LE PROPAGATEUR, JOURNAL D'YPRES, I mercredi Juin 18-28. iome Annfe de la province de la flandre-occidentale. ACTES DU GOUVERNEMENT, AFFICHES, ANNONCES, AVIS DIVERS îemcrides. x* 102fl POLITIQUE, LITTÉRAIRE, COMMERCIALJUDICIAIRE, OUVERTURE DES PORTES DE LA VILLE. Du au i5 Juiu 3 heures et demi bERMETV RE DES PORTES DE LA VILLE Du 1 au i5 Juin 9 heures et demi Le prix de l'ai» »uucruetil Le prix de* iti.serlioti"» <lans On s'abonne chez l'éditeur est de 8 Rotins 00 ceuts par année, florins 5o cens pour 6 tuoisa florins 3;> cents pour 3 cuois», ce Journal est de 8 cents par ligue, et celles au-dessous de 7 ligues se paient 5o cepts. et tous ies buieeux des postes aux lettres du royaume. Epli Le i3 Juin j655, le duc d'Yorck depuis le Roi Jacques II et le prince Robert rempor tent une victoire signalée sur la Jlotte hollan daise, qui fut près qu'entièrement détruite. I.a principale cause de la guerre qui s'était allu mée entre l'Angleterre et la Hollandeétait le ressentiment que le Roi Charles II avait tou jours conservé de la conduite que la républibue hollandaise avait tenue envers lui du temps dé Cromwel. r/9# prise de l'île de Malte en Egypte, par les Français. Le i4 Juin 1800le général Bonaparte rem porte en Italie celle mémorable victoire de Marcngoqui fixa les destinées de VItalie, de la France perdit dans cette journée deux géné raux distingués Desaix, sur le champ de ba taille de Marengo et Kleber, assassiné en Egypte par un émissaire du grand-visir. j 8oybataille de Friedland (Prussegagnée par les Français. fje i5 Juin 455 les Fandalcs ayant pris la ville de Rome la pillent pendant quatorze jours; le pape Saint-Léon obtint de leur Roi. Genseric qu'on ne commettrait ni meurtres, ni incendieset qu'on ne toucherait point aux trois principales basiliques. i443le concile de J3âle finit après avoir duré onze ans. Il y fut ordonne qu'aucun neveu du pape ne parvien drait cardinal, et que le nombre des prélats se rait réduit -z 4. l,e 16 Juin p56, mort de Hugues-lc- Grand, comte de Paris et père de Hugues Capet, qui fut le chef de la troisième race des Rois de France. Il fut surnommé le Grandcause de sa taille et de ses belles actions; le Blanc cause de son teintet l'abbé, parce qu'il s'é tait nus en possession des abbayes de St. De nisde St. Germain-des-Près, et de St. Martin de l'ours. i8i5bataille de I.ignygagnée par Bonaparte sur les Prussiens. TURQUIE. Constaat'mopleip mai Dans le conseil tenu chez, le mufti le lendemain de l'arrivée de la déclaration de guerre russeil a été ré* •olu l'unanimité d'opposer la force la force et de verser la dernière goutte de sang pour lu aittniiep du l'intégrité et de la religion de l'empire. On 0 y a eu aucun égard a la ptoposition d'envoyer des plénipotentiaires au quattier-général russe. Des larwrt» oui ele surlc-tiump expédié» eux pachas et ayans dans toutes les province» avec l'ordre de rassem* hier I es troupes et milices disponibles, et de les mener ou devant de l'ennemi. Hussein-pacha est parti pour la catnp près do Dauh*pacha, d'où il se rendra par Andri» noplè Scbumla. Les pachas d'Asie ont reçu l'or dru de s'opposer avec énergie l'invasion des Rosses de ce côté cet effet la cavalerie des Cordes a été sonimee de se réunir. A dater du jour de I arrivée du manifesta russe la Mer-INoire a été déclarée lermée. Le mani feste turc n'a pas encore paru. Cet état de choses avait amené de nouvelles repré- sentaiions de la part des ministres européens mais lu reis-eflendi est resté sourd aux conseils de l'amitié. La 16 l'ambassadeur des Pays Ba9 a eu une audience du reis elfendi et a insisté sur la nécessité do reconnaîtra les stipulations du traité du 6 juiilet comme le seul moyen pour la Porte de se tirer d'affaire dans le mo ment critique actuel. Il a assuré au reis-effendi qu'a lors son désir de voir revenir Constaniinople les am bassadeurs alliés .s'accomplirait sans délai. Le reist elfendi a répondu que bien qu'il ail manifesté ce désir dans la conierence du j et que la porte ait grand inté rêt de vivre en bonne intelligence avec les puissances la sainte religion de9 ottomans défendait d'accéder aux stipulations du G juillet que la porte ne négligerait rien pour exécuter fidèlement les obligations qu'elle avait contractées et nommément le traité d'Akker- man, qu'elle avait envoyé des déle'guésen Servie, et avait tout fait pour ecarter le reproche de violer sa pa. rôle, tuais qu'elle ne se laisserait pas prescrite des lois et qu'elle saurait résister k la violence. Le rets effendi ajouta que le grand seigneur lui avait ordonné de déclarer solennellement que la Porte sa dispose mettre sur pied toutes ses forces pour repous ser l'agression des Russes, que des latares avaient été expédiés dans toutes les directions pour porter aux pa chas l'ordre du sultan de s'armer et d'entrer en cam pagne. MM. d'Ottenfels et de Canin quj étaient aussi cher le reis eflendtont reçu peu prés la même ré ponse. Le premier qui avait désiré que la fermeture du Bosphore fut levee, n'a pu rien obtenir. Bien que la capitale soit tranquille les esprits son: mornes et les grands paraissent consternés. On dit que ^o.ooo hommes accompagnent Hussieo pacha; cependant les troupes turques sont tellement démoralisées que l'ar- rure russe n'a presque point craindte une résistance serieuse. RUSSIE. Péfersbpurg, 3o mai. Le 19 midi, S. M l'empereur a passé la froo-v lière de son empirâts VVadolony fsiaky où avaient été établis les ponts su* le IVuiît ^Euf'JiKui arche de l'armée. S. M1. na pas voûta se faire accompagner par les escortes de cosaqifes de la garde et du régi ment de cosaque» de S. ÂLt. le géand duc héiuier,

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Le Propagateur (1818-1871) | 1828 | | pagina 1