1 TKANSILVANIE. VALACIHE. ITALIE. AUTRICHE. Par voie exiraordinaiae ALLEMAGNE. ANGLETERRE. Hermanstadty juillet. Les travaux de siège des Russes devant Silistria se poussent avec la plus grande activité, et maigre la vive résistance des Turcs, on ne doute pas de la prompte reddition do cette place. L'espoir de voir la Servie rester tranquille es» éva noui le pacha de BosnieAbdurahmsn est en mar che avec les troupes bosniennes pour obtenir par la force, un passage travers ce pays, et le prince Mi- losch sera maintenant dans la nécessité de prendre un parti. La lutte qui en naîtra pourra bien former un épisode dans l'histoire de cette'guerre, parce qu'elle se fera indépendamment des roouvemens russes. LesServiens chrétiens et les Bosniaques musulmans sont regardés comme les tribus les plus guerrières de la population turque, et s'ils en viennent aux mains, les scènes san- glantesdes combats servions sousCzemy-George pour raient bien se renouveler. Ducharest10 juillet. Le bruit se répand ici qu'Abdurahmau pacba de Bosniedans son voyage pour se rendre au corps de troupes rassemblé d'après le Grman du grand seigneur, a été tué par des assassins. Au reste il paraît que les Serviens n'entreprendront rien d'hostile contre la Por» te, mais qu'en même temps ils De permettront pas l'en trée de troupes turques dans leur pays. L'ouragan quile »5 juina lait de si terribles ra vages iciet tout le long du Danube a dit-on causé de grands dommages au matériels du corps d'armée tusse. Trieste ij juillet. Ou Mande de Livourne que M. de Miltitx, ci-devant ministre de Sa Majesté prussienne, près de la Porte, y était arrivé venant de Conslantinople, et qu'après avoir subi la quarantaine, il se rendra par la Bavière Berlin. JV1. de Uibeaupierre qui reste encore avec sa famille Florence a reçu l'ordre d'aller Coricu où se rendra de même M. Straiford-Canning. Cesdiplomates réunis leur collègue M. Guiilemiool délibéreront sur les af faires grecques de concert avec le gouvernement grec qui enverra Corfou des plénipotentiaires pour fixer la limite du nouvel état de la GrèceIl paraît donc que la Porte n'aura plus d'influence sur les conférences de Corfou et que la Grèce doit êlre regardée comme un pays bbre et rendu lui même. On ajoute que les né gociations Corfou avec le gouvernement grec rouleront aussi sur la constitution actuelle de la Grèce qui oe ré* pond pas l'état négligé où se trouve ce pays, et qu'il y sera introduit des changemens ayant pour but, non- seulement de la consolider, mais d'offrir des garanties aux puissances qui ont accédé au traité du 6 juillet. Le comte Canodistrias qui s'occupe sans relâche de l'amélioration du pays et du rétablissement de l'ordre et de la concorde, a ordonné l'occupation des passages de la Livadie, dans l'intention d'en être maître lors do fa fixation des limites, afin do faciliter les négociations. Vienne y juillet. Correspondance Particulière. L'ambassadeur anglais lord Heytesbury qui est parti d'ici pour se rendre a*J quartier général russe est chargé de dissuader s'il est possible l'empereur Nicolas, de son projet d'attaquer Con&tantinople et de demander itérativement le but final de S. M. dans la guerre actuelle. L'Angleterre semble se méfier en- coie du monaïqoe russe bien que S. M se soit dé clarée expliciiement ce sujet. Il est a craindre que cet envoyé ne soit pas bien venu auprès de l'empereur Nicolas et que celui-ci passera outre I exécution de ses desselos. L'armrfe russe continue do se porter en avant. De grands mouvemens de troupes ont lieu dans toute l'étendue de la Russie. Pias do 3o,ooo hommes sont arrivés dans les environs de Moscou, ils appar tiennent pour la plupart la dernière levée et mar chent par divisions de 5oo vers les provinces du Sud- Ouest. Le nombre de9 cosaques réguliers a été consi- dérablemenl augmenté il l'armée, et il y active encore journellement de nouveaux corps. Quand faire dévier l'empereur Nicolas de son but ce ne sera pas chose facile, en ce que notre ministre la tête duquel se trouve l'habile diplomate Mener- nich a déjà tout tenté cette fin, Plusieurs forteresses turquessont vivement bom bardées, Varna et Bourgas, deux ports de la mer Noire sont probablement déjà bloquées par mer et la pre mière déjà assiége'e du côié de terre. Les Russes doivent s'emparer de ces deux places avant de pouvoir mar cher sur Conslantinople. Du x/. On vient de recevoir de Constantinople, la nouvelle que la Porte a essayé itérativeraeot d'enga ger la Grande-Bretagne y envoyer son ambassadeur. On dit qu'a cet effet le reis-eiïendi a écrit au due de Wellington. Cependant on doute que celte démarche ait un meilleur sort que celle faite au mois de décem bre dernier pour inviter les ambassadeurs d'Angleterre et de France a retourner Coastanlinople- Hambourga?juillet. A Carlsham (Suède), individus sont tombés roala des et quatre en sont morts pour avoir mangé des ho mards qui avaient été vendus publiquementL'autop sie a fait connaître que les homards étaient empoison nés et l'on a appris que les marchands de poissons ont la coutume de saupoudrer les homards de vif-argent pour les mieux conserver. Le prince royal de Suède qui était dans les environs, a ordonné de faire une enquête. Le vice consul russe, M. Smittest l'une des quatre victimes de ce funeste accident. Londres ,26juillet. Le Times contient une lettre étendue signée S. Stubbs relativement l'expédition des constitu tionnels portugais Oporto. Il y est dit que la plus grande partie de l'armée portugaise s'était contre l'attente générale déclarée en faveur de don Miguel, que les partisans de celui-ci avaient leur disposition les aisenaux et les élablissecnens militaires de la capita le, que l'insurrection d'Oporto n'était qu'un mouve ment militaire qui n'était point appuyé par la volonté nationale, que malgré ces circonstances l'armée de don Pedro aurait peut-être réussi, si elle avait d'abord marché droit sur Lisbonne, mais que la junte n'avait pas déployé cette énergie qui était nécessaire pour con duire bon port une pareille entreprise et qu'en ou tre il n'y avait pa9 assex d'activité dans les premières opérations militaires. D'après cette lettre, les ge'ncraux portugais qui s'étaient embarqués en Angleterre pour Oporto, su lieu d'y arriver le 10comme ils l'avaient espéré, ne débarquèrent que le 16, jour où la retraite des troupes de la junte avait déjà commencé après l'affaire de Coïmbre, qui eut lieu le a4* Cette nouvelle leur causa une surprise bien désagréable. Le 29les généraux nommés par la junte pour prendre le commandement des troupes qu'on croyait encore sur les bords du Vonga, quittèrent Oporto, mais 4 lieues de la vilta ils reçurent la communication que les constitutionnels par suite d'une attaque des miguélisles sur le pont de Vonga, s'étaient repliés et avaient abandonné leurs positions avantageuses, il ne restait donc d'antre parti suivre que de coutioaer la retraite jusqu'au fsubourg

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Le Propagateur (1818-1871) | 1828 | | pagina 2