e'rçqne de Noie; Mgr Joseph Botticellifcvêqne actuel
de Gallipoli, nommé évêque de Lacedogna, Mgr.
Tad. Garzilli, vicaire-général de Bénévent évêque
de Bajano Mgr. Paul Louis-Joseph de Hauipoult
vicaire-général de Rouen, évêque de Cabors, Mgr. G.
L«*a-y Cano, e'vêqne actuel de Barbsstro, évêque de
Ségovie, Mgr. Francisco Martinez Castillon, évêque
actuel de Palencia évêque de Malaga, Mgr. Léonard
Santander, vicaire actuel de Jaca évêque d'Astorg,
Mgr. Thomas de Noron, évêque actuel de Coccino
évêque d'Olinde, Mgr. Nicolas-Alexis Ondernard,
évêque de Nantur.
ALLEMAGNE.
Hanovret o juin.
Correspondance Particulière.
On ne peut s'expliquer ici la longanimité de votre
gouvernement dans la cause du duc de Brunswic. On
dit que celte circonstance doit être attribuée principa
lement la Prusse qui toujours a ambitionné la gloire
de maintenir la politique d'après les principes les plus
stricts du droit. Quoi qu'il eu soit.il est certain que de
notre côté on avait assez de moyens de se procurer
par soi-même la situation nécessaire et qu'un des mo
narques les plus puissans de l'Europe mettra difficile
ment la décision delà diète germanique, ce qu'il
regarde comme juste. On dit encore que notre gou
vernement sera autorisé par celui d'Angleterre, cemine
puissance européenne, de faire les démarches militaires
nécessaires contre le duc de Brunswic, dans le cas où
ce ptiuce se refuserait dans un terme donné, cie dé
clarer légitime la prolongation de la luteie de recon
naître Mr. de Schmidt qui sur l'ordre exprès du comte
de Munster a quitté le service brunswu kois comme
ministre de la justice en Hanovre et de lui donner un
congé honorable, comme fonctionnaire de Bruuswio.
Francfortjuillet.
On écrit de Breslau le u5 juin; L'on fait déjà ici
et dans nos environs des dispositions pour le grand
camp d'exercices qui aura lieu la mi-août quelques
milles de breslau, dans la direction de Scbweidniix
On évalue de 80 go,000 hommes les forces qui se
rassembleront sur ce point pour les grandes manoeuvres
On a remarqué Leipsig des meriadts do papillons
blancs qui s'attachent aux arbres, et qui, après leur
•voir donné l'apparence d'êire couverts de fleurs,
meurent sur les Dranches qu'ils couvraient.
On apprend d'ingolstadt, 16 juin, que 1 5oo ouvrier®
sont dé|è en activité aux fortifications de celte ville.
Dans quelques semainesce nombre d'ouvriers sera
plus que doublé, et l'on aura surtout besoin d'habiles
tailleurs de pierres, luaçons etc. Ou a pris de bonnes
mesures pour que les ouvriers qui viendraient tomber
malades scient aussi Lieu soignes daus l'hôpital militaire
que les soldats.
Ingolsstadt est une ville de Bavière, sur le Danube,
3 lieues de Neubourg12 de Ratisbonne 16 de Mu
nich et 84 de Vienne. Cette place était la plus fone de
la Bavière mais le gouvernement français en fit sauter
la forteresse en 1800, l'année suivante elle fut cedée
la Frauce, comme un gage de paix.
ANGLETERRE.
Londres 5 juillet.
Une lettre particulière de Constantinople inse'rée
dnns le Stinday Timescontient l'extrait suivant-
Vendredi dernier, j'ai vu le sultan aller a la m os
qnée, avec tout l éclat et l'appareil de l'etiquette orien
tale mais aussitôt qu'il eut dit ses prières il se dé
pouilla de son magnifique turban de ses vas1 es robes
'garnis d'or et de bijoux il se revêtir d'un habit mili
taire de drap bleu, d'un pantalon et de bottes la
Wellington, avec des éperons et se couvrit la lêie d'un
bonnet rouge très simple, garni d'une boupe bleue,
monta so» cheval qute'aii équipé a l'anglaise, et ac
compagné seulement de six personnesil se rendit au
quartier de Nourhi pacha où devait i'as«emb!er un con
seil de guerre.
On a reçu des de'pêrhea de sir F. Lamb, en dite
du 10 juin. Elles annoncent que don Miguel a pris la
litre de roi.
On commence avoir des craintes sur le sort da
M- Palmella et des autres personnages qui sont partis
avec lui. On aurait dû recevoir de leurs nouvelles le
ou le »8 juin, et on n'en a pas encore.
Les ambassadeurs étrangers ont quitté Lisbonne
ou en partiront incessamment. La frégate Galatkéc a
été expédiée pour ramener sir Lamb.
Le paquebot vapeur Stanmer arrivé de Lis
bonne d'où il est parti le 39 juinapporte la nouvelle
que les officiera du vaisseau de guerre don Jean FI
arrivés de Rio-Janeiro, avaient été enlevés do son bord
et mil en prison, et que les navires marchands convoyés
par ce vaisseau avaient été saisis que les troupes des
deux partis avaient eu une rencontre le i4prèa de Coïtt-
bre et qu'après uoe bataille acharnée qui avait duré
trois |ours, les troupes d'Oporto avaient été forcées
de se replier. Le Courier observe que comme cette
dernière nouvelle se trouve dans la Gazette de Lis
bonne elle pourrait bien être fausse.
Les cortés s'étaient réunies et après trois jours da
délibération, elles avaient nommé don Miguel héritier
légitime du trône mais rien d'ultérieur ne s'était passé
lors que le Stanmer a quitté le Tage. Ce bâtiment a
amené en Angleterre plusieurs nobles Portugais avec
leurs familles.
Le marquis de Palmella et ses compagnons sont
arrivés Oporio le 26 juin et ont été accueillis avec
les plus grandes réjouissances. Les généraux Saldauha
et Vdleflor se sont rendus le lendemains l'armée, le
général Stubbs a pris la commandement d'Oporto.
L'envoyé portugais la cour de Danemarck est
arrivé en Angleterre il a cessé ses fonctions lorsqu'il
a eu connaissance de la conduite illégale de don Miguel.
Par voie extraordinaire.
On a enfin reçu des nouvelles d'Oporto, mais elles n»
vont que jusqu'au i y juin. Elles confie meni le peu <l«
foi qu'on peut ajouter la Gazette de Lisbonne, qui
proclame des victoires sur les troupes constitution-
nulles et assure le peuple de Lisbonne que les soldats
de don Miguel seront bientôt Oporto. Ils pourront y
éire, dit le Courier, mais comme prisonniers, pas
comme vainqueurs.
Il est certain qu'au moment où les cortès s'assemble
ront, tous les ambassadeurs quitteront leur poste. Ce
que la Gazette de Lisbonne dit de la permission que
le gouvernement espagnol aurait donnée aux réfugié»
portugais de rentrer chez eux, ne mente également au
cune confiance.
Une partie de la junte provisoire du gouvernement
accompagne Vannée légitimé dans sa marche sur Lis
bonne.
FRANCE.
Paris 7 Juillet
Voici quelques détails sur la visite faite l'école mili
taire de St. Cyr par S*. A. R. le duc de Bordeaux
S A. Ravait désiré que rien ne fût changé l'em
ploi des heures de la journée, voulant connaître égale
ment les travaux les étude» et les delassetnous de ce»
jeunes militaires.
Le jeune prince a assisté au repas, la récréation et
a parcouru ensuites les salles d'étude.
Quelques expériences de physique ont paru amuser
S. A. R, mais elle a pris un plaisir particulier voir
manœuvrer les élèves foirnésen bataillon. La précision
remarquable des manœuvres et des évolutious semblait
attirer toute l'atleniioo du prince.
Cette visite s est terminée par une cérémonie tou
chants. C était une des époques auxquelles se fait la
distribution des galons et des epaulettes ceux qui su
sont distingués par leurs travaux et leur conduite.
Le prim e a fait lui-même cette distribution
La marée va être transportée Paris sur des voiture»