Les vaisseaux égyptiens sur lesquels les offi ciers français paraissent embarqués sont ceux qui se trouvent dans la partie la plus sud-est du port je désire que S. Exc. le contre-amiral de Rigny place son escadre leur travers. Le vaisseau qui vient après ceux-ci, paraît être le vaisseau de ligne portant le pavillon amiral au grand mât. Je me propose de placer le vaisseau Y4sia par son tra vers, et de mettre le vaisseau le Genoa et l'Al bion la suite et près de Y^dsia. Je désire que S. Exc. le contre amiral comte de lleiden ait la bouté de mouiller sou escadre la suite des vaisseaux an glais. Les frégates russes alors pourront occuper les bâtimeDS turcs qui se trouvent auprès et la suite des vaisseaux de ligne russes. Les frégates anglai ses formeront une ligue devant les bàtimeus turcs qui peuvent se trouver dans la partie ouest du port rar les travers des vaisseaux de ligne anglais el les •égales françaises se formeront de la tuëme ma- erepour occuper les frégates turquesetc.qui *e trouveraient par le travers des vaisseaux de lig- français. Si Ton a assez de temps soi avant que les r astUités soient commencées par la flotte turque îes vaisseaux seront alfourchés avec une embossure sur chaque ancre. Aucun coup de canon ne sera tiré par la flotte combinée, moins que le signal n'en <1 il élé donné; mais s'il eu était tiré par le vaisseau turc, alors on ferait feu sur lui, pour qu'il fût détruit immédiatement. Les [corvettes et bricks sont mis sous les or dres du capitaine du Darlmouihpour contenir les brûlots et les maintenir en position telle qu'ils ne puissent eu aucune manière inquiéter la flotte combiné*. Dans le cas où une bataille générale s'enga gerait, et qu'il s'ensuivrait cette confusion qui doit naturellement provenir d'un pareil engagement on doit se rappeler ces paroles de lord Nelson Aucun capitaine ne peut être mieux son pos te que lorsque son vaisseau est placé par le travers d'un vaisseau ennemi. E. Condringtoî». Voici les articles des préliminaires convenus en tre le conseiller d'état Obsenof et le pléuipoteiitaire persan le novembredans un village en avant de Tauris. i* Que le scliah dp perse nous céderait en toute propriété la totalité clu Khanat d'Erivan tant en deçà qu'au delà de l'Araxe ainsi que le Khanat de Nakhitchevan. s» Que la partie russe du Talycke, qui avait été occupée par les Persans, nons serait restituée immédiatement après la conclusiou de la paix. 3" Qu'il nous serait payé uoe indemnité pécu niaire pour les frais de la guerre et des dommages causés par l'invasion de l'ennemi. 4° Qu'une partie de cette indemnité serait ac quittée au moment de la signature du traité de paix «t le reste dans des termes rapproché. 5° Que, jusqu'à l'entier acquittement, nos trou pes occuperaient toute la province de l'Adzerbaid- jan litre de garantie. Les plénipotentiaires ayant fixé en même temps un espace de six jours, compter du 5 décembre, pour attendre l'adhésion catégorique d'Abbas-Mir- za ces préliminaires le général Paskewitch a ef fectivement' reçu de lui le 9 novembre nne ré ponse par laquelle il déclare adhérer complètement. Leur entrevue a dû avoir lie*en conséquencele iti novembre Dékhargaue, bourg sur la route de Tauris Masagna, de sorte qrte nous avonstout lieu de croire qu'à l'heure qu'il estla paix es; conclue. Un mande de Pétropawlosk Kamtchatka en date du i a août Le 27 juillet, une nuée noire et fort épaisse, qu* l'on avait aperçue quatre heures du malin au- dessus du volcan éteint d'Ayatcha, est venue fon dre sur la ville est venue fondre sur la ville en une forte pluie de sable, qui a duré jusqu'à 4 heures du soir, et a élé suivie d'une pluie véritable, mais douce et mêlée de sable lin comme de la poussière. Une forte odeur de salpêtre dont ^'atmosphère était imprégnée, permettait peine de rester expo sé l'air pendant une demie-heure. •- w Le 28, 3 heures de l'après-midi, et les 29, heures du malin, l'on a entendu de très fortes dé tonations les huages et la poussière obscurcis saient tellement l'air que le 2#, on fut obligé d'al lumer de la lumière six heures du soir la pluie cessa tout à-fait le lendemain midi, mais la mon tagne semblait encore couverte d'une espèce de brouillard ,- le 3o l'horizon s'est entièrement éclaiici. Aucun des plus anciens habitans ne se souvient d'un événement semblableel tout le monde suppose ici que le mont Avatcha s'est écroulé* Odessa8 décembre. Les lettres les plus récentes de Constaritinople ne foot que répéter que les trois ambassadeur* s'apprêtaient partir. Dans la conférence du 24 novembrele reis-effendi s'est plaint amèrement quoiqu'avec calme des propos pacifiques des am bassadeurs, pendant que les amiraux préparaient la catastrophe de Navarin, ils l'avaient, dit-il, grave ment compromis aux yeux du sultan et du divan et il prenait cette occasion, puisqu'il s'entretenait probablement pour la dernière fois avec eux de leur rappeller leurs assurances- On sait que le sul tan a assisté incogtiile celte conférence. On disait que les ambassadeurs rie voulaient partir que dans les premiers jours de décembre, Sous la date du ir, ils ont invité par des circulaires tous les sujets de leurs souverain, de mettre ordr es leurs afiaires, afin que s'ils voulaient s'éloigner ils pussent partir sous trois jours. ITALIE. Trieste} ij décembre. On n'a pas encore de nouvelles officielles sur la destruction de la tlolile grecque Scio par l'amiral de Rigny. Le bateau vapeur ionieoest arrivé le 9, An- cône. Parmi les passagers se trouvait le sociétaire du gouverneur Adams. Le général Church était ar rive avec 5ooo hommes dans la Grèce orientale, où il a élé rejoint pr plusieurs chefs restés jusqu'à résent dans l'inactivité entre autres par Varna- ioti. il a débarqué le 3o novembre Dragomestre en Acarnauie; il se proposait de prendre Missolun- ghi, faiblement occupée, et d'engager les habitans d'Epire el d'Albanie s'insurger. Il était secondé par cinq vaisseaux grecs armés. Ibrahim-pacha avait mis le feu Tripoliua et s'était porté vers Navarin Coron el Modon on disaitsans pour tant l'affirmerqu'il désirait fréter quelques navi res marchands européens pour retourner eu Egyp le. 11 avait attiré vers lui les Arabes qui avaient fait partie de la garnison de Patras et les Turcs qui y étaient restes, capitulaient avec le corps grec qui

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Le Propagateur (1818-1871) | 1828 | | pagina 2