SUÉDE.
AUTRICHE.
ESPAGNE.
ANGLETERRE.'
FRANCE.
«itûre. A peine le dîner est-il finique les etm'ces
recommencentet c'est seulement vers le soir que le
sultan retourne au sérail. Il ne paraît se plaire qu'au
milieu de ses troupes régulières. Les milices et !«s
Cardes ne les voient jamais. Ces troupes dit-on, ne
montrent pas les dispositions qu'on voudait leur voir,
et ont une aversion insurmontable contre la discipline
européenne. On est Censlanlinople dans la plus
.grande inquieiude sur l'avenir, et beaucoup do grands
de l'empire se flattent encore de l'espoir qu'un accom
modement avec la Russie n'est pas impossible.
Stockholm 15 avril.
Le ministre des Pays-Bas, près de notre cour ha
yon de Ciombrugghe, fera dans quelques semaines
^'ici un voyage dans sa pairie.
L'ambassade russe a dit-on reçu des dépêchns de
•a cour do ai de ce mois qui lui annoncent que la
garde impériale avait quitte Teiersbourg.
Vienne iy avril.
Voici le résumé des lettres de Smyrne do vingt
mars une flottille turque s'est présentée deva it
Scio le 15 mais le lendemain elle a débarqué dans la
forteresse i,5oo hommes dont elle a proiege le passa
ge de Tchesme. La tentative de descente a été faite sur
deux points différons de l'Ile l'un au nord et l'autre
au midi delà forteiesse, et elle n'a pu réussir. L'entrée
des troupe» dans la ville de Scio abandonnés par les
Grecs été suivie du massacre des habitans qui n'ont
pu se sauver les maisons consulaires ont été violées
les Grecs presque tous calholiques réfugiés chez le
consul de S. M. le roi des Pays.Bas ont massacres
•insi que le conseil.
L'Observateur autrichien contient un très-long ar
ticle du Courrier de Smyrne sur les événemens de
Scio. Dans ce récit il est du entre'auires que les officiers
turcs ont maintenu le meilleur ordre qu'aucun habi
tant n'a péri ei que l'assassinat de l'agent du consulat
des Pays-Bis était une de ses fables que l'on invente
CD si g and nombre pour dénaturer les faits.
D ap;ès des nouvelles postérieures de Smyrne du
3 avril les Grecs avaient entièrement évacue S.:io,
et le colonel Fabvier s'était rendu avec les faibles res
tes de son corps Syra où il a été son arrivée si
mal reçu des Scioles qui s'y étaient réfugiés, et accablé
de tant de malédictions comme l'auteur de leur infor
tune que les autorités de Syra durent lui donner une
garde de 5o hommes poui le protéger contre les mau
vais trailemens. Les autres Grecs qui n'ont pas accom
pagné le Colonel Fabvier Syra se soûl disperses
da us les autres vies de l'Archipel.
Iran 2rj sivril.
Toutes les troupescomposa.nl la garnison françoise
de Pampetune ont repassé la Bidassoa ce matin; nous
avons appris qu'entre folosa et Ernani uu bataillon 6
de ligne avoit été insulte par da mauvais sujets qui,
craignant un juste cbâiiment s'étoient placés a cet ef
fet sur une émiuence. Le capitaioe-geuéral de St-Sé-
bastien a envoyé des troupes espagnoles pour faire ar-
lêler ces perturbateuis de l'ordre public. De nouvelles
troupes espagnoles sont arrivées Pampetune, pour y
tenir garnison.
Les nouvelles de Madrid sont de peu d'intérêt, on
assure dans cette capitale que la fermentation règne de
nouveau en Catalogne, malgré le grand nombre de
troupes qui s'y trouventLes nouvelles des autres pro
vinces sont assez satisfaisantes sous le rapport de
ta tranquillité. Tous est aussi tranquille Madrid,
mais on y est infesté de voleurs, au point que
depuis trois jours on ne fait qoe pendre et que le
gibet est eu patmaneace, Gasctle de Prance.
Londres 5 mai.
Par voie extraordinaire.
On a reçu des dépêchés de notre ambassadeur i
Lisbonne sir P. Lamb elles sontainsi que les lettres
particulières, du 20 avril, il enrésulieque don Mi
guel avait écoulé non seulement les conseils que lai
imposait son devoir mais aussi la saine politique, il
s'asi an été dans sa marcheci a abandonné les projets
qu'il semblait avoir conçuspoui-êire, ajoute le Cou
rier, une leitre que lui a adressée l'empereur d'Autri
che, a-telle eu un effet salutaire sur l'esprit de l'infant
Une lettre de Douvres dn 4 mainous apprend que
le recrutement pour la marine française st très actif
le long des côtes de la France, et surtout Boulogne
Calais et Dunkerke, on preod n.ême des hommes
mariés.
On parle du prochain mariage du prince Ge
orges de Cumberiaod avec la princesse Victoria.
Paris5 mai.
Le 27 avril dans l'après.midides troupes d'en-
fans, au nombre de 4<>o, s'étaient donné rendez vous,
et se sont battus coupa de pierres dans un des clos
qui avoisinent la côte Saint Sébastien près de Lyon.
Plusieurs de ces enfans ont été blessés grièvementet
transportés l'Hôtel Dieu. Dans le fort de la mêlée
trois soldats, qui se promenaients'eunt approchés du
combat, n'eru échappé que par la luile aux pierres qua
ces petits furieux leur lançaient de toutes parts f
cioyant qu'ils venaient mettre fin aux hostilités.
Les bonnes femmes ne manqueront pas de dire quo
c'est un signe certain de guerre.
La Gazette publie les nouvelles suivantes, de
Marseille 23 avril
L'expédùiou est encore ajournée cependant l'on
assure que le 10 du mois prochain elle sera la voile.
En attendant on a vu partir de Toulon sur un bâ
timent de l'étatpour aller en Morée, la disposition
du gouverneur Capo-lstrias les iniendans militaires
des ingénieurs militaires civils, géographes et de»
officiers d'artilleries.
Une goélette autrichienne, arrivée dans les passage
de Scio, a informé le capitan paeba de l'apparition
prochaine de six voiles grecques du bateau vapeur
la Persévérance de la frégate (délias commandée
par MibuIis. Le cap'leine pacha a promplemenl appa
reillé pour les Dardanelles sans avoir pu débarquer les
vivres. Au depait du courrier les Grecs n'étaient pas
m d res de la ville I amiral de Rigny s'est rendu dans
l'île et a ramené Smyrne quelques familles grecques
qui étaient errantes dans les montagnes.
La Gazette de Florence du 26 avril conGrme ces
derniers avis. La seule présence des bâiimens grecs
dit-elle, suffit pour mettre en fuite la flotte turque qu'ils
pouisuivirenl jusqu'aux Dardanelles. Les tronpes grec
que; qui ce secours avait rendu courage attaquè
rent les ottomans que leur fiotilie avait laisses saus pro
visions. L'affaire ne fut pas indécise un seul instant.
Les Turcs furent battus peu de distance de ta forte
resse et obligés de s'y renfermer, Les Grecs attendent
maintenant d'autres renforts de Samos et d'Egine et
comme l'îie esi rigouseument bloquée par mer et q- e
Tabir pacha dans sa fuite u'a pas eu le temps de dé
barquer les provisions qu'il avait aporlées, ou craignait
Smyrne que le débarquement opéré Scio pour se
courir le château ne hà ât au contraire l'époque de sa
reddition. Dans les deux premiers jours du débarque
ment, les i urcs «e sont mal conduits vis à-vis des con
suls étrangers résidant dans l'Ile. Les lettres de Zante
des premiers jours d avril confirment ces nouvelles
Les turcophiies prétendent que la cause des Grecs
sera-abandonnée, et que toutes.les puissances se ligue
ront coûtes ta Russieviells ne a'auête pas sur le Da
nube*