LE PROPAGATEUR,
JOURNAL D'YPRES,
I
mercredi5o Janvier! i![f1
de la province DEf la flandre-occidentale.
ACTES DU GOUVERNEMENT, AFFICHES, ANNONCES, AVLS DIVERS.
N° 9S0.
X\S i n
/f:{ iome Année
POLITIQUE, LITTÉRAIRE, COMMERCIAL, JUDICIAIRE,
OUVERTURE DES PORTES DE LA VILLE.
Du 16 au 31 Janvier 6 iji heures.
bElïiETURE DES PORTES DE LA VILLE
U* 16 nu 3« Janvier, 5 172 hetués*
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Le 2 y janvier 1814combat de Saint-Dizier.
Les armées coalisées'avaient passé le Rhin et
s'avançaient sur Paris par la Bourgogne et la
Lorraineafin de se reunir sur F Aube et la
Seine. Napoléonvoulant prévenir cette joncti
onse porte aussitôt sur Saint-Dizieril sur
prend dans ses bivouacs lacavalerie ennemi,
tandis que la division-Duhesme atteint l'in
fanterie russe et la met en déroute. Napoléon
entra dans la ville a neuf heuresaux accla
mations des habitons.
Le 28 janvier i3\y, mort de Henri vm
Roi d'Angleterre. Ce fut ce prince qui, en
mourantosa avouer de sang- froid qu'il n'a
vait jamais refusé la vie d'un homme sa
haine et l'honneur d'une femme ses désirs.—
ly^â, mort du Czar Pierre-le- Grand, Empe-
T3u "de R'iss:..(f.ti fut lt iéfv. tiLitcnT ou Plu
tôt le créateur de sa nation. *797> combat de
Torbole en Italie. 18io, combat de Dalcala-
Réal en Espagne,
Le o.g janvier 1797, sortie de la garnison
d'Huningue. Les Autrichiens assiégeaient
cette place. Le général Dufour, commandant
la ville après la mort du général Abbattuci
fait une sortie le 39 janvier, trois heures du
matin. La brigade du général Cassagnefor
mée en deux colonnesattaque l'ennemi, le
repoussadétruit ses ouvrages et encloue ses
canons. Les assiégés ramenèrent avec eux
dans Huningue 2 pièces d'artillerie, des fusils,
du butin et quelques centaines de prisonniers.
Le 3o janvier i8r3, combat de Medinaceli.
Le général français f^ichery, commandant la
province de Guadalaxara, se porte avec u.ôoo
hommes sur Siguenza, où étaient les établisse-
mens du chef du guérillas l'Empecinadoet
son artillerie. Les espagnols ayant eu connais
sance de sa marcheabandonnèrent précipitam
ment la place; le général Frichery la traversa,
atteignit l'ennemi près de Medinaceli, et lui
livre un combat, dans lequel les Espagnoles
perdirent 800 hommes
Le 3i janvier 1810, prise de Séville Espa
gne Le général Latour- Maubourg ayant battu
et mis en déroute près d'Exija un corps de ca
valerie espagnol qui couvrait Sévillecapitale
de F Andalousieet le duc d A Lbuquerque
craignant de compromettre ces troupes en cher
chant la défendre, cette place se trouva dé
couvert, et fut investie par le premier corps de
Farmce française. Le maréchal L'u tor se pré-
nnrait la ^—"nrler (Tassant, lorsque les
TURQUIE.
Constanlinople 3 r Décembre.
Lés affaires ont pris de nouveau une touruura
alarman'e depuis qu'on connaît la conduite que
les ambassadeurs d'Angleterre et de France ont
tenue pendant leur séjour Voiula. On s'était
flatté qu'ils y resteraient pour attendre de nouvel
les insu relions de leurs courset comme le reis-
efFendi avait fait l'ambassadeur sarde, toutefois
en protestant contre toute intervention, de nou
velles ouvertures, pour les porter la connaissan
ce de trois cours, on avait espéré que de nouvelles
négociations auraient eu lieu. Mais les déclarations
émanées Sniyrne de M M, Guilleniinot et Strat-
ford Canuitig paraissent détruire ces espérances.
Il faut avouer cependant que la deiuiere con-
ce«s"U'<th-V.|Ib «te soù p-'s encore en L>u^nie.
avec îa convention du G juillet 1827 est pourtant
un grand pas vers de nouvelles négociations; et ici
elle a paru tellement extraordinairevu les seuti-
utens connus du sultan, qu'on ne voulait point
d'abord y ajouter foi. Quoi qu'il en soitles hou.
velles de Snayrue font craindre que cette conces
sion ne soit trop tardive.
- Les dernieres nouvelles de Smyrne paraissent
confirmer le bruit qui circule depuis 14 jours
Péra, que la convention du 6 juillet, contient, pour
le cas du départ des trois ambassadeurs de Cons
tanlinople des articles secrets par lesquels il est
stipulé, comme mesure ultérieure d'exécution le
blocus des Dardanelles est finalement l'occupation
des principautés de Moldavie et de Valacbie, par
les Russes.
On dit aussi que si alors le divan persiste dans
son refus d'accepter la convention susditeelle se-
lait annulée, et chaque puissance serait libre de
faire son gré la guerre la Porte. Quelque peu
qu'on puisse garantir ces biuits,les dispositions
prises a.r les deux ambassadeurs Vourla et Ja
conduite de M. de Ribeaupiene paraissent indiquer
quelque chose de semblable.
MOLDAVIE.
Jassya janvier.
Une partie de la garde russe infanterie serait
déjà arrivée Kiew, pour y attendre des oidreS
ultérieurs Une division de cavalerie polonaise au
rait passé le Rug, et on prétend savoir icique le
corps de la garde susdite se joindra l'armée po
lonaise, pour agir, sous le commandement eft
chef du grand-duc Michel, vers nos frontières,
lors des opérations proenaioes. On dit aussi que