3 Du i mari. - Parmi les personnes qui ont péri I dans l'écroulement du théâtre de Brunswick se trouve mistriss Russe 1 qui faisait dernièrement partie de la trouve anglaise du théâtre l avart, I Paris. FRANCE. I Paris3 mars. Mgr. le duc d'Orléans vient d'ordonner l'exécu- I lion de seize tableaux, répréseutaut les principaux faits de l'histoire du Palais Royaldepuis la fon dation par Richelieu jusqu'à l'achèvement du palais par le prepriétaire actuel. - Le conseil municipal de la ville de Paris a voté la somme nécessaire pour exécuter celte année des trottoirs en pierres de lave d'Auvergne dans toute la longueur des rues S tinl-Honoré cl Richelieu. - Une lettre de Vi< nne du 23 citée par la Ca- zelle annonce que le baron de Canilz est chargé d'une déclaration de la cour de Prusse qui, si elle ne produisait pas sur la Porte l'effet qu'on s'est proposé, aurait pour résultat le départ du miuisire prussieu Constantinojile. - M. le docteur Civiale, qui a donné son nom un procédé ponr le broiement de la pierre dans la vessie, vient «le recevoir de S. M. l'empereur d'Autriche une médaille d'or en témoignage de sa haute satisfaction. Nous savons que des chirur giens allemands sont venus dernièrement de Vien ne Paris pour étudier la méthode du docteur Ci viale, et que de retour chez eux ils en ont lait i'ap plication avec le plus grand succès. Le roi «les Pays-Bas a envoyé aussi une médaille d'or M. Civiale. COUR D'ASSISES DE LA SEINE. Un sieur Acarry, âgé de trente-quatre ans se disant professeur de langue française et homme de lettres, a paru aujourd'hui devant la cour sous I accusation de vols commis dans des hôtelleries L'acte d'accusation a établi les faits suivans Le 5 février 1827, Acarry s'était logé sous le nom de Chevreuse, ch^z les sieur et dame Lebou- cber, rue Saint-Paul, au prix de 3o Ir. par mois pour le logement, et de 100 fr. pour la table. 11 avait des dehors si hourièies que le sieur Lebou- cher omit rie prendre des renseignemens. Quatre jours après Acarry, qui s'était tait servir dîner dans sa chambre pour deux persounes, disparut après avoir emporté tout ce qui était sur la table excepté la nappe savoir quatre couverts uue cuiller oille une cuiller ragoût, deux couverts en argent et deux serviettes. Il emporta même la clé de sa chambre et il fallutle lendemain faire venir un serrurier pour en onvrir la porte. Les purs suivans, Acarry écrivit sous le DOm de Che vreuse, aux sieur et dame Lebouciier des lettres ou il taisait l'aveu de sou volet promettait de les indemniser. On l'arrêta au mois de juin, il convint du lait, et l'on acquit la preuve qu'il s'était déjà Tendu coupable de deux autres méfaits du même genre. Le 16 avril 1827, il s'était rendu dans une voi ture publique l'auberge du sieur Leclercà Liâm es et s y étant logé sous prétexte de visiter des iens vendre dans les environs, il prit la fuite en emportant de la chambre de la dame Leclerc a5|fr. en argent, et dpux montres en or garnies de leurs ^haines. 14 avait profité du moment où des chan- teu s ambulans exerçaient leur métier sotis les fe nêtres pour s'introduire dans la chambre de son hôtesse et s'emparer des premiers effets précieux qui étaient tombés sous sa main. Enhardi par ce succès il prit le 21 du même mois d'avrilune place dans une voiture publique pour Morfontaine la quitta sous prétexte qu'il se trouvait trop gêné et se fil donner une chaise de poste en prenant une carte de sûreté sous le nom d'Acarry. Le dimanche 22 il arriva Louvres entra chez le sieur Barbé aubergiste, et demanda s'il y avait des biens vendre dans les environs. Ou lui indiqua l'ancien château de Louvres. Il en voya alors sa chaise de poste alla chez le notaire chargé de la vente et déclara s'appeler M. de la Rocbe-Aymon, demeurant boulevard Poisson nière n® 20. On le conduisit au château qu'il vi sita dans le plus grand détail il discuta aussi les conditions de la vente, et revint coucher son au berge. Le lendemain il commanda un diner pour quatre personnes et exigea que l'aubergiste sa femme et son beau-père se missent table avec lui. Ces bonnes genstout fiers de ce qu'un M. de la Roche-A y mon daignait les traiter avec tant de fa miliarité ne lurent désabusés que le leudemain Acarry était sorti après déjeûner sous prétexte d'aller chez le notaire mais il revint pas. On ap prit qu'il n'était pas allé chez le notaire, et l'auber giste aperçut que le faux la Roche-Aymon outre les 75 fr. de dépense qu'il avait faites dans sa mai son sans les payer il avait dérobé trois couverts d'argent. L'instruction a déjà fait connaître que ce même Acarry, condamné Versailles eu f8iy pour avoir porté indûment la décoration de la légion-d'bon- neur, avait été de plus condamné Parisdeux fois pour volet traduit en 1826 devant la cour d'as sises où il a été acquitté. Dans ce nouveau procès, Acarry est convenu de presque tous les faits 11 a nié seulement avoir em porté les trois couverts de l'aubergiste de Louvres Son seul but était de tâcher d'écarter l'aggrava tion de peine résultant de ce qu'il a déjà été con damné plus de six mois de prison et que par conséquent le bénéfice de la loi du 25 juin 1824 ne lui était pas applicable. Il l'a déclaré au jury dans la péroraison touchante d'un plaidoyer où il a sup plié les jurés de ne point ajouter la détention qu'il a juslemenljencourrue une exposition dont l'infamie retomberait sur sa famille. Les questions principales et aggravantes ayant été afin niativemeut résolues. Acai ry a été condam né huit aunées de réclusion et au carcan.. PAYS-BAS. Bruxelles5 mars. M, Jouenne, réfugié français, vient de mourir Bruxelles, où il exerçait la médecine. M. Jouen ne a fait imprimer plusieurs ouvrages relatifs la médecine il a été aussi un des premiers écrivains qui ont fait connaître la Belgique la Méthode d enseignement la Lancasteret il a publc sur cette méthode un ouvrage élémentaire traduit de l'Anglais. Il laisse un fils, une belle-mère et une veuve. La veuve de M. Jonenne, douée d'un talent très-distingué pour la peinture, et elève du célèbre van Spaendonk, a exposé souvent Bruxelles et Gand des tableaux de fleurs qui y ont été remar qués honorablement. - Les Osages se trouvent en ce moment Elber-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1828 | | pagina 3