3 Sar le tarif de 182a, le ministre des finances ici a onné, pour le consul de Russie Leipsik, des let tres de recommandation portant que tons les ou vriers tisserands que Jules Nauenhahn fera venir eu Russie seront, pendant 10 ans, exempts de tout impôt; déjà des produits d'une fabrique qu'il a éta blie dans le village de Dubrouwska ont été pré sentés l'empereur, et S. M. lui adonné une bague «n uiamaus. S osent sa flotiile, et il a fait passer les équipages ans le château. ■i FRANCE. RUSSIE. PétersbourgDécembre. Le sieur Jules Nauenhahn, négociant étranger, ayanl résolu d'établir en Russie une fabrique de linge de table d'après la mode de fabricatiou l'é tranger article dont l'introduction est prohibée ITALIE. Trieste10 décembre. On apprend que plusieurs des premières famil les d'Hydra sont arrivées Poros, pour se sous traire aux dangers d'une insurrection qui a éclaté dans leur île, particulièrement contre lord Cochra- ne qui a demandé de l'argent aux Hydriotes. Les navires qui ont passé prèsdeScioont enco re entendu des canonades et ont appris qu« le fort était toujours entre les mrins des Turcs. AUTRICHE. Vienne 14 décembre. L'empereur sur la demande des pères de la so ciété de J ésus, restreinte jusqu'à présent dans les états autrichiens, au royaume de Gallicie. a accor dé de pouvoir suivre en tout point les institutions de leur ordre moyennant qu'ils restent soumis, seu lement pour les affaires de discipline, la juridic tion des évêques diocésains. Les députés des jésui tes de Gallicie qui emportent cette concession, se flattent de l'espoir qu'elle seradans quelque temps suivie de l'autorisation d'établir aussi des collèges dans les autres étals héréditaires de l'Au triche. - Le 2 novembre, les Grecs commencèrent tra vailler une batterie près Psomi, échangèrent quel ques coupsavecle château. L'Hellasetla corvette mirent le soir la voile et quittèrent le canal. Le 3 les troupes grecques entrèrent dans les maisons de la ville et en priannt proprement pos session en conséquence le 4 le 5 et le 6 tous les habilaus se retirèrent dans les maisons de cam pagne. Le 7les Grecs avaient achevé une batterie. Le 8, ils y placèrent 8 mortiers «t 4 canonset commencèrent 5 heures du soir le feu mais il fut interrompu 6 ip heures. Le château avait répon du, et en outre un feu de mousqueterie s'était en- fagé entre les deux parties. Deux maisons ont rùle dans le château. De 9 au 11 novembreles Grecs ont tiré régn - lièremeiit deux fois par jour sur le château, et les Turcsont rendu coup pour coup. Le pacha a fait couler bas deux goélettes et deux mistics, qui com Je vous ai déjà annoncé dernièrement que l'a miral de Rigny avait déclaré ici que l'attaque contre Scio avait été entreprise contre le gré des amiraux des escadres alliées; qui avait voulu l'em- pêchea mais qu'il était arrivé trop tard. Le 8 de ce mois la corvette française la Pomme, com mandée par M. de Reverseau, a quitté celte rada, avec la inisaiou, disait-on, d'intimer au colonel ïabvier l'ordre de quitter Scio avec ses troupes. La Pomone s'est en effet rendue Scio et elle v jeté l'ancre au milieu des bâlimens grecs. Cepen dant l'attaque du château n'a éprouvé depuis au cune interruption. Une goelette autrichienne est partie aujourd'hui pour Scio afin de prendre bord en cas de be soin, le vice-consul autrichien elle petit nombre de sujets de cette nation qui se trouvaint dans cette île. Huit brick grecs croisent dans le canal de Scio- La frégate îusst Constantincapitaine Chrusi- zoff, est entrée il y a quelques heures dans notre rade, accompagnée de la fiégate anglaise le Cor- brian. ALLEMAGNE. Francfort16 décembre. Une lettre particulière de Pétersbourg contient les détails suivens sur la note que le cabinet russe aurais adressée, dans les derniers jours de novem bre, toutes les grandes puissances, tant celles qui ont participé au traité de Londres qu'aux neu tres Le cabinet de Pétersbourg proteste itéralive- meut qu'il n'a d'autre objet que le rétablissement de ses intérêts commerciau x, et un accommodement sur les pertes éprouvées depuis six ans. Il désire la coopération de toutes les puissances pour enga ger sans délai la Porte reconnaître ces justes réclamations de la Russie, pour effectuer aussi promptemenl que possible la pacification de la Grèce et écarter tout ce qui pourrait fournir matière des griefs ultérieurs. Il promet aux puissances amies de s'en tenir strictement ou traité de Londres tant qu'il sera de nature amener une solution prompte et sûre de la question dont il s'y agitmais il ne leur cache pas que si la né cessité l'exigeait, la Russie se sent assez forte pour terminer l'affaire avec énergie. Paris20 déembre. Le roi vient de conférer le Gordou de Saint- Michel M. Chévenot de Saiut-Blaise, son pre mier chirurgien ordinaire. - On mande de Lyon que le >8 au soir, il a eu sur la place des Gélestins, devant le poste du théâ tre, un tumulte occasionné ce qu'il parait, par la fouie qui se pressait la porte. Le factionnaire ne pouvant la dissiper appela le sergeant du poste et après quelques pour-parîerson entendit une voix crier: Le sergent a'tiré son sabre il a blessé quelqu'un. Ce qui était complètement faux mais n'en circula pas moins parmi les groupes les plus éloignés. Un individu des plus animés ayant été conduit au corps de garde par un commissaire de police, une grêle de pierres fondit aussitôt sur le poste, qui s'était mis sous les armes, et qui fut obligé de rentrer. Le sergeut fut atteint d'un coup qui ie renversa sans connaissance; deux aides- de-camp furent également assaillis. On attendait les cris de: bas les olliciers bas les aides-de- camp L'individu qui avait été arrêté fut repris par la populace: Enfin un détachement de chasseurs a cheval fut évacuer la place et fermer les cafés. Six des perturbateurs ont été saisis, et sans l'as sistance du détachement on n'aurait pu les con duire en prison. A onxe heures du soir des trou pes de cavalerie et d'infanterie occupait les ave nues de la place et tout paraissait tranquille. Du m. - De nouveaux détails sur l'émeute du 18 an soir, Lyonconfirment ceux déjà connus; ils font connaître de plus comme première cause du désordre que le sergentqui s'était porté sous

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Le Propagateur (1818-1871) | 1827 | | pagina 2