très-épaisse et on graud calme, il fut dressé par les couraos. Le 22, cinq heures du malin, la mer devenant furieuse, tout espoir de salut parut bien tôt au-dessus des forces humaines, le bâtiment fut brisé. Le militaireporté terre sans savoir com ment, s'est traîne sur la plageoù il a été trouvé presque mourant quelques heures après. Le lende main la mer a rejeté sur le rivage les corps des malheureux naufragés. Du 4 On a déjà vu que M. de Ribeaupierre avait quitté ConstantiDople quelques jours avant le départ de ses collègues, le 8 décembre. Un courier partie de Coustantinoplele 7, a apporte Paris des dépèches relatées par le Moniteur. Il cons'.e de ces dépêches que par uue conséquence toute naturelle du refus d'obtempérer aux propo sitions des trois cours alliées, la Porte faisait tous ses préparatifs pour la guerre. Elle avait refusé la protection de l'ambassadeur des Pays-Bas pour les sujets des trois coursalliées; mais elle s'étaiteile- même chargée de les proléger: presque tous avaient résolu de demeurer Conslantinopleoù règne d'ailleurs la tranquillité la plus parfaite. M. de Ribeaupierre avait donné ses collègues des pleins pouvoir pour couvenir avec les com- mandaus des escadres alliées de toutes les mesures A prendre par suite de l'obstination de la Porte. On pensait qu'une de ces mesures serait l'établissement d'une station devant les Dardanelles, dans l'objet d'empêcher le transport des hommes, des armes, des munitions, des approvisionnemens, qui pout- xaieut être expédiés pour le compte des Turcs. PAYS-BAS. La Haye 3 Janvier. On apprend de bonne source que les dix-huit jeunes filles de scheveningenqui, l'occasion de i'inaugurations du pavilloD royal construit daus celle commune, otliirctil S. M. la Reine des pro ductions de l'industrie des habùans, ont reçu iiier delà part de S. M. chacune un collier en or, orné d'une plaque, où se trouve gravé d'un côté 1111 W, et au revers le jour de la naissance de la Reine, avec le nom de la jeune fille. Bruxelles3 Janvier. Nous apprenons avec une vive satisfaction un nouvel acte de bonté de S. M. qui libère MM. P. de Vlieger, imprimeur do la Nieuwe gazette van Bruggeet A. Mosman. demeurant Yelp, près de Grave, avocat du barreau de Nimègue, de l'em prisonnement auquel ils avaient été comdamnés le 3 octobre dernier pas la cour d'assises de Bruges le premier 16 mois et le second une année de détention, du fait d'articles insérés dans la susdite feuille. Ces messieurs ont été mis en liberté le 3 de ce mois. Nous rappelons au public les dispositions de l'arrêté royal du 2/ novembre dernier, qui statue que les anciennes monnaies de cuivre pourront être remises pendant le mois de janvier 1828, chez le caissier-général du royaume, Bruxelles et chez les agens dans les villes et communes où ceux-ci sont établis, au prix d'un florin pour uue lute des Pays-Bas. Un bruit publicqui ne paraît pas dénué de fondemeut, doune l'espoir la classe ouvrière que les impôts sur la mouture et l'abattage seront rem placés par deux autres qui frapperaient le tabac et le café. Si Celte mesure s'exécute, ce seront de fort bonues élrennes que le gouvememeat donnera au ptupie. CMercure, j On écrit de Nuremberg, 3o décembre: D'a près le rapport d'un courrier anglais qui a passé hier iciM. Stradford. Canniug était déjà arrive Corfou, d'où il avaitexpédié ce courrier porter des dépèches l'ambassadeur d'Angleterre Vienne. M. Stratford-Canning avait l'iDtention de se ren dre Londres en passant par Francfort. M. le* com te Guilleminot, qui s'est enbarqué sur un bâtiment saide, a fait voile directement poQr Toulon. M. le baron d'Otlenfels, de concert avec les minisires de Prusse, des Pays-Bas et de Suède, continuait né gocier avec le Divan pour le maintien de la paix. Du 6 On mande de Bruges le 5, que l'acte de bonté de S. M. le Roi qui libère M5I. Devlieger et Mosman de l'emprisonnement auquel ils avaient été condamnés y a excité une satisfaction générale. Quelques amateurs de musique ont donné le soir une sérénade devant la maison où logeait M. Mos man et ensuite devant la demeure de l'imprimeur et éditeur de la Gazettes de Bruges. M. Mosman est parti le même soir par la barque de nuit pour se rendre près de sa famille. Celte preuve de générosité de la part de S. M. envers M. Mosman a été d'autant plus agtéable au public, qu'on s'est rappelé qu'en 1 8i/{ce digne citoyen sauva des bandes ennemies et au péril de sa vie deux gardes-cThonneurprotestans qui furent ainsi rendus leur patrie et a leur famille qui les croyait morts. Le 3 de ce mois, dans l'après-midise trouvait dans les parages de Scheveningen le vaisseau de la marine royal H^aterloo, qui a fait voile de Bata via le 12 octobre dernier. Une des piriques de M. Varkevisser s'est rendue pics du vaisseau, et le patron A. de Jager est monté bord puur aider le conduire au Texel. Cette pinque a amené terre M. BoIid, porteur de dépêches pour le minis tère de la marine et des colonies. Ou lit dans la Gazette d'^dugsbourg, sous la rubrique d'Allemagne que des papier publics par lent d'un cartel qu'un prince régnant aurait adressé un diplomate anglais; mais que le roi d'Angle terre n'a pas permis qu'il sortît du royaume. D'après kt môme feuille, l'indemnité que la Perse devrait payer la Russie s'élèverait a 18 millions de roubles (72 millions francs le rouble de roo eopecks de 1763 1807 compté 4 fr. Dans un de ses voyages Mlle Sontag se ren contre avec M"« Catalani qui ne l'avait jamais en tendue chanter; on les presse toutes deux de ma rier les accords de leurs voix dans un duo juste ment Mm# Catalani avait reçu d'Italie un duo fort beau, écrit récemment, et où elle avait déjà étudié sa partie. Mlle Soutag, après quelque refus que sa modestie lui dictaitconsent essayer de chanter livre ouvert un morceau qui lui était entièrement inconnu autre difficulté on n'avait point d'ac compagnateur assez fort pour déchiffrer ex abrup to Mlle SoDtag se place au pianole duo com mence peindre l'extase des assistans c'est ce qui est au-dessus de nos forces, il faudrait l'euthousias me allemand avec totue son exaltationtoute sa schwarmcreg\ mais M™* Catalani sur-tout parais sait hors d'elle-même etl'amour de l'art triom phant de l'amour-propre ou assure qu'après le duo elle se précipita au cou de sa jeune rivale en s'écriant: Tu n'est pas une cantatrice; lues sainte Cécile elle-même* Ce qui semble confirmer cette anecdote c'est le souvenir qu'oui garde les hauts fonctionnaires du diietuutiime de Tctonnemeat et pour ainsi dire de

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1828 | | pagina 2