d'Ooortotie s'ont pas d'une date p!u» récente qne cel les parvenus Londres dernièrement. Elles so distin guent par le langage différent de celui qu'oc y remar quait, i! y a peu de temps. La Gazette contient le récit de la prestation du ser ment par don Miguel comme roi. Il s est mis sur un genou et, entre les mains de levêque de Viseu, il a juré de gouverner sous son bon plaisir, d'après les coutumes de ses aucétres les rots absolus. Les canons du châ'eau ont tiré une salve généralet le soir toute ]a ville était illuminée. La même fenille dit que l'offre faite par le capitaine du vaisseau de S. M. B. Pyramus, de recevoir son bord ceux des anglais qui désireraient quitter le Por tugal. n'est qu'une invitation ceux qui craignent d'ê tre punis pour avoir pris le parti des constitutionnels. Le consul général anglais avait convoqué une as semblée de marchands de sa nation, et il y a été réso lu qu'ils resteraient Lisbonne. D'après des lettres d'Oporto du 6, les troupes y observent une bonne discipline; elles n'étaient pas nombreuses, attendu que le principal corps de l'armée sous les ordres du général Povoas, s'était mis la poursuite des constitutionnels, Une lettre de Lisbonne du 10 dit que dans l'as semblée des marschands anglais chez le consul géné ral. 011 est convenu de présenter au commandant de l'escadre anglaise dans le Tage un mémoire pour le prier de laisser dans la rivière une force suffisante. Cette lettre a)ouie par Post Scriptum, que les épouses de quelques réfugiés avaient etc arrêtées la nuit dernière. FRANCE. Paris 20 Juillet. M. l'abbé Pélier de Lacroix aumônier de S. A. R. Mgr. le duc de Bourbon a été assailli dernièrement dans les tues de Paris par un de ces hommes que la propagande anti-religieuse emploie la distribution de aes productions impies. A la vue d'un ecclésiastique cet homme s'est mis aussitôt a proférer contre lut les iojures les plus grossières t ces scènes schandaleuses se passent fréquemment dans la capitale comme ou en jugera par les réflexions de la Quotidienne M. de Martignac nous a assuré la tribune que la religion était honorée et que les églises étaient plaines. Il est édifiant d'entendre dire cela un ministre mais le ministre est il bien informe Assurément il reste en France et même Paris de ces vieux chrétiens fidèles que les auirages n'intimident pas. Mais M. de Marti gnac sait-il bien tout ce qui te passe de schandaleux et d'affligeant pour la piété Si les églises sont pleines sait-il que les prêtres ne peuvent plus en sortir sans éire poursuivis dans les rues par des injures publiques qui excitent la risée de la populace Qu'il interroge tous les ecclésiastiques de Paris.- chacun aura lui ra conter des outrages. Cela se passe pourtant en plein jour. On est parvenu force d'articles de journaux, de circulaires ministérielles et d'ordonnances faire croire toute une population que les piètres étaient hors la loiet qu'on pouvait impunément les accabler de mépris. Voilà la liberté que l'on enseigne aux mul titudes. Tous les jours nous recevons des communica tions déplorables ce sujet. Il se manifeste de toutes paris une haine de prêtres qui indique assez la haine profonde de la religion- et comment cela serait- il autrement lorsqu'on a permis de transporter sur un théâtre la robe ecclésiastique pour livrer un jesuile au ssrcasme du public Mde Martignac doit savoir cela au moins; et si la police se lait dans Paris Com ment De sait-il pas tout le reste On dirait qu'il suffit d être prêtre pour mériter d être en butte toutes les infamies. Y a-t-il de la liberté Y a-t-il protection égale des citoyens a-t-il enfin un indice d'une so ciété bien réglée P il faut attendre, osons le dire des éveoemens formidables, lorsqu'il se manifeste une aversion aussi intolérante pour les ministres de la reli- od. Dieu ue permet pas longtemps de telles violations et lorsque la socie'te' politique se sépare violemment de - Is société religieuse on sait assez ce qu'elle devient Une lettre écrite de Tbonon en Savoie, porta ce qui suit.- rt Depuis quelque temps, l'agitation qui régnait en Savoie paraissait s'être calmée.- on ne parlait plus que du départ des jésuites de France, de l'asile qui leur est offert Ctiambéry, où un palais et des fonds consi dérables sont mis leur dispositions; du passage en Sa voie de M. de La Mennais, de sa conférence avec l'ambassadeur d'Autriche et avecl'évêque de Pigncrol; enfin, de l'accueil assez froid fait ce personnage par M. deThiollay, évêque d'annecy frère du président du sénat de Savoie. Tout d'un coup notre paix a été troublée; une es» tafelte venne de Turin a aporté l'ordre d'arrêter plu sieurs personnes désignées comme en même temps un adjudant de place, la tête d'un détachraentest allé signifier au général Desaix; deux de ses aides-de- camp et au colonel Beauchatou de garder les arrêts.i Enfin ordre a été donné au syndic de s'assurer de la personne de M. Dechaseille, ancien capitaine au régi- meul de Savoie, et depuis officier dans la garde d'hon neur française. On doit rendre au syndic la justice do dire qu'il a exécuté cet ordre avec toute la modération possible. Nous ne savons pas si les mêmes mesures da rigueur ont lieu dans toute la Savoie. Notre ville eil dans la consternation PAYS-BAS- Bruxelles22 juillet. La Société philharmonique de Bruges a remporté au concours de musique Dunkerke le premier pris d'éxecution, et les prix d'éloignement et de la plus belle tenue. Du x3La cour spéciale a condamné le 19 par coutumace t° le nommé Jacques Ranc ci-devant négociant Bruxelles cinq années de travaux for cés I exposition et la flétrissure des lettres T. F. pour faux en écritures de commerce au préjudice da M. le marquis de Chabannes; 2° Augustin Puissant, dit Bernage convaincu de banqueroute frauduleuse Bruxelles dix années de travaux forcés et exposi tion 3" le complice du nomme Delecroix auteur da vol de montres commis (hez un horloger rue des fri piers, en cette ville, dix années de travaux et expo sition. Tous trois seront exposés en affigie Bruxelles, On écrit de Seralin 8 juillet .- On attribue l'insurrection qui vient d'éclater en Bosnie aux vexations que le pacha exercees et an refus du peuple d aller combattre pour la Porte, Bien que le pacha de Belgrade n'ait rien se reprocher il y a beaucoup de malveillans en Servie qui tâchent d'exiler te peuple la révolte et l'on dit même qu'un personnage ecclésiastique éminenl s'est adressé l'ami ral russe dans la Méditerranée pour en obtenir des instructions et des munitions mais qu'il a reçu un re fus formel. Cependant on prend des mesures de pré caution le long des frontières de la Servie et de la Bosnie. On mande de Smyrne, le 18 juin que les évêques grecs, chargés de proclamer l'amnistie du sultan et que le président Capo-d Istria a congédiés, se sont tout de suite mis en route pour retourner Consiauti- nople. VARIÉTÉS. coup d'oeil sur l'orient. Nous espeions être agréables nos lecteurs et leur exposant ici des renselgnemens et des considération d'une nature assez intéressante, sur I état actuel da l'empire turc. Sans être prophète on peut après un examen ap profondi de ce qui est, et surtout de ce qui fui former des conjectures au moins liés apparentes sur ce qui seraDe même que dans toute science, le connu nous fournit le moyen de parvenir U solution de I inconnu de même un coup d œil attentif sur la situation de la pu'ssince oituuiuoe et i étal intellectuel des oishome;

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Le Propagateur (1818-1871) | 1828 | | pagina 3