insérer la présente d^ns votre prochain numéro comme l'expression aemcssentiinens de reconnais sance pour l'intérêt que mes concitoyens m'ont porté et agréez etc. J. J. Geens. ff'aarom xvaarom loch, Geens mont gy xoo vrotg betaUni H et tolrcgt der natuur op ongn,vone wijs Doch op iiu> tremfiggnafkornt lickt en giorie dalen lien engel wuahi et bij vais eeuwig paradijs. (Jch ^ader, die u\v' xoon noodlottig meent verloren Verlang hem nut terug uit de armen van zijn' Heer JJij Wtichl u in de vreugd van 's htmelt blijde koren Lrx waar se *w' zôoh nervinJvind hij ujn vader wtdr. J. V. D B. Pourquoi doue j?une Grensla mort impitoyable Trop tdt noo« coaduit-clle a ce triste tombeau Qui ravit l'espoir d'un père inconsolable Ainsi qu'à l'amitié l'avenir le plus beau Père trop malheureuxt'ouvrez la lumière. Des yeux par la douleur tristement ohsuici» Un rayon immortel couronne sa carrière. Il vous attend, et dieu vous rendra ce cher fili. J. v. o. B. Gond, 1 février. On lit dans le journal d'envers 3» janvier: Nous croyons devoir prévenir le public de l'évasion de dix criminels qui faisaient partie d'un convoi dirigé de Bois-le-Duc sur Vilvorde. Ce con voi était forme de i5 criminels, et c'est YVest- wezel qu'ils ont réussi forcer la prison pendant la nuit et s'échapper. L'autorité a pris de suite les mesures les plus actives, et la force armée est sur pied, dans toutes les communes, pour se saisir de ces misérables qui soul tous condamnés aux tra vaux forcés. On apprendra avec une vive satisfaction et un profond sentiment de gratitude pour S. M. que par décission du i5 de ce mois, M. Ueirslraeten imprimeur de cette ville, a été libéré de la peine laquelle il avait été condamné aux dernieres assises Ainsi la bouté éclairée du monarque heureuse ment tempéré la rigueur de la loi. - Un j -une imprimeur lithographe, nommé Rey, domicilip Bruxellesmarié depuis quelque temps avec une Bruxelloise ne tarda pas avoir des dis cussion dans son ménage. Le mari, d'un caractère fongueux et emportés'était ce qu'il paraît permis de battre sa moitié. Elle porta plainte, il fut emprisonné et après t 2 jours de prison, sur la dé claration qui intervint qu'il n'y avait pas lieu poursuivre, il [ut mis en liberté. Depuis cette épo que il cherchait toujours revoir sa femme qui s'é tait retirée chez son père avec sou enfant. Lundi dernier, après qu'il l'eut fait appeler trois repri ses dans un estaminet voisin de la demeure de ses parens, elle s'y rendit; Rey présenta boire un verre de Lierre sa femme, qui le refusa croyant s'être aperçue qu'il y avait mêlé une substance étran gère d'autres personnes qui se trouvaient là sans rapport avec eux, croient aussi être aperçues que Rey y avait fait ce mélange; il fut ajiostrophé par (a femme qui se sauva avec son enfant. Les autres personnes se méfièrent également de la conduite de Rey qui ne buvait pas ce verre cependant, soit dans l'intention de se punir lui-même d'un dessein coupable après avoir soutenu qu'il n'y avait rien de nuisible dans le verre, il avala tout le contenu puis il ne tarda pas de s'esquiver et se rendit dans un autre cabaretoù il demanda un verre d'eau il fut pris ensuite des vomissemens et de violentes coliques; ou le conduisit l'hôpital; et aujourd'hui cette affaire est le sujet d'une euquète judiciaire. Rey est hors de dangers. C. des Boys-Bas, TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE GAND. affaire de m. ch. froment; M. Desouter prend la partie. messieurs, dit-il, tou tes les fois que je commence a parler dans te sanctuaire delà justice, je ne pnis medefendre d'un saisissement involontaire, mais jamais cette impression n'a été'si vive qu'aujourd'hui la presence des magistrats et des autorités militaires qui tiennent le prerner rang dans la province ajoute un éclat nouveau a la majesté du tri bunal. Serait-ce aux cris d'alarme jetés par la Senti' nelle que nous sommes redevables d'où concours si nombreux et si brillant Non Messieurs le Belge ne se laisse pas remuer aisémentpar les vociférations d'une feuille de ce genre mais né hospitalier et géné reux, il n'a pu voir sans indignation les droits sacres de l'hospitalité violés et méconnus a l'égard d'un étranger p lisible, et digne a tous les titres de sa bienveillance. Voila les seuls motifs de cette affluence qui nous éton né ces marques de l'intérêt général qu'on porte a M. Delaûnay paraîtront sans doute a cet officier un ample dedommageotent de l'outrage qu'un jeune étranger n'a pas Craint de faire son honneur après cet exordo, dont l'auditoire a paru comprendre tout l'apropos M. Desouter fait ressortir tout ce que la calomnie a de hideux lors même qu'oo s'elforce de la voiler sous le* dehors agréables de la plaisanterie. Il prouve combien peu tl en coule de déverser lo ridicule sur les person nes les plus honorables, lorsque franchissant toutes les bornci de la licence, on D'écoote que le besoin do s'amuser a leurs dépens et de satisfaire cette demai-gai- son d'écrire si dangereuse cbet les hommes doue» de cette facilite d'expressions qui distinguent M, Fro ment quand il s'agit de plaisanter aux dépens de la vérité, de la conscience et du bon sens lui-même. Il expose les malheurs de M. Delannnj, depuis trente ans force d'abandonner une patrie livrée la révolu tion et dévorant ses hahitans, cet officier trouva une patrie nouvelle sur la sol de l'Amèrique-unis fil» re connaissant il sacrifia ses biens et sa vie a maintenir, autant qu'il le pouvait fin dépendance conquise Charles Town et Saragota. II a dtoitcomme citoyen d'une republique amiela protection de nos lois contre le» outrages, dont il ignorait même t'exisienee l'orateur étabiit le caractère de In calomnie; d'une part en donnaot l'analyse des imputations bazardées par M. Froment dans l'article de la Sentinelle du i5 jan vier intitulé les Usages et M. le Normant d'un» autre part en invoquant la déclaration unaoimede tous les témoins attendus dans la cause. M. Desouter résumé son plaidoyer on disant que lo délit semble carracterisé de ces preuves pertinenteset que M. Froment ne peut se soustraire la vindicte des loi* d'après (es dispositions des art. 36^ et suivant du code pénal. M. Deconinck, procureur du roi, prend son tour la parole pour soutenir l'accusatioo. Il démontré d'a près le sens de l'article iocrimtné que l'intention du prévenu n'a pu être autre que de faire passer M. De- lannay pour un imposteur, pour un homme qui «buse de la confiance publique et de l'ignorance des indiens, il soutient que le tribunal ayant une ornière conviction de la probité et de la conduite irréprochable du colo nel, comme de la considération distinguée dont il jouit dans sa patrie adoptive, il no saurait envisager les im putations que lui adresse le prévenu autrement qu« comme calomnieuses, que comme tendantes au moins, a attirer sur lui le mépris et la haine publique. Le magistrat ajoute que si les faits allégués par la firevenu contre M. Delaùnay que si la servitude dan* «quelle il prétend que M. Delaunaj tient les sauvages était réelle, la partie civile ne.saurait échapper aux dis positions des articles 34et suivans du coue pénal.* sur la détention arbitraire Le sens de ces articles est évident. Cette allégationjdu prévenu parait si grave au ministère public que si l'auteur d'une action de cette nature était resté impuni, 00 en pourrait conclure chez nos voisinsque le gou vernement des Pays-Basque les autorités de lo ville de Gand, au lieu d'assurer aux étrangers cette protec tion efficace, que leur garantit la loi fondamentale du royaume, protège ouvertement On homme qui tient d autres hommes eu charte privé et les traite en es; «laves.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1828 | | pagina 3