d'Utrecht, dans la maison d'un journalier, la nuit
du iq au 18 lesflammes, chassées par un vent
violent, se sodI communiquées deux autres habi
tations de sorte que toutes trois ont été consu
mées. Ce n'est qu'avec peine qu'on est parvenu
sauver les enfans les bestiaux et une partie des
meubles, Tout le reste est devenu la proie des
flammes. Les éludiansde l'Université d'Utrecht se
sont distingués en cette occasion, non-seulement
par le zèle avec lequel ils oui porté des secours,
niais aussi par leurs libéralités ayant distrubué aux
incendiés l'argent et même une partie des hardes
qu'ils evaient en ce moment sur eux. Les incendiés
se trouvent dans le plus grand dénuement.
- On écrit du duché de Nassau ce qui suit
Les deux principaux auteurs du vol de la diligence
de Limbourg Montabauer. qui a eu lieu dans la
nuit du 18 au 19 septembre 1 5a5, ont été déca
pités dillenbourg, en présence d'une grande
foule de spectateurs: ces deux individus étaient
déjà âgés, et habitaient EigendorflT, près de Mon
tabauer. Plusieurs autres individus, qui ont parti
cipé ce vol, avaient également été condamnés
mort; mais le souverain a commué cette peine en
celle d'une détention perpétuelle pour les uns, et
imité pours les autres.
- On écrit de La Haye, le i4 de ce mois: Au
jourd'hui vers une heure, le Roi, sans aucune suite
quelconque, s'est promené pied au Boisavec
S. A. R. la princesse Marianne. Ën revenant de la
promenade, S. M. a rencontré près de la salle de
spectacle la jeune princesse fille de S. A. R. le prin
ce d'Orange qui accompagné de sa gouvernante
allait aussi se promenei. Le roi a leudu les bras
la jeune princesse et l'a tendrement embrassée.
Qui ne serait vivement ému en voyant l'auguste
prince qui dirige, avec tant de bonheur, les affai
res de l'étatsuivre l'impulsion naturelle de son
cœur et offrir ainsi l'exemple des vertus de famille
et des affections privées
- On écrit de Dordrecht, que la commune de
Briel avait manqué d'être le théâtre d'un événement
horrible dans la journée du 27 décembre, une par
tie du local qui sert d'église catholique, et où
étaient alors assemblées plus de 1200 personnes
ayant menacédes'écrouler. Heureusement l'assem
blée a eu le temps de se soustraire ce danger.
Gazette d'Amsterdam.
- D'après une lettre de Malte du 21 décembre,
le biickdeS. M. de Kemphaancomptait appa
reiller le lendemain pour convoyer Smyrne des
navires marchands des Pays-Bas Idem
- Le 22 de ce mois, dans l'après-midi, la digue
du canal de Steunenhoek s'étant rompue près des
moulins pour extraire l'eau près de Gorcumles
eaux du canal, qui étaient fort élévées, ont totale
ment inondé le polder.
- Le 15 de ce moisun pêcheur de Middelhar-
nis Holl. mérid. étant parti de ce port avec
une cargaison de poisson pour Anvers, a coulé bas
quelque distance de la. Lni et son matelot ont
périce pêcheur laisse une veuve avec 3 enlans
dont l'aîné'n'a que 5 ans. Le 19 trois hommes
sortirent du port, avec une chaloupe dans l'in
tention de relever les débris de la barque coulée,
au profit de la veuve. Mais ces infortunés ont
éprouvé le même sortils laissent trois veuves et
huit enfans.
- En 1826, le nombre des banqueroutes en
Angleterre s est élevé 1600, et en 1827 seule
ment 136b ce qui otfre uue diminution dans
3
cette année de 2 M desquelles il y en eut dan»
le Yorshire en 1826 202, et eu 1827, 102,
ce qui fait une diminution, en 1827 de 100 en
viron, ou 16 p. °/0 dans tout le pays en général;
5o p. dans le comté d'Yorck particulièrement.
- Pendez-vous, MM. les industriels de Paris
Voici une nouvelle spéculation laquelle vous
n'avez pas encore songé. Un individu nommé
Rantle fait mettre dans les journaux de Londres
qu'il parie tout ce qu'on voudra qu'il n'y a pas de
bottier assez adroit pour lui faire une paire de
bottes qui allent ses jambes. Plusieurs paris
son ouverts par correspondance, et Rantle les
gagne tous, il avait perdu ses deux jambes
Waterloo.
Au rédacteur du Catholique.
Renai.r a3 janvier 1828.
Monsieur j'ai l'honneur de vous transmettre le
fait suivant pour lequel je vous demande une place
dans un de vos prochains numéros
a Une femme de la paroisse d'Ellezellc, pro
vince de Hainaut, se trouvant sur le point d'ac
coucher, le mari alla trouver la sage femme du
villagemais celle-ci étant elle-même accouchée
peu de jours auparavantne put se rendre auprès
de la femme malgré tout le désir qu'elle avait de
secourir une personne qui était sa parente. Tout
ce qu'elle put faire, ce fut d'iuterroger le mari sur
la situation de sa femmp et apprenant que le cas
où elle se trouvait était extraordinaire, de lui con
seiller d'aller quérir le chirurgien-accoucheur de
la commune voisine. Le mari suivit aussitôt ce con
seil, mais, par malheur, lorsqu'il arriva dans ce
village le chirurgien en était absent appelé ail
leurs pour une opération chirurgicale. 11 revient
donc chez lui harassé de fatigue et trouva son
retour sa femme dans un état «le souffrances qui
faisait craindre pour ses jours. Dans cette extrémi
té on lui conseilla de demander le secours d'une
voisine, qui avait autrefois rempli les fonctions de
sage-femme mais qui ne les exerçait plus, dé
faut d'autorisation nécessaire. Le mari suivit enco
re ee conseil, il pria instamment cette femme de lui
prêter son secours dans un cas aussi pressant, mais
celle-ci avait ouï dire que l'on poursuivait devant
les tribunaux les persouues qui, même dans un cas
de nécessité pratiquaient des opérations chirurgi
cales, sans y être autorisées et sans être munies de
patentes, et elle refusa de se prêter ce qu'on de
mandait d'elle. Pendant ces délais la femme suc
comba sou état de souffrances, et son enfant mou
rut avec elle.
On se demande maintenant quoi faut-il attri
buer de pareils malheurs? Est-ce aux lois qui n'ont
pas prévu ces cas extraordinaires, ou ceux qui
par la crainte d'enfreindre ces lois n'osent pas ai
der ceux qui les appellent leur secours ou bien
est-ce aux tribunaux qui poursuivent ceux qui dan»
uu cas de nécessité extrême croient ne devoir écou
ter que la voix de l'humanité qui les piesse de se
courir leurs semblables. J'ai l'honnenr etc. A. L,
Ypres3o janvier.
L'exposition de fleurs de la société de Flore
en celte ville, aura lieu, la raaison-de-ville,
les 7,8 et 9 février prochain.
Le Salon sera ouvert au public de 10 heures ju»-
qu'à midiet de a jusqu'à 4 heures de relevée.
- Nous apprenons, d'après uqe lettre particu
lière datée de Rome le 5 du courantque les nou
veaux évêques de la Belgique sont déjà nommés,
et que leurs noms ne tardeiout pas être connus.