I( «areth ou tout était préparc pour qu'elle y fût coti •^enablemenl logée. (Il faut donc qu'il ne soit point trouvé Trieste d'ordre pour M. de Ribeaupierre de retourner Corfou, où se trouve le général Guilleminot, ainsi que l'avait dit 1*0bservateur autrichien car sans cela quoi bon cette perte de temps dans un laza- reth VALACHIE. Toutes les communications qu'on reçoit de Cons- lantinopletracent uu tableau fort lugubre de la situation de la capitale. Le directeur des douanes a séquestré Pera les maisons que les arméniens exilés ont dû abandon ner et a fait transporter les meubles aux magasins de la douane. On dit que la légation autrichienne ne va plus au palais. M. d'Otteofels a libéralement secouru ces mal heureux de tous les moyens qui étaient sa dispo sition on ne lui a pas même accordé de garder près de lui les Arméniens qu'il avait son service. Les armemens se font toujours avec beaucoup d'activitéet des renforts peu considérables mais successifs se reudent aux forteresses sur le Dauube PRUSSE. Les affaiaes de l'Orient bien qu'elles ne soient pas en contact immédiat avec la monarchie prus sienne ont été néanmoins observées avec la plus grande attention, et aucune peine n'a été épargnée pour rétablir la tranquillité et conserver en méine temps les liens de fatuité entre les puissances chré tiennes. Les préjugés de la Porte ottomane ayant opposé les plus grands obstacles l'accommode ment des mésintelligences entre elle et les puissan ces médiatriceset compromettent ainsi le repos de l'Europe le cabinet prussien malgré l'inutilité de tous ses efforts pour éclairer la Porte sur sa po sition semble s'être déterminé un nouvel essai de se faire entendre Constantinople. A cette lin le lieutenant colonel baron Cauitz, premier aide-de- camp de S. A. R. le prince Guillaume, y a étéeu- Toyé pour donner la Porte la conviction que le cabinet prussien veut sérieusement le maintien de la paixque les autres cours partagent ce vœu et qu'il dépend uniquement de la Porte d'éviter toute hostilité. ALLEMAGNE. Le grand duc de Bade a fait le 28 l'ouverture des états. Lord Erskincmembre de la chambre des pairs et ministre plenipotentaire d'Angleterre près la cour de Munich y est arrivé le 23. Le duc régnant de Brunswic son retour de Tienne, a passé le 2a Leipsig pour se rendre dans ses états. M. le syndic Sieveking envoyé par la ville de Hambourg Rio Janeiro pour conclure un traité avec le Brésil, est revenu Hambourg le 2G, après avoir rempli sa mission. Une lettre d'Odessa, du 12, contient ce qui suit a Le gouverneur a publié, le 9, une proclama tion qui défend l'exportation du froment. Il en est résulté une stagnation complète dans le commerce, 3 jusque-là les chargemer.s se faisaient sur desbâ-ï timens autrichiens. Le gouvernement se propose de fréter les 70 navires qui se trouvent dans notre port' pour s'en servir comme de transports déjà un bâ timent a été frêle a raison de i5 sch. le tonueau par mois. - Les feuilles publiques annoncent que S. S. le duc de Brunswice vient de rentrer dans ie sein de l'église catholique. Des lettres particulières des Berlin assurent que ce prince en a fait la notifica tion otlicielle son parent, le roi de Prusse en ajoutant que cette démarche, résultat de sa con viction intime n'aurait point d'influence sur son système de gouvernement, et sur le sort de ses su jets, dont les droits et la liberté de conscience devaient rester intacts. Un ministre protestant di ux autres protestans et toute nue famille luive ont lait abjuration Muls heim, il y a quelques jours pour embrasser la religion catholique. La gazette de Varsovie annonce qu'une levée de 2.5,uoo hommes a été ordonné dans le royau me de Pologne, afin de compléter l'armée, ANGLETERRE. Voici encore quelques nouveaux détails sur l'é croulement de la salle de spectacle de Brunswic. Elle était construite sur l'emplacement du théâtre dit de Royauté royaltyOn répétait un opéra qui devait être représenté le soir, et tous les musiciens se trouvaient a l'orchestre, l'endioit duquel on fait les plus grands efforts pour deterrer les mal heureux qui y sont eusevelis. On prétend avoir en tendu de temps en temps le son d'un tambour et l'on croit que c'est le mus-cien chargé de le battre qui veut ainsi donner signe de vie. Le mur de la fa cade, était tombé avec un fracas horrible dans ia rue, et ayant entraîné la chute de celui des maisons droite et gauche, les passans dans la rue et plu sieurs personnes dans les maisons ont été écrasés. On ne connaît encore positivement le nombre des malheureux enfouis sous les ruines, mais outre ceux indiqués, on a encore retrouvé le cadavre fort mutilé d'une actrice. L'architecte chargé de cette construction n'ayant pas été revu depuis, on croit qu'il a été aussi la victime de ce déplorable événe ment. - La gazette de Canton annonce que dans le mois d'août dernier il est tombé dans la province de Kouldjotien Chine, urc acrolithe de 600 pieds de circonférence sur Jyp de diamètre. Ce fragment je tai» une lumière phosphorique et a brûlé plus de dix jours encore après sa chûre, une odeur sulphu- reuse s'est répandue plus de 20 lieues la ronde, et a causé une épidémie qui a fait mourir presque tous les bestiaux de la province. Le? mandrins let trés prétendent quecelteaûrolitfie est une scor ie de la planète Mercure. L'analyse d'une petite partie de cette niasse a donné une base ferrugineuse. t L'auteur auquel nousavons empiynté dernière ment quelques châtions de tremblenicns de ter 1 e rc marquables, Liebes parle aussi de pierres tombées du cielauxquelles il donne le nom de météorites enlr'antres de différentes pluies de pierres aux en virons de Rome d'une pierre tombée en Thrnce près de la rivière d OEgos-fotamos, 467 ans avant J.-C., et qui était de la grosseur d'un chaiiot et de la couleur d un crops brillé; enfin d'une pierre tombée Eusishem, en Alsace, en 1492> et qui pesait 360 livres.) Bucharest5 février. Berlin23 février. Francfortt mars. Londres 39 février.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1828 | | pagina 2