3 d Opnrto situé sur une hauteur au nord du Douro et séparé de la ville par la rivière. Le corps en retraite se composait d'environ 3ooo de troupes de ligne, et avec ce oombre et 1000 hom mes au nord du Douro et peut être 15oo volontaires d'Oporto, il fallait résister 5 ou 6000 hommes de toute arme, qui s'avançaient vers la ville par difiéren- jes routes. j Pendant la marche rétrograde de Coïmbre jusqu'au Douro, tous les miliciens abandonnèrent l'armée cons- titOitonnelle et renti èrent dans leurs foyers la déser tion se mit pareillement dans les troupes de ligne, sur tout dans un régiment et un bataillon de chasseurs de plus les paysans se déclaraient tous pour don Miguel. Malgré ces désavantages, le gouvernement constitu tionnel aurait voulu encore couvrir la ville d'Oporto et hasarder une bataillemais le blocus du Douro par quatre vaisseaux de guerre de don Miguel, découragea tout le monde et hâta la catastrophe d'Oporto. Il n'y avait donc d'autre alternative que de défendre en désespérés la ville d'Oporto ou de l'évacuer, de réunir toutes les troupes disponibles dans un seul corps et défrayer un chemin travers l'ennemi, jusqu'aux frontières de ia Galice. Cette dernière résolulion fut adoptée par la junle dans sa séance du 3 juillet qui fut aussi celle de clôture la junte s'étaDt dissoute im médiatement après. Le reste de ia lettre parte de mésintelligences qui ou moment de l'embarquement des membres de la junie avaient éclaté entre ceux ci et le général com mandant d'Oporto (le général Siubhs) et avaient beau coup nui la régularité des opérations de l'évacuation d'Oporto Un journal du soir nous assure, dit le Mormng 'jddverliser, que Ferdinand VII a pressé notre gouver nement de connaître don Miguel roi du Portugal. Nous pensons que si le fait n'est pas exact en ce momentil ne tardera pas l'être, et qu'après quelque hésitation de la part des dilférens souveraios de l'Europe, Miguel sera dûment reconnu comme un des memures de la sainte et légitime aliance. Nous n'avons qu'un parti prendre vis-à-vis du Portugalc'est d'y connaître le gouvernement de fait quel qu il soit. Si nous avions suivi ce système depuis longtemps nous aurions épargaé beaucoup d'argent prodigué en pure perte. FRANCE. Paris 27 Juillet. L'Echo de la halle aux blés de Paris feuille pu rement commerciale et qui ne s occupe que de cours de graios, présente aujourd'hui des détails bien affli- geans sur la situation des récoltes en Fiance. Nous en entravons les nouvelles suivantes parvenues de plu sieurs points On mande de Bordeaux que le temps pluvieux contrarie les récoltes. A Caen on a de grandes inquié tudes pour la moisson le blé noircissant sur sa tige on en a coupé une grande partie que l'on ne peut rentrer A Gray les pluies continuelles ont fait germer beaucoup de bles. On mande de Lille que nombre de particuliers ont fait leur provision de vieux froment dans la crain te de n'en trouver plus tard que de mauvaise qualité. A Lyon ia température; et les dégâ1» survenus dans les campagnes ont fait hausser les prix En Dauphiné au contraire l'extrême chaleur et le vent du Sud ont fait mûrir les céréales avant qu'elles ne fussent formées. Dans la Moselle, les seigles coupés par un temps pluvieux n'ont pu être rentres et ont germé Dans la Nièvre il y a eu sur les marchés une hausse subite de a fr. par hectolitre. Dsds l'Aveyron une secberesse constante et une chaleur inacoutumée ont beaucoup nui aux retol es qui avaient une très belle apparence. Dans le département de Seine et Marne, les pluies continuelles ont couché les blés, et l'espérance d une bo nne récolte esl p6rduetEufin, dar»s la Seine-iuféri€U« re, le ble esi vendu jusqu'à ?5 fr. l'hectolitre. Du 38.L'expédition pour la More'e, qui avait été annoncée depuis quelques mois, vient d'être défini tivement ordonnée. Le roi en a confié le commanda ment M. le lieutenant-général marquis Maison, pair de France. Cet officier-général aura sous ses ordre» MM. les maréchaux, de-camp vicomte Tiburce Sebas- tiani, baron Higonet et Schneider. M le général baron Darieu est nommé chef, et M. le colonel Trezel sous- chef de l'état-major. L'artillerie sera commandée pac M. le colonel vicomte de la Hitte; le génie par M. Au- doy, lieutenant-colonel. M. le baron Volland, inten dant militaire, est chargé de la direction de tous les ser vices administratifs. L'infatigable bienfaiteur des Grecs. M. EynarJ écrit de Genève: k j'ai fais tous les efforts possibles pour envoyer en Grèce 5oo soldats suisses pris daosU classe des agricul teurs et qui puissent en même temps être des modèles de discipline et de bonnes moeurs. Tout annonce que la Providence continue de bénir les efforts des amis des Grecs, et que le sort venir de ce peuple ne peut manquer d'être assuré. On sait qu'en Angleterre les gens du peuple pen sent que, pour faire un divorce légalil suffit que te mari vende sa femme dues un endroit public. Cepeh- dant ces sortes de vemessont bien loin d'être légales, et elle exposent le vendeur être puni par la prison et toute autre punition corporelle la discrétion de la cour Deux hommes et la femme d6 l'un d'eux ont été ar rêtés dernièrement et conduits devant un tribunal dn comté de Kent. Le ruari était accusé d'avoir vendu sa femme, la femme d'avoir consenti la vente, et le nommé John Savage accusé d'à voir acheté la femme en question. Ils ont été déclarés coupables tous les trois par les jurés, et ia cour, prenant en considération leuc ignorance et le peu de publicité qu'on avait donnée la vente, qui avait eu lieu dans un cabaret devant deux ou trois personnes les a condamnés un mois de pri son seulement. tribunaux. Une cause assez plaisante a occupé dernièrement I® tribunal civil d'Evreux Un nommé Heberthorloger, était sur le point de contracter mariage avec la demoi selle Millard quijil faisait depuis quelques mois une cour assidue, quand tout conp celle ci se laisse cap tiver par un jeune soldat et refuse positivement la main d'Hébert. Ce dernier est furieux, et plein d'une ardeur toute normande il ne songe qu'à se venger. C'est alors qu'il compose un mémoire d'environ 700. fr. Quatre premières visites la future 1 fr. 5oc. quatre autres visites a fr. quatre autres visites 4 fr. qu'il ap pelle dans sou mémoire temps perdu- Viennent ensuite les bagues et joyaux, les colerettes et autres parures, puis le détail minutieux des frai* d'un dîner, savoir: un demi muid de vin, 4 bouteilles d'eu-de-vie. viande, poivre, bulle venaigre salade et fromage et ODZ8 lapins et leur nourriture estémis 5 fr. les dispenses de bans, et 800 fr. de dommages inté rêts. Le père Millard offre au demandeur 455 fr. refus de la part de ce lui ci et appel davant le tribunal, qui a déciaré toutefois les offres de la demoiselle Millard jiiffisantes et a compensé les dépens. Du 29. Un journal annonce que le beau collège de Juilly a été acheté 800 mille francs par les abbés d'Escorbiac, de Salinis et Clire Un établissement d école chrétienne, faisant par- lie du collège de Villeneuve-d Agen, a été totalement incendié dans la nuit du «8 su ig juillet. On croit, dit la Quotidienne que cet événement est l'effet de U malveillance. 1) après le Journal du commerce cet incendie au rait été occasionné par la foudre. Personne n'a péri. Quelques journaux disent que les bâ mens de traesport qui nous manqueraient pour l'expédition de

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Le Propagateur (1818-1871) | 1828 | | pagina 3