties contre les ministres français, on
y remarque les passages suivans
L'empire ottoman a compris sa situation. Averti
sous une forme tellement hostile que la paix pour
lui commençait par la guerre, il a préféré le der-
uier parti. Eu 1S24, les musulmans eussent vu
l'affranchissement de la Grèce sans croire l'isla
misme en danger comment leur persuader que
lorsque la question n'a pas changé de face; les
trois puissances ne veulent plus simplement au-
jouid'hui que ce qu'elles ne voulurent pas il y a
trois ans.
L'Autriche ne peut rester spectatrice immobile
du mouvement qui précipite sur la Turquie le co
losse de l'empire russe. Toute sa politique s'écroule
en un jour, et elle cesse de compter dans la balan
ce de l'Europe le jour où se décident sans elle des
questions dont elle a tout fait vour ajourner la so
lution. Mettons les intérêts matériels partil est
impossible que l'Autriche ne se coudamne pas a
tous ies sacrifices pour intervenir de quelque ma
nière dans les événemeus de l'Orient. Une armée
d'observation eu Bosnie et en Servie est la moin
dre de ses démarches prévenir dès l'ouverture
des bostillilés.
Les forces navales de l'Angleterre celles de la
France, trop considérables pour une négociation
sont déjà trop faibles depuis sa rupture. Cette fois,
les vaisseaux auront des troupes bord. Refusera-
t—ou quelques bataillons aux Crées dont le salut
sera deveuu malgré les cabinetsle but avoué
de la guerre, s'il n'en est pas le principe réel
Cent cinquante mille Russes sur le Danube, des
armées autrichiennes couvrant les frontières de la
Hongrie, des flottes anglaises et françaises dans
l'Archipel, des arméniens considérables dans les
ports de la mer Noire la Grèce toute entière sous
la tentel'étendard du prophète déployé sur la
grande mosquée et le sultan la tête de ses trou
pes qui manoeuvrent l'européennevoilà les
premières conséquences indispensables de la situa
tion créée par une fausse politique qui oserait
nommer les dernières?
Du n. - Plusieurs jeunes gens; en costumes
d'ouvriers, arrêtés daus les soirées du 19 au 20
novembre, ont été amenés aujourd'hui midi et
demi au Palais-de-Juslice par une escorte militaire
M. le premier président Séguier, qui avait laissé
M Dehaussy la présidence de l'audience solen
nelle a procédé a leur interrogatoire auquel as
sistaient MM. les conseillers instructeurs.
- M. de Cbampmartin jeune peintre qui se
trouvait Constantinople au moi de juin 1826,
doit exposer au salon un tableau dont le sujet est
une des plus terribles scènes qui ont signalé la
dernière révolution opérée dans la capitale de la
Turquie. Si nous sommes bien informésvoici
i'ordonnauce du tableau
a Les janissaires révoltés s'assemblent sur la
place de l'Ameïdan l'aga-pacha maintenant sé-
raskier, les repousse dans leur caserne, y fait met
tre le feu et tuer ceux qui cherchent s'échapper.
Nous savons que la figure qui représente le ter
rible séraskter est d'une parfaite ressemblance et
d'après nature. Le tableau qui est d'une grande
dimension ne peut manquer d'exciter la curiosité
dans un moment où les Turcs jouent un rôle si
important dans la politique européenne.
- La veuve de Fouquier-Tainville vient de
mourir dans un Age très-avcncé, et dans un état
complet d'indigence.
- La France a fait des démarches auprès du
dey d'Alger, qui n'a pas voulu écouter les pre
mières propositions. On a tout fait pour acheter la
paix le dey rejeté les offres avec mépris pré
tendant qu'il avait été injustement attaqué par le
blocus qu'il avait été insulté par l'agent consu
laire dont il n'avait obtenu aucune satisfaction j
qu'au reste il pouvait encore faire la guerre la
France qu'il 11e craignait point quant au débar
quement des troupes, qu'il les attendait; qu'il avait
de bons amis qui viendraient son secours, etc.
Le journal du ministère dement ce fait,
- n existe en ce momentLivourneune
belle collection d'antiquités égyptiennes, envoyée
par M. d'Anaslasyconsul de Suède et deNorwè-
ge Alexandrie. Il s'y trouve beaucoup de papy
rus beaucoup d'objets- d'ornemens et plusieurs
bas-reliefs d'un travail remarquable.
Nouvelles de la Péninsule venues des bords
de tsldour.
La bande de Salamanca a été dispersée et on lui
a pris sept hommes, qui out été fusillés. La bande
de la Puebla de Sanabria a battu et dispersé un
détachement de cent hommes de cavaleriequ'on
avait envoyé contre elle de Salamanca. Les officiers
qui commandaient ce détachemeut vont être tra
duits devant un conseil de guerre.
Le chef de bande Escudor a été fusillé a Alcala
PAYS-BAS.
Bruxelles11 décembre.
Les Osages que nous possédons depuis hier
eleitent vivement la curiosité, dès leur arrivée
plusieurs personnes s'étaient déjà présentées pour
les voir.
- Avant-hier on a trouvé près du ruisseau qui
traverse la commune de Schaarbeek le cadavre
d'un habitant de celle ville, qui s'est tiré un coup
de pistolet dans la bouche.
- La dépulation du diocèse de Liège qui s'était
rendue La Haye est de retour. Elle a reçu de S.
M. l'accueil le plus gracieux.
- Un incendie a éclaté le 9, vers les six heures
du matin, sur le Chafour Liège, U11 magasin
appartenant M. Delise, maître maçon et qui ren
fermait diverses matériaux eu bois, a été la proie
des flammes.
- llici est mort Bruges, l'âge de 102 ans