AUTRICHE!. f sciant de graves atteintes sa prospérité commerciale, autant de témoignage* du désir de lui susciter des em barras et des ennemis. Placée dès lors dans une position où l'honneur et ses intérêts en souffrance ne lui permettent plus de rester, la Russie déclaré la guerre Is porte ottomaoe, non sans regretmais après n'avoir lien négligé, pen dant seiie années consécutives, pour lut en épargner le malheur. Les causes de cette guerre eu indiquent suffisam ment les objets. Provoquée par la Turquie elle fesa peser a sa charge l'indemnisation des frais q l'elle entraîne, et des perles essuyees psr les sujets de 5. M L L>ntreprise pour mettre en vigueur des traités que la Porte regarde comme non avenus elle tondra en assurer I observa tion et l'elfii acité. Araenee par le besoin impérieux de garantir au commerce de la mer Nuire, et la naviga tion du Bosphore, une liberté désot mais inviolable, elle sera dirigée vers ce butégalement utile tous les états de I Europe. En recourant aux armes, la Russie, loin de se livrer comme le divan l'en ac> use, des sentimens de haine contre la puissance ottomane, ou d'en mediier la cbute croit avoir fourni la pieuve t onVaincaut» que s'il en tra'! dans ses vues delà combattre a outrance, ou de la renverser elle aurait saisi toute» les occasions de guerre que ses relations avec la Porte n'ont cesse de lut.o(lrir. La Russie n'est pas moins éloignée de nourrir des projets ambitieux. Asie» de pays et de peuples recon naissent ses lois, assi a de soins s'attachent a l'étendue de ses domaines. Finalement, la Russie pour ê'reen état de guerre avec la Porte, par des motifs indppundans du traite du juillet, ne s e»l pas érartee,ei ne s'écartera pas des sipuUtion de cet acte, line la coudatnnail point, <1 ne pouvait la (Oiiilamner a saci fier des droits intérieurs d une h.iu'e important e tolerer des provocal'ons di rectes, et ne pas demander la réparation des plus sens b es dommages. Mais les devoirs qu'.l lui impose, i les piincipes «ur lesquels il se fonde seront les uns, lempl - par elle avec une scrupuleuse fidélité, les au tres, observes sans déviation. Ses alites la trouveront lo jouis prêté concerter avec eux sa mnrr.be dans L't xecutio i du traite de Londres toujours empiesae de concourir mie œuvre que sa religion et tous les «entimens dont l'humanité s boni re, recommandent son active so liiitude toujours disposée a ne profiter de sa situation actuelle, que pour accélérer l'accoin- pl ssetnent des clauses du 6 juillet, et non pour en eban ger les effets ou la na'ore. L empereur ne posera les armes qu'aptès avr if ob tenu les ri-sultats tndiqu s dans la présente déclarât on, et ii lus .«'tend ,ie» bénédictions de celui que la justice et une conscience pure n'ont j .mais encore vainement Hnptojé. Donne Petersbonrgle iif afi avril ibiS. f^ienne y mai. Des lettres de commerce de Jas>y du a3 avril, an- non em qu il y est arrive de Constantinople un com missaire turc qui a apporté au vite consul russe (1rs depè,hes de ta Po'te en le priant de les transmettre incessamment au quartier général de l'armee russe demande a laquelle le Vtcc-consul a satisfait. Par suite décela démarché, sur laquelle les conjectures les p!us diverses circulaient a Jassy on se flattait de uou- Vtlie» espérances pour le maintien de la paix. Correspondance partit ulière Les dépê, he» arrivées de Petersbourg la chancel lerie nés ailaires étrangères, paraissent être d'une haute importantecar il y a eu re malin un conseil d'état exunotd naire sou» la présidence du prince de Melter- n cb. S. A. a ensuite iravaille avec l'empereur. Le puLiut âtteud avse impatience U résolution que p<eu- dra notrecabinel dans les affaire» d'Orient on eté désireux de savoir s'il fera cause commune avec la Russie, ou s'il s'opposera au morcellement de I empira ottoman si ce morcellement avait lieu il détruirait tout fait le système de la balance politiquede l'Europe. On dit que de nouvelles troupes vont incessamment se mettre en marche pour se joindre celle qui sont déjà rassemhlés'sur l'immense frontière qui s'étend de puis le Dniester jusqu'au golfe Adriatique» Une acti vité extraordinaire règne dans ies bureaux de la chan cellerie des alfaires étrangères. Deux courriers de ce.- binei ont été successivement expédiés, l'un pour Ber- Ita et l'autre pour Londres. PRUSSE. Berlin9 mai. On prétend savoir que l'emppreur de Russie se rend d'abord avec son quartier général Ismallafin de marcher tout droit, et sans faite de long séjour, par la Bulgarie, sur Constantinople. Email, situé sur le danube, est 110 lieues N. de Coustaolinople. ANGLETERRE. Londres i3 mai. Lé Times dit qu'une note circulaire été transmise toutes lés puissances d'Europe parle t;bine; russe, simultanément avec la déclaration et utile porte en substance ce qui suit Après s'être référée la déclaration et aux pièce» annexées la circulaire fait un appel sérieux aux gou- vernetnens allies pour qu'ils considèrent avec attention et impartialité les motifs de cette mesure décisive, elle attend d'eux avec confiance qu'ils en reconnaissent la justice et exprime le désir qu'ils fassent connaître pu bliquement leur approbation de la conduite de la cour de f'etetsbourg. La circulaire cite alors l'opinion déjà émise par ton» les allies de la Russie qu'elle avait le droit inc o il celui de déclarer la guerre a la Porte et comme une preu ve additionnelle de ses vues pacifiques elle détaille sa conduite passée et prescute, au sujet des traités de Londres, Elle Vnmifesle ensuite son indignation des alarmée propagées par la malveillance ou la crainte relativement A la paix générale d'Europe, et aux prétendues vues ambitieuses de la Russie. Elle déclare péremptoire ment que le seul voeu de S: M. I. est que les traités entre la Russie et la l'or'e soient renouvelés de maniè re a ce qu ils soient complètement elficaces qu'ils renferment des garanties pour leur stricte exécution et que la liberté de la navigation du Bosphore et du commerce de la Mer Noire soit l'avenir inviolable. L'empereur fait connaître clairement son intention qua la Porto indemnise la Russie dus frais de la guerre et les sujets russes des pertes qu'ils ont éprouvées mais il déclaré en même temps et aussi distincremant qu'il n'a aucun désir de diminuer la puissance ottomane et qu'il n'oxigera de la Turquie aucun sacrifice qui ne soit d'accord avec l'équité et la modération. La circulaire, comme une preuve ultérieure des dessins réels de la Russie, lait al'usion la leuro en voyée au grsnd visir laquelle démontre p3tfailimout dit-elle qu'il est tout-à-fait au pouvoir de la Turquiu de conclure la paix avec la Russie, et que si d'uoe paît la Russie ne veut pas que les négociations te prolon gent de manière lui faire perdre les avantages de toute une compagne cependant de l'autre part sa seule pensée est d'indiquer le meilleur moyen d'une réconciliation la fois prompte et déeiiahle. La circulaire se termine en citant la proclamation adressée par le commandant en chef de l'ai «siée russo aux bab.tans dei deux ptincipautésau moment où elle franchiront la frontière y slucunc espérence ex agères y est-il dit n'est donnée aux Moldaves et aux Valaqups; aucun mot oc decèle des intentions que i# Porte elle-même ne pùt et ne dût approuver. La

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Le Propagateur (1818-1871) | 1828 | | pagina 3