- Hier, le bruit se répandait parmi les officiers de la garde et de la ligne qui sont en garnison Paris, que a5,ooo hommes formeront lecorps d'ar mée destiné àconcourir avec ceux des autres puis sances alliées l'émancipation des Hellènes, et que la Murée doit être le théâtre des principales opéra tions. On annonçait hier matin la bourse comme po sitif que 10,000 hommes ont déjà reçu l'ordre de départ. Ce corps composé de sept régimens d'in fanterie et trois de cavalerie, serait sous les ordres du général Loverdo. Celte nonvtlle jointe a celle d'unmouvementpopulairequiauraiteu lieu iCous- tantinople et sur lequel le traité d'Achermann au rait été déchiré dans les places publiques, a produit une baisse de 4o centimes sur les fonds. D'après la Quotidienne c'est pour Alger et non (mur la Morée que vont être embarquées, I oulon, es troupes commandées par le général Loverdo. Le brick le Lancierqui avoit porté M. le con sul Drovclty Alexandrie,est de retour Toulon. Il a escorté jusqu'à ce port un convoi de quinze navires de commerce chargés de productions égyp tiennes pour le compte de diverses maisons tian- çaises. Après U bataille de Navarin, ces maisons avaient écrit au pacha pour réclamer sa protection eu faveur de leurs propriétés. Le Lancier a appor té eu réponse une lettre du pacha Boghor-Jous- soufs; elle est tout fait rassurante Le ministre fait ces.négocians la promesse que de même que le comineice u'a pas été troublé jusqu'a*préseiil, ii n'y sera pa« porté plus de gène par la suite, et que les relations avec les négocians étrangers seront toujours respectées. Cette lettre est datée d'Alexandrie, le 15 janvier A cette epoque on connaissait la cour du pacha cl dans le commerce, le manifeste du grand sei gneur et les mesures rigoureuses qui l'avaient suivi. Ouire le convoi de quinze navires escorté par le Lancieret qui est parti d'Alexandrie le 18 jan vier, neuf autres navires étaient encore en charge dans ce port et devaient partir incessamment. Du 8 - On assure que le gouvernement vient de donner l'ordre de dii igcy un vaisseau et deux frégates au Brésil, pour renforcer notre station et appuyer les réclamations du commerce français. - Ou donne comme positif que des couferences doivent avoir lieu Londres entre les ambassadeurs de France el de Russie et le ministre des alfaires étrangères de S. M. B. - Les uouvelles de Lisbonne du 2 8 février, re çues par la voie du télégraphe, annoncent que don Miguel a prêté serment le ati devant les cortés. S. A. B. a choisi les ministres sunaas le duc de Ca- daval président sans portefeuille, le comte de Villa-Réal, ministre de la guerre, et par intérim, ministre des affaires étrangères le marquis de Via- na ministre de la marine M. Leita ministre de 1 intérieur M. Furtado ministre de la justice; el le comte de Lauzan ministre des finances. - Dans la nuit du 20 au 21 février le théâtre Sutera lutin, a été la proie des flammes; il n'en reste plus que les quatre murs. - Les leur es arrivées aujourd'hui de Vienne an noncent qu'on y a perdu toute espérance pour le maintien de la paix. Celte opinion est adoptée gé néralement dans notre ville, et on attend d'un mo ment l'autre la nouvelle du passage du Pi uth par l'armée russe. Les lettres de Vienne disent qu'il est certain que l'Autriche se réuurra aux Uoi» puis sances alliées. PAYS-BAS. Bruxelles7 mars. S. M. a nommé: contrôleur au bureau de postes a Menin, en remplacement de feu M. Bareel, M. Franceschini, jusqu'alors directeur du bureau de postes Termonde. Directeur du bureau de postes Fûmes, M Sour- dean De Chin, a' lieutenant de cuirassiers, division n g, en remplacement du M. Ysebraut de Leu- douk, nommé contrôleur de postes, Tournai. - S. M. le Roi, assure-t-on, arrivera ici dans une dixaine de jours. - On apprend que plusieurs entrepreneurs de diligences se proposent d'adresser, les uns, une humble requête S. M., les autres, dit-on, une pétition aux états-généraux, relativement au nou veau droit de barrière qu'on vient d'établir, droit dont l'exorbitance en leur portant un très grand préjudice ne peut manquer de gêner la facilité des communications au déniaient du commerce et de l'industrie; en outre, il est plus que probable que le fisc trouvera du déchet dans son calcul par une diminution notabie du nombre des voilures publiques, el qu'ainsi l'axiome qu'en matière de fiscalité dtux et deux ne font pas toujours quatre trouvera ici son application. - Mathieu- Laensberg nous apprend qu'on compte de Liege Bruxelles 20 barrières, on paie aujourd'hui pour quatre chevaux, aller ek retour, b fi d'après le nous eau tarif 011 exigera quarante huit florins. Donc augmentation de quarante florins par jour pour une diligence de Liège Bruxelles. - La Gazette universelle du 1 mars annonce, dans sa correspondance de Romedu 0 février dernier, que relativement aux relations du Saint- Siege avec le gouvernement des Pays-Bas, il <1 circulé depuis quelques semaines Rome des bruits divers, sans qu'on ait pu eu garantir un seul. On n'a rien appris avec certitude sur la nature des né gociations depuis le dernier retour de S. Exc. l'am bassadeur comte de Celles. - Un éciit de Berlin, le 3 mars M de Hômboldt eutreprendra au commencement d'avril, un vovage en Sibérie. L'empereur Nicolas lui a accordé a cet effet toutes les facilités possibles. La statue couchée de la reine Louise, laquelle le célèbre sculpteur Ranch a travaillé dix aDs, est maintenant exncfsée aux regards du public. Cet ou vrage est l'objet de l'admiration générale. - On donnait le 2 au théâtre de Cassel. le ma riage de Figaro. A la fin du tr acte, l'acteur nommé Pislor qui jouait le rôle de Bat tholo se plaça devant une glace en entrant dans la garde- robe et se coupa la gorge si profondément qu'il en mourut sur-le-champ. Un autre acteur l'ayant remplacé dans ce rôle, ce n'est qu'après le spectacle que le public a apptis cet événement tragique. - La Gazette universelle donne des nouvellès d'Odessa ,12 février d'après lesquelles on dit Moscou qu'a la vérité AbbasMirza est 1 n|routepour Pétersboiirg mais qu'au lieu de s'y présemer comme plénipotentiaire du Schah son pere, il va y chercher un abri contre ses poursuites. On ajoute que le schah qui le soupçonne de trahison avait rassemblé toutes ses troupes et celles de son petit- fils et s'apprêtait rouvrir la campagne. Ces bruits ont besoin de confirmation. - Des lettres de Coustantinoplc reçues par la voie de Bucharesl le 10 février; confirment que les persécutions contre les arméniens caiholiones ont

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Le Propagateur (1818-1871) | 1828 | | pagina 3